22 mai, soirée bilan de la marche du 13 avril entre Autun et Le Creusot

C'était le 13avril à l'issue de la 33ème randonnée entre Autun et Le Creusot coordonnée par AMUR. Le chapeau servant au passage de relais entre les coordinateurs de la marche-VTT entre Autun et Le Creusot  était remis à l'association St Symp'Anim chargée du suivi de la 34ème édition.

Il restait, pour AMUR, une dernière épreuve : organiser le 22 mai en soirée à la salle des fêtes de Broye la réunion bilan suivie du traditionnel repas de clôture. 

Une bonne cinquantaine de personnes était présente.

 
 

Une photo peut être trompeuse. Alors qu'une équipe dynamique et souriante allait s'affairer toute la soirée dans la cuisine, le photographe a choisi un moment d'intense concentration de la part de quelques-unes avant le début du service pour prendre ce cliché. Comme quoi, méfions-nous toujours des images.  

 

L'apéritif n'a pas trop traîné. Les estomacs criaient famine. 

La formule du libre-service a été choisie. Chacun se servait selon son appétit. Le Président veillait au bon déroulement des opérations. Le menu a été apprécié ; salade composée, gratin dauphinois, volaille en sauce, assiette de fromages ou fromage blanc, tarte aux fruits. AMUR a une fois de plus démontré ses capacités d'adaptation, que ce soit sécateur ou fourchette en main.

 

L'alignement des tables a permis d'échanger des propos portant entre autres sur l'avenir de notre marche qui doit se mettre aux nouvelles aspirations des randonneurs. AMUR a apprécié le coup de main d'un bon nombre de participants des autres clubs pour débarrasser les tables.


  

22 mai Autour de Montaugey

 Histoire sans paroles.

7 participants seulement à cette marche douce proposée au lendemain du bilan de la marche entre Autun et Le Creusot qui avait demandé beaucoup d'investissement de la part d'AMUR. 

 


 

 


Imaginez ce que sera le Morvan dans 50 ans...

18 mai, randonnée aux portes du Morvan.

 Nous partons de l'Eglise de Laizy. 6 personnes seulement sont présentes. Il y a une forte concurrence en ce dimanche 18 mai en particulier à cause d’une marche populaire sur Uchon qui attire toujours la grande foule. Nous prenons la direction du Moulin de Chazeu sur le circuit L1 d’AMUR. Nous en profiterons pour refaire le balisage qui en a bien besoin. A Chazeu, nous nous offrons une petite visite du Moulin ouvert au public. Une magnifique roue à l'étage laisse deviner son utilisation passée. Nous reprenons notre parcours tout en rajeunissant les traits jaunes du circuit. Nous traversons une départementale (Autun-Etang sur Arroux) pour emprunter un chemin herbeux peu praticable. Nous continuons la révision du balisage en rajoutant des traits jaunes manquants du fait du remplacement de poteaux télécom. Nous parvenons au hameau de Boudedey en même temps que Michelle et Louise qui nous rejoignent pour la pause déjeuner et la deuxième partie du parcours. Nous trouvons un endroit ombragé après une petite grimpette en forêt. En apéro nous apprécions un vin de Sureau offert par Michelle. Chacun déguste son casse-croute avec appétit. Nous repartons en direction de Montperroux où nous rencontrons un passionné de voitures américaines des années 50/60. Vous connaissez mon intérêt pour les voitures anciennes ; j’immobilise un instant le groupe pour échanger quelques mots. Nous traversons Crometey et poursuivons sur une petite route de campagne à partir de laquelle nous apprécions les vues magnifiques sur les collines morvandelles. Le petit Lormy sera le dernier hameau avant Laizy. Nous passons au-dessus de l'Arroux. Le cours d’eau et les alentours sont bien mis en valeur.

 Arrivés sur la place de l'église nous partageons avant de nous quitter une tarte et une galette accompagnées d'un petit rosé bien frais.  

 












8 mai, sortie aux Combes


 




 

 La traditionnelle halte "blagounrettes" propre aux marches douces a été respectée. La palme de la plus mignonne que Jacques s'est hâté d'illustrer a été attribuée à Marie-Thérèse.

 

Pour la marche douce de ce jeudi 8 mai, nous étions 12 accompagnés de la chienne India, nouvelle venue chez Michelle.

Pourquoi faire des milliers de kilomètres, partir au bout du monde alors que, des hauteurs du Creusot, on peut voir la Certenue chère à Daniel, les douces collines des environs de Prix, Villeneuve-en-Montagne, le plateau d'Antully, le Mont St Vincent, bref la verdoyante Saône-et-Loire !

Les attractions du parc des Combes et le Petit Train des Crouillotes ont attiré de nombreux visiteurs mais nous n'avons pas cédé à la tentation de l'Alpine Coaster, du Deval'train ou du Woodside 66. Nous avons préféré parcourir au calme les 7 km du circuit en sous-bois ou à découvert. Belle marche, bonne ambiance, comme toujours.


Un après-midi à Montmort.

La météo était pessimiste et en a certainement découragés plus d'un. On pensait revenir trempés jusqu'au slip à l'issue de la rando à Montmort. Mais pas du tout, à part quelques gouttes, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête... Rando très sympa et réussie pour la douzaine de marcheurs avides d'histoire locale et d'oxygène. De l'avis de Jacques cette balade a été un vrai plaisir à accompagner grâce à l'enthousiasme et à l’intérêt manifestés par les participants. C'est un juste retour des choses étant donné la somme de travail qu'il a fourni. N'hésitez pas à aller sur www.louvetiere.fr > Randonner alentour > Les escapades> 23 pour retrouver l'ensemble de son texte.


