29 janvier, marche nordique polaire.

Nous étions 18 au départ grâce au renfort de 3 curieux, prêts à découvrir la marche nordique façon AMUR ! Marche nordique ? Non, c’était plutôt marche polaire ce samedi 29 janvier… Arrivés avec quelques frayeurs (route verglacée!) à la croix de Montriond, l’échauffement des muscles était indispensable. Même le chemin avait tout de la patinoire ce qui provoqua quelques craintes... Oui, certaines marcheuses ont une vraie compétence pour les cabrioles Paysage magnifique bordant le chemin, sapins couverts d’argent scintillant, le tout dans une enveloppe cotonneuse… Silence de la nature endormie, engourdie … Bon, question silence, dans le groupe des marcheurs, il n’en pas été question, vous vous en doutez ! Rythme bien soutenu, efforts pour parfaire le geste... Le « coach » veillait ! A mi-chemin, petit arrêt pour quelques exercices de renforcement musculaire bien venus ( lol!) et un petit jeu, histoire de tester réflexes et rapidité. Nos passons devant l’étang de Vauvillard malheureusement en basses eaux et gravissons la petite grimpette qui nous permettra d’apercevoir une Charolaise protégée par un beau manteau de fourrure écossaise … la preuve qu’il faisait froid ! Sur le chemin du retour, réminiscence de notre enfance, période où on savait encore trottiner mais on a bien perdu. Passage dans la forêt magique où sûrement quelques druides œuvraient il y a bien longtemps. La cabane apparaît, les sourires éclairent tous les visages sachant l’échéance de la balade et la promesse d’un moment de convivialité. Merci à notre dentellière du Puy pour sa délicate attention… et à notre Morvandelle, auteure d’une savoureuse galette. Nous garderons un beau souvenir de cette matinée glaciale mais tellement féerique.

 
CR rédigé par : Pascal 



Croix de Montriond.

Le groupe important.

Paysage argenté.


Ecossaise en Charolais.




Pose de piquets.

La Commune de Broye nous a attribué une subvention qui nous permet de concrétiser la mise en place de 3 nouveaux panneaux sur le circuit de La Louvetière.
Voici plus d'un an que les textes et les illustrations sont prêts mais, covid oblige, nous avons été coupés dans notre élan.
Aujourd'hui, 3 chemineaux et une cheminelle très impliqués dans le projet  ont choisi les emplacements les mieux adaptés pour illustrer les thèmes retenus que nous vous dévoilerons en temps voulu. Un "homme de peine" enfonce chaque piquet au centimètre près, guidé et conseillé par les "techniciens" qui ont choisi à l'unanimité l'emplacement adéquat. C'est lui que nous mettons en valeur grâce aux photos qui illustrent ce reportage.




 

Marche du 23 janvier par "La Belle Idée".

Oh la Belle idée !
Merci et bravo Catherine pour ce titre d'affiche car (outre le lieu-dit) c'était vraiment une belle idée ! 
Une météo parfaite et qui dit soleil radieux dit randonneurs heureux. Et heureux ils l'étaient les 11 randonneurs arrivés les uns après les autres, le combo présidentiel remplaçant la 4L restée bien au chaud
Après avoir enfilé l'équipement de saison, nous voilà partis à travers le verger communal puis l'ancienne voie romaine Autun/Mâcon pour rejoindre le Menhir des Caillots. Nous empruntons le chemin de la Camuzelle direction l'allée des chevaux avec une vue superbe sur le château de Brandon. Cette allée est longue, un peu boueuse par endroits mais le terrain est plat et le soleil par moments nous procure une douceur digne d'un début de printemps. 
Nous arrivons au carrefour des Ripards puis empruntons le chemin des Coups de fer afin de rejoindre le Bois de la Tour. Un panneau ''chasse en cours'' nous interpelle mais un aimable chasseur nous laisse passer sans problème, la fin de la chasse approchant. 
Après la Gravetière, de retour sur la route, nous prenons la direction des Grandes pièces, les Riaux Pornot et à travers bois nous arrivons à la Belle idée. Le retour se fait tranquillement à nouveau par le chemin de la Camuzelle et les Caillots. 
Une rando AMUR ne serait pas ce qu'elle est sans la convivialité, la bonne humeur, et surtout le plaisir de partager. Et partager ça nous savons très bien faire au vu du nombre de douceurs qui sont sorties des coffres de voiture, le tout accompagné d'un excellent thé.  
En résumé, c'était un bel après-midi ensoleillé dans le ciel et dans nos coeurs comme on aimerait en avoir plus souvent

















