14 novembre, marche douce à St Sernin

Ce jeudi 14 novembre nous sommes partis à 14 personnes, sous un ciel nuageux, mais sans pluie.
Depuis le City stade, nous prenons la direction de la zone humide dite de La Fontaine Sainte, peu connue et appréciée de nos marcheurs. Il est crucial de protéger cette zone para tourbeuse qui constitue une réserve d’eau et possède un panneau répertoriant des plantes typiques de ces milieux. Trois chevaux de race Konik Polski particulièrement rustiques participent à l’entretien des abords du site. Après un petit détour sur la passerelle qui nous a menés au centre de cet endroit, nous reprenons la route en direction des Grandes Pièces et afin d’éviter la route goudronnée, nous empruntons les chemins forestiers du bois des Revirons.
Malheureusement il nous faut reprendre la route goudronnée en direction du bourg de St Sernin et de son prieuré qui s’est développé au XIème siècle. Un monastère est créé. C’est à ce moment que le village prend le nom qu’on lui connaît aujourd’hui. Saint-Sernin-du-Bois tire son nom de Saint Saturnin, premier évêque de Toulouse au IIIème siècle. Le concernant, il est difficile de dissocier ce qui relève de l’histoire et des croyances populaires. En 250, refusant d’honorer l’empereur suite à la demande de prêtres païens, il fut sacrifié, attaché à un taureau. La légende raconte que le taureau, lâché depuis le Capitole traîna derrière lui l’évêque qui mourut déchiqueté. Il fut ensuite inhumé à l’endroit où sa dépouille fut retrouvée, de manière suffisamment profonde pour que les païens ne puissent pas profaner sa sépulture. Au XIVème siècle, devant l’insécurité des temps (peste, famine, guerre de cent ans), le prieuré se fortifie, la tour ronde de l’angle et le donjon sont édifiés après 1350. Le rez de chaussée du prieuré, après avoir accueilli un marchand de vins en 1985 est transformé en restaurant en 1987. Quant à la tour, place « Salignac Fénelon » qui abrite le musée de René Rochette, d’importants travaux de sauvegarde entrepris dès 1980 avec la reconstruction des différents niveaux, l’ont rendue un important lieu de vie du village.

  Avant d’arriver dans le bourg, nous avons pu admirer le panorama de la vallée de la Dheune ainsi que les monts de Vaux. Malgré tous nos efforts, il a été impossible de distinguer le Mont Blanc.
Nous terminons la balade par le tour de l’étang, bien rempli en cette saison. Le barrage construit entre 1917 et 1922 a été inauguré officiellement en 2024, soit 100 ans plus tard suite à d’importants travaux de remise en état.
Temps agréable pour cette petite marche… douce à très douce.

 

Le groupe au départ à proximité du terrain de sports de St Sernin

Panneau didactique. Nous aurions aimé pouvoir lire quelques informations.

Pas de chasseur en poste sur ce mirador.

A l'intérieur de la Tour, un musée du patrimoine local. 




10 novembre, Balade dans la brume

 « Purée » ! Cette exclamation d’un participant au sortir de sa voiture n’avait rien à voir avec son repas de midi mais c’était un véritable cri de désespoir causé par le brouillard qui allait gâcher le plaisir de découvrir les chaudes couleurs des paysages d’automne. 16 personnes se retrouvent au départ pour une marche de 10 km à Essertenne avec peu de dénivelé, baptisée "les Quatre Vents". Ce n’est pas mal pour une veille de 11 novembre permettant de profiter d’un W.E. prolongé.

C'est parti en direction du « lieu-dit » la Dheune sous cette brume désagréable qui ne décourage pourtant pas nos adhérents. Sur le papier est indiquée une église romane que je n'ai pas trouvée et pourtant ce n'est pas faute de l'avoir cherchée lors de la reconnaissance.

Nous quittons la route goudronnée pour un chemin agricole qui nous mène à la ferme des Quatre Vents située, comme vous l’imaginez, sur une butte bien dégagée. En contre bas du chemin nous distinguons la voie de chemin de fer ; en arrière-plan nous devinons sous le brouillard le canal du Centre. Nous traversons la ferme, admirés par des moutons je suppose de race shetland. Nous continuons sur une petite route goudronnée conduisant au hameau "Les Taches". Nous passons devant la Croix Bouchat (calvaire). Aux Taches nous longeons un chemin où des rochers faisant penser à des menhirs sont alignés. Nous traversons la départementale D984 pour suivre la rue des Pelletiers qui forme une boucle avec un retour sur la D984 que nous retraversons. Aux Pelletiers un bruit attire notre attention, ce sont des oies qui, derrière leur grillage nous acclament. C’est ce que nous préférons croire plutôt que de les imaginer en train de nous lancer des insultes.  Nous traversons la départementale pour rejoindre la place de l'église d'Essertenne où, comme à l'habitude, nous partageons des gâteaux sortis du coffre.

