AMUR n'est pas en vacances

Réouverture du chemin de Bellevue

Nous nous sommes retrouvés, quelques représentants de la Municipalité de Saint-Symphorien, 2 agriculteurs concernés, des membres de St Symp’Anim et d’AMUR pour évoquer la réouverture du chemin rural de Martigny à la Croix Blanchot.
Un état des lieux des travaux à effectuer a été dressé.
Nous avons travaillé sur une hypothèse haute qui permettrait le passage de véhicules tout en conciliant l’intérêt des agriculteurs. La phase suivante sera l’inscription de ce chemin au PDIPR. Il sera alors temps de chiffrer le projet, de voir les subventionnements possibles et d’aborder le problème délicat de la répartition des charges financières et humaines.
En tant que Président d’une association de randonnées pédestres je proposerai au C.D. d’AMUR un projet plus modeste qui consisterait à débroussailler la partie du parcours  en sous-bois et à aménager des passages pour franchir les clôtures.    

Sortie botanique à la Louvetière.

Nous sommes toujours en phase de détermination des richesses floristiques du futur sentier thématique. Nicole et Michel de la société d’histoire naturelle du Creusot ont accompagné Brigitte, Robert et moi-même sur la partie la plus intéressante du circuit. Du coup, nous avons porté un regard neuf sur notre environnement et j’ai pu constater l’étendue de mon ignorance en la matière. Entre le majestueux hêtre bicentenaire et le détail des lamelles d’un champignon décomposeur de bois mort examiné à la loupe, on ne peut qu’être émerveillé par la beauté de la nature. Plus de 150 variétés ont été répertoriées. Je me contenterai de mettre quelques photos (sans légendes) par crainte d’erreurs grossières.

Le professeur Ducaillou qui nous tient maintenant régulièrement compagnie vous invite à mémoriser deux plantes. Il s’agit de Paris quadrifolia et campanule blanche.

La Parisette, plante de mi-ombre, des sous-bois frais supporte le manque de lumière car les racines sont associées à un champignon qui leur fournit des éléments nutritifs.
Elle est commune en Europe sauf l'Irlande et les parties les plus septentrionales.
L'espèce serait en régression en particulier à cause de la sylviculture. Adaptée aux sous-bois sombres et humides elle ne supporte pas la mise en lumière brutale suite aux éclaircies. Sa stratégie de dispersion est limitée car elle se reproduit principalement par rhizomes dont la croissance annuelle est de quelques centimètres. Le vitesse de dispersion des graines est estimée de 20 à 30 cm. Elles ne sont pas persistantes. La présence de Paris quadrifolia témoigne par conséquent de forêts anciennes et peu soumises à l’influence de l’homme.
Les principes toxiques contenus dans le fruit sont la paridine et la parastyphnine. Ces substances ont une action par irritation des muqueuses. Deux à trois baies suffisent à provoquer des accidents; elles étaient jadis mêlées à des appâts pour empoisonner les renards.

La campanule des Carpates blanche offre une abondante floraison blanche élégante en forme de clochettes évasées et délicates tout autour de la touffe vert vif. Elle mesure environ 30 cm et aime les sols riches en humus.

A la Société d’Histoire Naturelle du Creusot, comme à AMUR, on sait terminer une randonnée. Gâteau fait maison et thé chaud ont conclu l’après-midi et fait le bonheur de 3 vététistes fort sympathiques, de passage et du Maire venu vérifier des travaux sur la route fraîchement remise en état. On peut supposer que nos deux mentors feront découvrir le territoire à leurs adhérents à différentes périodes de l’année.  