Marche nordique du 22 janvier

L’Epousée...1, 2, 3...17, nous étions 17 ce matin, bien décidés à batailler sur le circuit proposé ! Après la séance d’échauffement (bienvenue par ce froid glacial !), nous nous élançons sur la sommière du Marquisat. Le chemin empierré n’est pas des plus agréables, surtout en période de gel. Première étape au cours de laquelle, nous échangerons avec quelques chasseurs afin de les prévenir de notre passage prochain dans leur zone de chasse. Simple précaution mais qui a satisfait tous les protagonistes ... Premier arrêt au croisement sur la sommiere reliant la maison forestière de Montromble à l’étang du Martinet . Le temps d’une première hydratation et nous voilà repartis sur le GR descendant sur Maison Loye. Première scission du groupe proposée par l’animateur afin de permettre aux «gazelles» de s’exprimer ! Au passage, il était impossible de ne pas prendre la photo de groupe entre les pattes de la girafe !! Nous reprenons la direction de la maison de chasse du Marquisat, puis nous nous enfonçons sur une sommière enherbée qui nous emmènera jusqu’à l’allée de l’Epousée, via le lieu-dit de Château Pigenat ... le passage à travers une zone humide, voire même très humide, laissera sûrement des souvenirs impérissables aux nordiques !!! L’arrivée sur l’allée a été pour certains, presque une délivrance!(lol). Encore quelques kilomètres, tantôt sur le goudron, tantôt en forêt et nous revenons à notre point de départ ... 14km parcourus à un rythme soutenu... oui, le groupe a bien progressé.! Cependant, il nous faudra tirer des leçons de cette journée ... un groupe nombreux ...un groupe hétérogène ... des attentes différentes de la part des participants. Des solutions seront donc proposées au prochain rdv afin de conserver la cohésion et la bonne humeur qui étaient la force des nordiques d’AMUR. 
Compte rendu rédigé par Pascal H. 

Le parcours.

Le groupe.

En forêt sur une allée bien humide .



Marche douce à Marmagne.

