Trois nouveaux panneaux sur le circuit de découvertes de La Louvetière.

Depuis le temps que nous en parlions ! 
Le tracé manquait d'informations entre les Vernes de Lyre et les Périzans. Nous avions noté deux centres d'intérêt susceptibles de justifier la création de panneaux : 
D'une part, le long du chemin, une grande variété de fougères dont certaines inhabituelles sur notre type de sol… 
D'autre part, une ruine ancrée dans les mémoires comme "la Maison du Chinois", une énigme pour les habitants actuels du village. 
Un troisième panneau s'imposait pour inciter les marcheurs à découvrir sur le site d'AMUR (http://www.louvetiere.fr) ou à l'épicerie de Broye le résultat des recherches de Jacques sur l'habitat, les activités humaines et l'aspect paysager de la zone comprise entre les Vernes de Lyre et la Gravetière aux alentours des années 1850. 
Il a fallu quatre ans pour rassembler les informations, mettre en forme la présentation, chercher des financements, rester motivés en période de covid et enfin mettre en place les panneaux. 
Si Brigitte, Jacques et Daniel ont été les éléments moteurs, ils ont pu bénéficier des connaissances de membres de la Société d'histoire naturelle du Creusot, avoir accès aux archives de l'écomusée du Creusot et aux archives départementales de Saône et Loire. Nous avons également pu puiser dans des ouvrages d'histoire locale. Des conseillers municipaux se sont également investis et la Commune a apporté une aide matérielle et financière. 







Un dimanche sur le Haut-Folin.

Un dimanche sur le Haut Folin… Sur le parking P3 du pré de Massé, seules les voitures amuriennes étaient présentes et à l’heure ! Bien sûr, le temps incertain avait dû contrarier d’autres randonneurs ! 10 H, le groupe, 19 personnes, se met en chemin pour parcourir les 17 kms annoncés. Le sentier emprunté, au milieu des mousses et des myrtilles, donne déjà une idée de la végétation que nous allons rencontrer ...Le premier balisage rencontré est celui de la boucle du Roy sur l’allée forestière de la Rosée. Ce n’est pas très agréable de progresser sur ce chemin caillouteux; d’ailleurs une chute ne tarde pas à arriver heureusement sans gravité. Nous progressons en direction des Carnés en utilisant un petit chemin de traverse avant de débarquer sur une autre allée forestière. Désolation de voir les reliques de cette forêt de résineux dévastée par la maladie … Notre premier arrêt remarquable se fera au gué de la cascade des Joies ! Oui, il va falloir se mouiller un peu … Des marcheuses averties avaient eu l’idée de s’équiper de sacs en plastique en guise de couvre chaussures ...heureuse initiative ! Cet endroit mérite vraiment le détour … Nous reprenons notre progression par une montée ardue ! Tout en haut la récompense … magnifique vue sur le Morvan côté Arleuf, l’étang du chatelet, etc ! Il est midi, la faim commence à se faire sentir, le soleil toujours ardent se manifeste. Il est temps de trouver l’endroit idéal pour se restaurer : ce sera au passage du Pichu, le long du ruisseau ! Repas bienvenu, partagé (merci à celles qui avaient prévu la boisson bourguignonne et ses accompagnements )… Même les moustiques se sont réjouis de notre présence ! Je crois que le franchissement du ruisseau de Préperny laissera d’excellents souvenirs aux participants … on vous racontera plus tard ! L’étang de Préperny faisait partie de nos points de passage : nous arrivons après une petite grimpette … nous tombons sous le charme de ce lieu … calme … beau ...enchanteur ! Je pense que certains y seraient bien restés le temps d’une sieste !!! Nous nous retournons ; le pylône rouge et blanc du relais se dresse, majestueux. Eh oui, il va falloir grimper à nouveau pour venir se mesurer à lui … Nous arrivés sur la place, il n’y a pas âme qui vive ! Le site n’est plus habité. Nous savons aussi que nos efforts à fournir sont presque terminés … les gourdes, elles aussi, sont presque vides … 1 litre d’eau, c’était vraiment le minimum qu’il fallait transporter dans celle aventure ! La descente du retour est périlleuse … le dernier orage avait raviné le chemin, laissant de nombreuses pierres qui auraient pu entraîner des chutes… ce ne fut pas le cas ! Encore quelques kilomètres à travers la forêt de résineux embaumée par les écorces surchauffées et nous apercevons le parking … C’est déjà fini ? AMUR n’a pas failli à sa réputation … les bâtons de marche à peine déposés les coffres s’ouvrent laissant apparaître une kyrielle de pâtisseries diverses et toutes excellentes ! Martin nous a même fait déguster une boisson sans alcool : du sirop de sureau topissime ! Merci à tous les participantes et participants pour leur bonne humeur qui a contribué à la réussite de cette journée… 
CR rédigé par Pascal. 




                       








"Marche à l'ombre !"