 Sceau de Salomon au feuillage panaché
 arbres têtards
 Vestiges d'anciens murs de soutènement





 Champignons se développant sur le bois mort
Les participants

5, 6, 7 août Tour en Arroux-Mesvrin

Marche en Arroux/Mesvrin 2011
avec les Amis de Saint-Sernin et AMUR

Vendredi 5 août : Saint-Sernin-du-Bois : RV à 8h parking longeant l’étang.
Covoiturage sur départ réel : Le Buisson Boîteux (RD 43 entre Bouvier et St Emiland)
Distance : 19km
Accompagnateurs : Gilbert B. Dany B.
Circuit :  Les Rippards, Le Rompey, La Pissoire, La Croix-Brenot, Visigneux, Etang Grillot, Forêt domaniale de St Sernin, St Sernin (12km)
Bouvier, La Camuselle, Ferme de l’Allée (7km)
Ravito : matin Visigneux vers 10h
après-midi Ferme de l’Allée/Brandon  vers 14h30
Pique-nique : Foyer communal de St Sernin ou au bord de l’étang

Samedi 6 août : Broye : RV 8h (place de la Mairie à Broye pour se rendre à Saint -Guinot
Distance :19 km
Accompagnateur : Daniel D, Jacques G ; ravito : Louise et Martine..
Circuit : Saint Guinot, Montromble, Pont d’Ajoux, (ravitaillement) Chapey St Guinot. : 11 km.
Pique-nique, à la maison des chasseurs.
Après-midi : Circuit forêt de la Louvetière, Les Vernes de Lyre, Les Périzans : 8 km

Dimanche  7 août : Charbonnat-Dettey-Charbonnat  : RV 8h (place de Charbonnat
Distance : 19 km
Circuit Charbonnat, Segnas, Plaige, Valveron, Dettey (11 km)
Pique-nique au bourg de Dettey
Dettey, Thul, les Rendards, Chanteloup, le Creux, Charbonnat (8 km).

Participation quotidienne demandée de 4€ donnant droit à ravitaillements
prévoir son pique-nique  

Inscriptions : de préférence à l’avance (fin juillet) pour la gestion des ravitaillements
Par courriel : contact@saintsernindubois.net  ou : daniel.DESROCHES@orange.fr
Allo : 03 85 56 01 04 ou  03 85 54 44 34
Les personnes désirant utiliser le gîte de Dettey contactent la Mairie ( 03 85 54 58 71) le mardi matin ou le jeudi après-midi.r

La Pierre de la Dame

 Départ sur un chemin herbeux



 et suite sur un sentier boueux malgré des travaux de draînage


 Noël ne perd pas le Nord
 et Pascal regarde plus ses pieds que son GPS

 La voilà cette fameuse Pierre de la Dame, Coordonnées GPS 46º51.560'N 004º16.635'E

 mais il y ad'autres pierres originales

 Pendant que Michel s'active
 d'autres boivent l'apéritif



 AMUR dans une activité bien maîtrisée
 La loterie. Un lot de choix et d'un pratique !
 Un gagnant particulièrement chanceux
Le Président a droit à un lot qui ne doit rien au hasard.