 















La bataille de Bibracte

Eté 58 av. J.-C.

Les migrations helvètes

- 58 av. J.-C Les Helvètes, harcelés par les Germains, quittent leur pays en brûlant tout

- Ils se dirigent vers la Saintonge par Genua (Genève)

- Ils sont 368.000 dont 90.000 guerriers,( soit une colonne de 50 km).

- César décide d'intervenir rapidement :

   - Il craint de favoriser une révolte des populations locales

   - l'abandon de l'actuelle Suisse ouvrirait ce territoire aux Germains.

 les Helvètes parviennent sur le sol des Éduens  « amis et alliés du peuple romain »,

Ils demandent à César d'intervenir

- L'expédition militaire est motivée par les ambitions politiques de César (base de conquête de la Gaule)

 La bataille

- Après plusieurs accrochages

- Un affrontement plus conséquent 4.000 Romains et alliés à 500 Helvètes en sortirent victorieux.

- Les  Eduens alliés de Rome font à cette occasion preuve d'un soutien plutôt mitigé vis-à-vis de César

- Romains et Eduens se dirigent vers Bibracte, pour y chercher des vivres

- Les Helvètes rebroussent chemin et attaquent.

- César gagne une hauteur de Montmort avec 51.000 hommes dont une cavalerie auxiliaire gauloise.

- 90.000 combattants Helvètes et alliés montent à l'assaut de la position romaine

-  la bataille se déroula en trois temps.

- Les Helvètes repoussent la cavalerie romaine, essentiellement composées d'auxiliaires.

- les légionnaires contiennent l'assaut adverse grâce à plusieurs volées de pila avant de repousser les Helvètes.

- Boïens et Tulinges, alliés aux Helvètes (15.000 selon César) engagent les Romains sur leur flanc droit

- Les Romains percent les lignes Hevètes

- Capture du train de bagages. Egorgement des femmes et enfants

- Capitulation des Helvètes.

- 238.000 Helvètes sont massacrés

- « Clémence de César » : 130.000 Helvètes sont renvoyés chez eux pour contenir les Germains. 110.000 à l’arrivée (sur 368.000 partis).

- Etant sur place, César, commence la conquête de la Gaule (Alésia se situe en -52)

 Références sur : www.louvetiere.fr > Randonner alentour > Les escapades> 23

 

 

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 - Boïens et Tulinges, alliés aux Helvètes ( 15.000 selon César)  engagent les Romains sur leur flanc droit.

 

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Le château de Montmort

La construction d’un château aurait pu commencer sous le règne d’Hughes Capet (940 - 996).

De plus, la construction d’une chapelle castrale (XI° siècle), dédié à Saint Bonnet, dans l’enceinte du château conforte la date d’origine.

Situation stratégique : Pendant la succession de Charlemagne (990) : Frontière entre la France et le royaume de Bourgogne. Sous Philippe le Hardy : Au sud et à l’ouest du Duché de Bourgogne (1342), frontières avec le Comté du Forez, le Comté de Nevers, le Conté de Charolles et la proximité du Duché de Bourbon.

Au relevé cadastrale de 1838, le château conservait des vestiges encore impressionnants qui permettaient d’en reconstituer le plan en quadrilatère, flanqué de trois tours cylindriques aux angles Nord-est, nord-ouest, et sud-est, le donjon carré.

C’est dans le cours du XIX° siècle que furent abattus, par leur propriétaire, tours et remparts « d’une épaisseur considérable » ; il ne subsista plus, du vieux château, que la tour sud-est. L’église, elle, avait été sauvegardée. 

Les légendes : Le souterrain, qui selon certains, irait de Montmort à La Boulaye et le Veau d’or, qui serait, selon la rumeur, caché ou enfouis dans l’enceinte du château.

L’église

L’église actuelle en partie romane (XI° siècle), se trouvait dans l’enceinte de la basse cour du château. Elle était de la moitié du bâtiment actuel.

On y découvre de curieuses petites sculptures et, notamment sur un pilier ancien, une chimère qui n’est pas sans rappeler la Marie-Morgane des bretons !

Sous le porche, le Banc de Miséricorde où, quiconque s’y perchait était à l’abri de toutes poursuites ... à condition de ne pas en descendre !

L’Arroux

Affluent de la rive droite de la Loire, né dans l'étang de Muisson, près d'Arnay-le-Duc en Côte-d'Or. Il alimente les premiers biefs du canal latéral à la Loire à partir de Gueugnon par une « rigole », navigable jusqu’en 1954. On lançait autrefois à Etang du « bois perdu » dans la rivière à destination de la Loire.

Son cours est très irrégulier.

La découverte de traces d’un port à Autun accrédite l’hypothèse de la navigabilité de l’Arroux à l’époque romaine, confortée par la présence de vestiges (marbres de Diou) difficilement transportables par voie de terre.

Un projet de canaliser l’Arroux jusqu’à Autun a été approuvé en 1778, l’adjudication a capoté suite à des manœuvres douteuses (déjà). Seule la « rigole » a été réalisée en 1874 pour les besoins des industries de Gueugnon.