La bataille de Bibracte
Eté 58 av. J.-C.
Les migrations helvètes
- 58 av. J.-C Les Helvètes,
harcelés par les Germains, quittent leur pays en brûlant tout
- Ils se dirigent vers la
Saintonge par Genua (Genève)
- Ils sont 368.000 dont 90.000
guerriers,( soit une colonne de 50 km).
- César décide d'intervenir
rapidement :
- Il craint de favoriser une révolte des
populations locales
- l'abandon de l'actuelle Suisse ouvrirait
ce territoire aux Germains.
les Helvètes parviennent sur
le sol des Éduens « amis et alliés du
peuple romain »,
Ils demandent à César
d'intervenir
- L'expédition
militaire est motivée par les ambitions politiques de César (base de conquête
de la Gaule)
La bataille
- Après plusieurs accrochages
- Un affrontement plus
conséquent 4.000 Romains et alliés à 500 Helvètes en sortirent victorieux.
- Les Eduens alliés de Rome
font à cette occasion preuve d'un soutien plutôt mitigé vis-à-vis
de César
- Romains et Eduens se
dirigent vers Bibracte, pour y chercher des vivres
- Les Helvètes rebroussent
chemin et attaquent.
- César gagne une hauteur de
Montmort avec 51.000 hommes dont une cavalerie auxiliaire gauloise.
- 90.000 combattants Helvètes
et alliés montent à l'assaut de la position romaine
- la bataille se déroula en trois temps.
- Les Helvètes repoussent la
cavalerie romaine, essentiellement composées d'auxiliaires.
- les légionnaires contiennent
l'assaut adverse grâce à plusieurs volées de pila avant de repousser les
Helvètes.
- Boïens et Tulinges, alliés
aux Helvètes (15.000 selon César) engagent les Romains sur leur flanc droit
- Les Romains percent les
lignes Hevètes
- Capture du train de bagages.
Egorgement des femmes et enfants
- Capitulation des Helvètes.
- 238.000 Helvètes sont massacrés
- « Clémence de César » :
130.000 Helvètes sont renvoyés chez eux pour contenir les Germains. 110.000 à
l’arrivée (sur 368.000 partis).
- Etant sur place, César,
commence la conquête de la Gaule (Alésia se situe en -52)
Références sur : www.louvetiere.fr > Randonner alentour > Les escapades> 23


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- Boïens et Tulinges,
alliés aux Helvètes ( 15.000 selon César) engagent les Romains sur leur
flanc droit.

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Le château de Montmort
La construction d’un château aurait pu commencer sous le
règne d’Hughes Capet (940 - 996).
De plus, la construction d’une chapelle castrale (XI°
siècle), dédié à Saint Bonnet, dans l’enceinte du château conforte la date
d’origine.
Situation
stratégique : Pendant la succession de Charlemagne (990) :
Frontière entre la France et le royaume de Bourgogne. Sous Philippe le
Hardy : Au sud et à l’ouest du Duché de Bourgogne (1342), frontières
avec le Comté du Forez, le Comté de Nevers, le Conté de Charolles et la
proximité du Duché de Bourbon.
Au relevé cadastrale de 1838, le château conservait des
vestiges encore impressionnants qui permettaient d’en reconstituer le plan en
quadrilatère, flanqué de trois tours cylindriques aux angles Nord-est,
nord-ouest, et sud-est, le donjon carré.
C’est dans le cours du XIX° siècle que furent abattus, par
leur propriétaire, tours et remparts « d’une épaisseur
considérable » ; il ne subsista plus, du vieux château, que la tour
sud-est. L’église, elle, avait été sauvegardée.
Les légendes : Le souterrain, qui selon certains, irait
de Montmort à La Boulaye et le Veau d’or, qui serait, selon la rumeur, caché ou
enfouis dans l’enceinte du château.
L’église
L’église actuelle en partie romane (XI° siècle), se trouvait
dans l’enceinte de la basse cour du château. Elle était de la moitié du
bâtiment actuel.
On y découvre de curieuses petites sculptures et, notamment
sur un pilier ancien, une chimère qui n’est pas sans rappeler la Marie-Morgane
des bretons !
Sous le porche, le Banc de Miséricorde où, quiconque s’y
perchait était à l’abri de toutes poursuites ... à condition de ne pas en
descendre !
L’Arroux
Affluent de la rive droite de la Loire, né dans l'étang de Muisson, près d'Arnay-le-Duc en Côte-d'Or. Il alimente les premiers biefs
du canal latéral à la Loire à partir de Gueugnon par une « rigole »,
navigable jusqu’en 1954. On lançait autrefois à Etang du « bois
perdu » dans la rivière à destination de la Loire.
Son cours est très irrégulier.
La découverte de traces d’un port à Autun accrédite
l’hypothèse de la navigabilité de l’Arroux à l’époque romaine, confortée par la
présence de vestiges (marbres de Diou) difficilement transportables par voie de
terre.
Un projet de canaliser l’Arroux jusqu’à Autun a été approuvé
en 1778, l’adjudication a capoté suite à des manœuvres douteuses (déjà). Seule
la « rigole » a été réalisée en 1874 pour les besoins des industries
de Gueugnon.