22 juillet 2011 : jour de gloire tant espéré de la Marche et du Barbecue du Président.
Le temps est incertain : 15 mm viennent de s’abattre en quelques instants sur le cheptel de Noël. Mais tant pis : notre défilé pacifique et citoyen, Eva-Joly compatible, s’ébranle, sans tambour ni trompette. Pendant ce temps, le Président, aux multiples talents, allumera le feu sans artifice, aidé du fidèle Marc qui de son propre aveu n’y connaît rien. Ce ne sera pas la première fois qu’un conseiller conseillera en toute ignorance du sujet.
La quinzaine de marcheurs quitte la résidence présidentielle, passe le pont glissant du Mesvrin puis longe un chemin récemment nettoyé par Bernard et Monique et leur vaillante équipe. Leurs efforts méritoires n’ont cependant pu empêcher les dernières pluies abondantes de rendre boueuses quelques portions du chemin ; après quelques splash et schlumff niveau chaussures, tout rentre dans l’ordre.
Tout en cheminant et devisant, nous contemplons les paysages bucoliques de notre belle vallée : bois de feuillus couvrant les pentes, vertes prairies où les charolaises alanguies regardent passer les TER bleus et vides.
Les bavardages vont bon train ; à son habitude, Robert ne peut s’empêcher de railler la Prima Donna exhibant ses formes avantageuses sur les remparts de Brégançon ou immergeant son flanc arrondi en la Mare Nostrum. Une vive polémique naît sur la beauté  des chênes, le parti bobo louant les multiples branches propices à l’accrochage de balançoires et autres hamacs, les tenants de l’autre bord préférant les fûts bien droits et plus rentables.
Les marcheurs pénétrent  dans le bois, gravissant une forte pente le long d’un ruisseau. A l’écart du chemin, nous trouvons la «  Pierre de la Dame », revêtue de son manteau de mousse d’un joli vert: un bloc d’amphibolite qui aura moins de secrets pour nous grâce aux recherches de notre grand archiviste Jacques dans les grimoires du WEB.
« La Pierre de la Dame présente des gravures bizarres en forme de croix. Elles ont été réalisées en deux temps. Faite à partir d’une fissure naturelle, la traverse est la plus ancienne. On peut y voir un serpent. Le piquetage sous-jacent  très régulier pourrait être une amorce de débitage. »
 « La légende rapporte que la Dame de la Certenue s’était assise sur une roche où elle traça le signe de la croix marqué par deux fissures transversales et y laissa aussi l’empreinte de son pied. Cette roche, au-dessus d’un creux marécageux (autrefois…) fut l’objet  d’une terreur superstitieuse ; le lieu se nomme le Peut-Crot (Peut=Vilain, crot= creux). »
La minute nécessaire du professeur Ducaillou
L’amphibolite fait partie d’un cortège de roches dites métamorphiques qui affleurent en certains lieux du Morvan dont le plateau de Montjeu. De couleur vert sombre, bien différente du granite, elle peut comme toutes les roches raconter l’histoire géologique passionnante de la région. Mais  cette reconstitution historique nous entrainerait trop loin. Disons simplement que cette amphibolite est le résultat de transformation de roches préexistantes sous l’action d’une pression de 0,2 à 11 GigaPascal et d’une température de 500° à 700°.                                                        La suite au prochain numéro.
A la faveur d’une pause bien venue, Bernard et Pascal comparent les données divergentes de leur GPS (Guidage Peu Sûr). Où l’on voit que ces engins de précision accordent mal leurs violons.
A l’orée du bois, on atteint un pré dans lequel une roche granitique rainurée semble sortir tout droit d’une exposition d’art brut chez les Pierrafeu. Sous un certain angle, elle évoque un bœuf couché dont on voit l’arrière train et le dos. La bête restera de pierre face au pull écarlate de Jacqueline.
Nos pas nous ramèneront au pont glissant et nous retrouverons le Président et Marc, ainsi que les dispensés de marche, venus nous rejoindre.
Cette année, pas de garden-party, non pour raison économique mais à cause d’une météo défavorable. La réception a lieu dans le Grand Salon d’Honneur de la Présidence. Nous nous régalons des mets confectionnés avec amour par les Dames d’Amur et des délicieux filets mignons marinés et grillés par Michel. Les desserts, tous succulents, viendront compléter ce festin, juste après la grande tombola du Président. A cette occasion, de superbes lots, comme les gobelets carrés ou les maillots jaunes, seront distribués, le jour même où Voeckler perd le sien sur la route du Tour.
Merci et bravo à tous ceux qui ont œuvré pour que cette journée soit une belle réussite : les « attilas » ayant préparé le terrain, nos guides lors de la balade, les cuisinièr(e)s et pâtissières.
Et un ban bourguignon pour le Président qui nous a si gentiment reçus.