Malgré le brouillard de plus en plus dense en cette fin de journée, nous sommes ravis à défaut d’avoir pu le vérifier d’apprendre qu’Essertenne contemple la vallée de la Dheune et les vignobles du Couchois. Le but, c’était quand-même d’admirer leurs couleurs chatoyantes.

Ce village pittoresque s'est construit autour de son église au milieu du 12ème siècle non loin du Lac de Montaubry.

J'ai hésité à écrire le texte en gris !

A 2 mètres, on distinguait bien les couleurs.

 

On voyait de moins en moins bien.



31 octobre : marche relativement douce à St Sernin du Bois

 

Le Rendez-vous est fixé au parking des randonnées au-dessus du cimetière à Saint Sernin du Bois. Nous sommes 14 adhérents à prendre le départ ce qui n’est pas mal pour une veille de Toussaint et malgré la présence d’un brouillard persistant depuis plusieurs jours. Nous prenons la direction du Château. La Tour qui le domine et le barrage en contrebas enfin inauguré après cent ans d’existence donnent au bourg un cachet qu’on ne se lasse pas d’admirer. Nous continuons en direction de la Croix en empruntant un petit « crapuchot » qui nous sert d’échauffement. A la Croix, nous sommes au point haut de la rando et après un dernier coup d’œil au village en contrebas, nous prenons la direction de Bouvier par le sentier des Bruyères qui passe aux anciennes carrières de granit. Elles ont servi à la construction de la Mairie du Creusot mais également à la fabrication de pavés pour Paris. Ils ont été utilisés pour la construction de barricades lors des événements de mai 1968 et également de projectiles. Un manifestant, étudiant creusotin alors à Paris en a même ramené un chez lui en souvenir. Nous dévalons en direction de l'étang du Mesvrin par une petite route goudronnée pas très passagère. Parvenus à l'étang nous tombons en arrêt devant un panneau. Il nous explique que les premières forges ont été construites en ce lieu bien avant le développement des usines Schneider. A Gamay nous visitons la chapelle Saint Plotot. Elle témoigne du culte des saints guérisseurs Saint Protais et Saint Gervais, devenus Saint Plotot et Saint Freluchot dans le langage populaire.  Lors de ma reconnaissance lundi 28 octobre j'ai rencontré Gilbert Brochot, érudit de l’histoire locale qui nous a gentiment ouvert les portes de la Chapelle pour notre visite. Nous remontons par la petite route goudronnée de Gamay le Haut d'où nous rejoignons le parking derrière le cimetière. La troupe se quitte ravie de cette sortie sous la brume, malgré le dénivelé un peu rude  pour une marche douce à certains endroits. 


                                  Une partie du groupe et l'accompagnateur.

                                    Pas pratique l'accès à la chambre d'amis.
 
                             Saint Sernin, son étang et sa tour  dans la brume.

                                     La petite chapelle dédiée à Saint Plotot.

 

Marche à Chassey le Camp

 Nous étions 8 Amuriens plus une future adhérente.

Le circuit relativement court se déroulait sur le plateau tubulaire qui a donné son nom à une forme de culture néolithique.

Nous avons profité du vaste panorama qui s’offrait aux regards et pris le temps de lire les panneaux didactiques. Le soleil était de la partie nous apportant du baume au cœur après les périodes pluvieuses précédentes. En outre, la vigne a commencé de revêtir sa parure automnale.

Nous retournons au village par la route avec deux petits arrêts à proximité de l’église et devant l’auberge du Camp Romain pour découvrir les menus.

Arrivés aux voitures nous dégustons gâteau au citron, petits fours, galettes au sucre, le tout arrosé de cidre.

Cette marche est à refaire en 2025 avec un guide. Il n’était pas libre hier.  

Mante religieuse.

Le groupe moins la photographe.

Pour bien comprendre le paysage.
 
Lecture attentive.

Panneaux didactiques

Panorama.

Réconfort à l'arrivée.