 Nous partîmes 15 du stade du Chambon, mais par un prompt renfort nous nous retrouvâmes 22 en arrivant sur la route de la Croix Blanchot. Ce pitoyable plagiat inspiré par un court extrait du Cid (1) tient-il en haleine votre curiosité ? L’explication est simple ; 5 âmes en peine qui n’ont pas trouvé le complexe sportif, lasses d’errer dans le village désert sont regroupées devant la salle réservée aux associations et un couple bien informé sait que la randonnée passera devant leur habitation. Notre groupe augmente à chaque sortie. Toutes activités confondues, nous sommes maintenant 71 adhérents à AMUR, un chiffre égalant presque nos statistiques d’avant covid. Nous empruntons maintenant un chemin plat mais boueux ce qui n’a rien d’anormal en cette saison. Il est bordé de quelques chênes majestueux, véritables transmetteurs d’ondes bénéfiques et énergisantes pour qui étreint leurs troncs rugueux. D’autres arbres dévoilent leur squelette torturé par les intempéries ou la main de l’homme. Un ruisseau coupe le parcours. Une passerelle en bois conçue il y a une vingtaine d’années lors du regain d’intérêt pour la randonnée évite les bains de pied. Nous ne prendrons pas une photo du petit oratoire, vestige restauré de la chapelle du hameau de Saint Sulpice, nous l’avons mitraillé des dizaines de fois. La chapelle était autrefois beaucoup plus considérable mais elle fut mise à sac pendant la Révolution car des fidèles y venaient en cachette entendre la messe depuis Broye. Catherine saisit sur son téléphone une plaque explicative. Le hameau de Saint Sulpice était jadis un véritable village situé à proximité d’une butte de défense gallo-romaine et du château des Peaudoie. L’origine de Marmagne (Marmanica en 873-876) dériverait de Marcomania dont le nom rappellerait l’installation sur les bords du Mesvrin d’une colonie de Marcomans, barbares originaires de la région du Main en Allemagne. (Roland Niaux, notes sur l’histoire de Marmagne). Marmagne est également un nom de famille pour 2169 porteurs de ce nom surtout dans l’Yonne et le Loiret. Nous prenons de la hauteur. Les haies basses taillées mécaniquement annuellement remplacent les bouchures plessées rabattues tous les 10 ou 15 ans. Plus loin, nous dominons la vallée du Mesvrin, les villages de Marmagne et Saint Symphorien. A l’arrière-plan la Certenue occupe l’horizon. Nous voyons plus d’animaux que d’humains. Un cheval s’approche. Vient-il nous saluer ou se faire admirer ? Un chien podologue ausculte consciencieusement nos pieds. Il ne nous révélera pas son diagnostic. Nous intriguons un chat immobile au regard énigmatique. Des coqs se défient en coqueriquant à qui mieux mieux pour affirmer leur suprématie sur l’ensemble du poulailler. Nous longeons un court instant la départementale que nous quittons avec soulagement pour suivre un sentier propre et plat qui longe le Mesvrin. Il nous amènera à notre point de départ. Nous traversons la rivière sur une passerelle métallique. Leur modestie dut-elle en souffrir, nous rappellerons que c’est de cette base que Jacques et Marie-Thérèse entreprirent en leurs vertes années une descente à canoë qui les conduisit jusqu’à Nantes où ils reçurent un accueil officiel du Maire de cette ville. Il n’y a ni boissons ni gâteaux à l’arrivée mais des au-revoir chaleureux qui comblent notre soif d’affection.
(1) Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. (Corneille, Le Cid)



















Dimanche 9 janvier2022

Une nouvelle activité rando à AMUR : l'aquaboue
Deuxième tentative réussie de la Randonnée de La Noue et la Fallourde déjà proposée par Jacques le 28 novembre et annulée pour cause de mauvais temps. Sans doute serait-il plus juste de parler de la rand’eau des étangs de la Noue, de la Fallourde, des mares et autres flaques agrémentant les chemins. Le ciel et l’atmosphère ne sont pas bien folichons ce dimanche pourtant nous sommes 6 enthousiastes au départ du circuit de 8 km. Dès les premiers pas sur le chemin de la Conduite Schneider du Haut-Rançon, nous avons un aperçu édifiant de ce qui nous attend : que d’eau, que d’eau ! Pas sur nos têtes mais à nos pieds. On patauge, on glisse, on plonge dans la boue, on franchit les flaques comme on peut, on fait des dérapages (incontrôlés) mais on avance dans la bonne humeur. Le Rançon dans son vallon a pris des allures de torrent de montagne. Après le réservoir du Haut-Rançon et une traversée de haute volée du ruisseau de la Noue, nous remontons le GR 137 jusqu’aux anciennes carrières du plateau, la nationale et l’étang de la Noue où des cygnes blancs, à tour de rôle, jouent au culbuto, les fesses en l’air. Après quelques mètres au sec sur le goudron, nous voilà repartis à éviter la gadoue et les trous d’eau jusqu’à l’étang de la Fallourde. Puis c’est le château d’eau et la Fontaine Grillot. Nous avons bientôt bouclé la boucle. Bientôt ? Non ! L’ancien tracé du GR 137 qui nous ramène au Brizotin n’est qu’une succession de mares plus larges et piégeuses les unes que les autres. Il nous faut ruser pour arriver à nos fins et à la boisson revigorante qui nous attend à l’arrivée. Pour conclure, rand’eau réussie, excellente ambiance et preuve est faite qu’un amurien accepte sans jamais rechigner les pires conditions sans soumettre le guide au châtiment du goudron et des plumes.
Pour en savoir plus : N’hésitez pas à faire un tour sur le site de la Louvetière, rubrique Randonner alentour, escapade 7 Les sources du Rançon.