14 juillet à Villapourçon

Le jour du 14 juillet nous n’avons pas assisté au défilé mais nous ne sommes pas restés dans notre lit douillet. Nous avons arpenté les chemins d’une contrée qui, dans mon imaginaire, est représentative du Morvan. Les forêts de feuillus et de conifères dominent l’espace mais les prairies subsistent, permettant de découvrir des panoramas limités par les collines aux sommets arrondis. Les hameaux aux toits d’ardoises sont nombreux, assez importants et plutôt coquets. Ils évitent peut-être l’implantation de lotissements autour du village.  Au-dessus, veille l’antenne du Haut-Folin, presque toujours visible et bien utile pour se situer.
Nous nous retrouvons à treize sur la place de l’église. Nous aurions dû être quatorze, chiffre de circonstance pour la Fête Nationale, mais Bernard mal remis de son activité intense de retraité est resté à la maison, plié en deux par un violent mal de dos. C’est ennuyeux car il devait guider la marche. Ce seront donc les grands débuts de Monique et Martine qui l’avaient accompagné lors de la reconnaissance.
Je crains qu’un peu stressées par leurs responsabilités elles n’aient pas totalement profité de cette journée.
Nous faisons un crochet pour découvrir la cascade de la Dragne. Il nous faut d’abord ruser pour persuader une vache qui occupe le sentier de regagner son pré. Le site est sauvage, encaissé et la cascade, sans être impressionnante, mérite le détour. La remontée est abrupte et les porteurs de pulls optent pour le tee-shirt. Après la Pompie, nous remontons un vallon par une piste en lisière de bois qui domine une petite rivière. Nous repassons à Dragne mais nous obliquons à droite en direction de l’ancien moulin de Rangère transformé en un gîte accueillant que nous snobons car le lieu du pique-nique est fixé à 100 mètres sur la digue du barrage. Un muret nous sert à la fois de banc et de table. Nous sommes bien installés  mais nous avons à peine chaud. Personne ne parle de sieste.  Au contraire, nous marchons d’un bon pas avec quelques pauses pour admirer un arbre girafe, un châtaignier majestueux, un triton au fond d’un abreuvoir et quelques maisons fleuries. Nous sommes presque surpris de retrouver Villapourçon bien caché dans son trou de verdure. Que se passe-t-il au village ? Pourquoi ce rassemblement de voitures ? Mais où sont les habitants ? Ils festoient à la salle des Fêtes. Le menu affiché à la vitrine d’un magasin est alléchant et le programme copieux : banquet puis bal puis repas et enfin feux d’artifice. Nous nous contenterons de boire un coup à Glux en Glenne avant de nous rendre au Port des Lamberts. Enfin, pas vraiment car le bistrot envisagé est fermé.
 Belab a dit sur internet le 30 juillet 2007 : « Ce serait Guillaume Sallonier, installé à Château-Chinon, qui « inventa » le procédé de flottage du bois au 16ème siècle. Les bûches jetées sur le cours d’eau grossi artificiellement par des retenues flottaient jusqu’à Paris. Le « Port des Lamberts », situé à quelques centaines de mètres de la source de l’Yonne doit son nom à la famille qui habitait le hameau voisin. »
Le dernier flottage a eu lieu dans les années 1922-1923.
Le site est bien aménagé, des explications claires sont mentionnées sous un abri, des pontons dominent les tourbières et un chemin en sous-bois jalonné de figurines en tôle d’acier Corten permet d’arriver aux sources de l’Yonne. Il faudrait un sourcier pour nous préciser le point de départ de la rivière. Il est là, sa baguette de coudrier en main.
Nous nous séparons sans les agapes habituelles. Un peu désemparés, nous ne félicitons pas nos guides comme elles le méritent. Elles ont obtenu avec brio leurs galons d’accompagnatrices de randonnées internes au club.
 Villapourçon
 Le Morvan est vallonné
 Cascade de la Dragne
 Remontée de la cascade
 chemin du Morvan
 Paysage du Morvan
 Le pique-nique
 Hameau de Rangère typique du Morvan
 arbre girafe
 Châtaignier majestueux
 kiosque
 Le sourcier
 la bûche est jetée dans la rivière
 Il observe la tourbière
 Fillette égarée
 Gare au petit homme vert !

Élaboration du prochain calendrier

Le cadre de travail était sympa mais il a fallu rapidement choisir un abri.
La prochaine saison se prépare. Nous connaissons les calendriers des associations amies, ce qui nous permettra  d'être complémentaires. A la différence de l'an passé, nous avions plusieurs propositions, variées de surcroît.
Marie-France et Roger nous ont reçu royalement. Installés d'abord sous la charmille, nous avons été rapidement délogés par les premières gouttes de pluie pour nous retrouver sous la véranda, témoins d'un bel orage. Deux heures plus tard, notre calendrier était bouclé. Nous ne le publions pas encore, quelques vérifications étant encore nécessaires. Soyez un peu patients.