Un après-midi à Montmort.

La météo était pessimiste et en a certainement découragés plus d'un. On pensait revenir trempés jusqu'au slip à l'issue de la rando à Montmort. Mais pas du tout, à part quelques gouttes, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête... Rando très sympa et réussie pour la douzaine de marcheurs avides d'histoire locale et d'oxygène. De l'avis de Jacques cette balade a été un vrai plaisir à accompagner grâce à l'enthousiasme et à l’intérêt manifestés par les participants. C'est un juste retour des choses étant donné la somme de travail qu'il a fourni. N'hésitez pas à aller sur www.louvetiere.fr > Randonner alentour > Les escapades> 23 pour retrouver l'ensemble de son texte.


 















La bataille de Bibracte

Eté 58 av. J.-C.

Les migrations helvètes

- 58 av. J.-C Les Helvètes, harcelés par les Germains, quittent leur pays en brûlant tout

- Ils se dirigent vers la Saintonge par Genua (Genève)

- Ils sont 368.000 dont 90.000 guerriers,( soit une colonne de 50 km).

- César décide d'intervenir rapidement :

   - Il craint de favoriser une révolte des populations locales

   - l'abandon de l'actuelle Suisse ouvrirait ce territoire aux Germains.

 les Helvètes parviennent sur le sol des Éduens  « amis et alliés du peuple romain »,

Ils demandent à César d'intervenir

- L'expédition militaire est motivée par les ambitions politiques de César (base de conquête de la Gaule)

 La bataille

- Après plusieurs accrochages

- Un affrontement plus conséquent 4.000 Romains et alliés à 500 Helvètes en sortirent victorieux.

- Les  Eduens alliés de Rome font à cette occasion preuve d'un soutien plutôt mitigé vis-à-vis de César

- Romains et Eduens se dirigent vers Bibracte, pour y chercher des vivres

- Les Helvètes rebroussent chemin et attaquent.

- César gagne une hauteur de Montmort avec 51.000 hommes dont une cavalerie auxiliaire gauloise.

- 90.000 combattants Helvètes et alliés montent à l'assaut de la position romaine

-  la bataille se déroula en trois temps.

- Les Helvètes repoussent la cavalerie romaine, essentiellement composées d'auxiliaires.

- les légionnaires contiennent l'assaut adverse grâce à plusieurs volées de pila avant de repousser les Helvètes.

- Boïens et Tulinges, alliés aux Helvètes (15.000 selon César) engagent les Romains sur leur flanc droit

- Les Romains percent les lignes Hevètes

- Capture du train de bagages. Egorgement des femmes et enfants

- Capitulation des Helvètes.

- 238.000 Helvètes sont massacrés

- « Clémence de César » : 130.000 Helvètes sont renvoyés chez eux pour contenir les Germains. 110.000 à l’arrivée (sur 368.000 partis).

- Etant sur place, César, commence la conquête de la Gaule (Alésia se situe en -52)

 Références sur : www.louvetiere.fr > Randonner alentour > Les escapades> 23

 

 

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 - Boïens et Tulinges, alliés aux Helvètes ( 15.000 selon César)  engagent les Romains sur leur flanc droit.

 

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Le château de Montmort

La construction d’un château aurait pu commencer sous le règne d’Hughes Capet (940 - 996).

De plus, la construction d’une chapelle castrale (XI° siècle), dédié à Saint Bonnet, dans l’enceinte du château conforte la date d’origine.

Situation stratégique : Pendant la succession de Charlemagne (990) : Frontière entre la France et le royaume de Bourgogne. Sous Philippe le Hardy : Au sud et à l’ouest du Duché de Bourgogne (1342), frontières avec le Comté du Forez, le Comté de Nevers, le Conté de Charolles et la proximité du Duché de Bourbon.

Au relevé cadastrale de 1838, le château conservait des vestiges encore impressionnants qui permettaient d’en reconstituer le plan en quadrilatère, flanqué de trois tours cylindriques aux angles Nord-est, nord-ouest, et sud-est, le donjon carré.

C’est dans le cours du XIX° siècle que furent abattus, par leur propriétaire, tours et remparts « d’une épaisseur considérable » ; il ne subsista plus, du vieux château, que la tour sud-est. L’église, elle, avait été sauvegardée. 

Les légendes : Le souterrain, qui selon certains, irait de Montmort à La Boulaye et le Veau d’or, qui serait, selon la rumeur, caché ou enfouis dans l’enceinte du château.

L’église

L’église actuelle en partie romane (XI° siècle), se trouvait dans l’enceinte de la basse cour du château. Elle était de la moitié du bâtiment actuel.

On y découvre de curieuses petites sculptures et, notamment sur un pilier ancien, une chimère qui n’est pas sans rappeler la Marie-Morgane des bretons !

Sous le porche, le Banc de Miséricorde où, quiconque s’y perchait était à l’abri de toutes poursuites ... à condition de ne pas en descendre !

L’Arroux

Affluent de la rive droite de la Loire, né dans l'étang de Muisson, près d'Arnay-le-Duc en Côte-d'Or. Il alimente les premiers biefs du canal latéral à la Loire à partir de Gueugnon par une « rigole », navigable jusqu’en 1954. On lançait autrefois à Etang du « bois perdu » dans la rivière à destination de la Loire.

Son cours est très irrégulier.

La découverte de traces d’un port à Autun accrédite l’hypothèse de la navigabilité de l’Arroux à l’époque romaine, confortée par la présence de vestiges (marbres de Diou) difficilement transportables par voie de terre.

Un projet de canaliser l’Arroux jusqu’à Autun a été approuvé en 1778, l’adjudication a capoté suite à des manœuvres douteuses (déjà). Seule la « rigole » a été réalisée en 1874 pour les besoins des industries de Gueugnon.



 



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