Marche douce à Uchon. 
La marche dans la forêt des Feuillies a été annulée, l’accompagnateur s’étant désisté. Une marche à Uchon a été improvisée pour pallier ce forfait. Choix judicieux par cette température anormalement élevée. Tout y était pour une randonnée douce réussie, une distance modeste, un dénivelé de seulement 78 m et surtout un parcours ombragé. Nous sommes 11 au départ sur le parking des Rochers du Carnaval. 
Vous n’aurez ni le texte, ni le son mais les images en vous délectant du magnifique diaporama de Catherine. 
Comment passer devant l’auberge sans se laisser tenter par une boisson fraîche ? Nous avons dérogé à la frugalité de mise lors des marches douces.
 Mais tout le monde n’emporte pas son porte-monnaie en rando. La solidarité a joué à fond, chacun a pu se désaltérer suite au lancement d’un prêt sans intérêt pour les démunis.





















 

Parc des Combes en marche toute douce

Une malencontreuse averse a freiné les ardeurs des "extra-doux" marcheurs. Ils ne sont que quatre. Dommage car à peine dix minutes après le départ la pluie a cessé définitivement.
Le cahier des charges a été respecté : à peine quatre kilomètres, un dénivelé très faible et deux pauses.
Au cours de celles-ci, Michelle nous a tout d'abord régalés avec un texte humoristique, tout en finesse, de François Morel sur une escapade secrète de notre Président avide d'un peu de liberté. Au deuxième arrêt, Daniel a lu le compte-rendu de la mésaventure d'un enfant envoûté par une envie irrésistible de cueillir des fleurs de glais, évoquée dans un texte de Frédéric Mistral, écrivain et lexicographe français provençal de langue d'oc, né le 8 septembre 1830 à Maillane, où il est mort le 25 mars 1914.  Rien de sportif dans ce type de randonnée, seulement un moment de détente et de bien-être. 



 

 

8 mai, Grand tour d'Uchon.

RDV à la mairie d'Uchon pour une reconnaissance du grand circuit proposé en septembre pour les " Rocs d'Uchon".
Nous somme huit. Jacques Lejeune et moi-même menons cette marche sous le soleil. 
Départ 10h00 de la Mairie. Nous descendons le long de la mairie jusqu'à l'Oratoire où nous empruntons une route goudronnée direction les Josserands. Là pas de difficultés, que de la descente. Attirés par leurs odeurs printanières, nous admirons les genets en fleurs et d'autres petites fleurs des prés. Des paysages magnifiques nous conduisent à l'ancien Moulin d'Aizy. Nous passons devant une grange. Une ancienne pompe à essence, une vielle Peugeot 403 attirent notre attention. En passant devant l'étang d'Aisy, magnifique, nous bifurquons à droite en direction des Bois de Champignolle ; le dénivelé augmente, on entend les mouches voler, enfin la montée terminée nous faisons une halte rafraichissante en admirant le paysage du Mont Rousseau, nous rejoignons le château de Champignolle, nous offrant une petite collation devant les grilles.
 Allez, direction la Tagnière où une pause déjeuner à l'ombre sur le GR 131, nous permet de reprendre des forces. Nous repartons sachant qu'une partie avec un bon dénivelé positif nous attend pour atteindre les Rochers du Carnaval en passant tout près du rocher sur lequel le diable a laissé la trace de ses griffes, mais c’est une autre histoire. Sur le chemin, Jacques nous dit qu'un sigle bizarre est inscrit sur un rocher. Nous nous y rendons, effectivement un cercle avec une espèce de casque romain et une date sont incrustés dans la roche, mystère? Aux rochers du Carnaval nous empruntons le Chemin du Facteur, descendant fortement jusqu’à l'église d'Uchon. Certaines personnes râlent, détestant les descentes abruptes. Nous atteignons rapidement la Mairie, notre point de départ. Nous dégustons des gâteaux concoctés par Marie Thérèse et Magali sur une table, à l'ombre d'un châtaignier. Nous, les guides, recevons les félicitations des marcheurs pour ce beau parcours et ses paysages magnifiques.

Le circuit.

LE CARNAVAL : Facebook, Photo de Pierre Deloince




















 


Marche douce du 5 mai : changement d'itinéraire.

Ce n’était pas la marche douce prévue, l’accompagnatrice ayant dû se désister, victime d’une tendinite. Elle est cependant venue nous souhaiter une bonne balade et en responsable zélée des adhésions récupérer quelques informations auprès des nouveaux membres d’AMUR. 
La Mesvrienne fait partie de nos randonnées incontournables. Elle prendra la place de l’itinéraire initialement prévu à Etang sur Arroux. Nous la verrons sous un jour nouveau ; d’ordinaire, elle a plutôt lieu en hiver. C’est alors une nature en noir et blanc sur fond gris. Aujourd’hui elle est toute de vert vêtue, parsemée dans les prairies des boutons d’or des renoncules et tachée du jaune lumineux des genêts à balais qui occupent les terres en pente abandonnées par l’homme. 
Nous sommes 14 à nous retrouver au lieu de rendez-vous sur l’ancien plateau sportif du chef-lieu de canton qui aura servi en son temps aux épreuves du Brevet Sportif pour les candidats au Certificat d’études. L’épreuve sportive qui nous attend est relativement modeste : 6,800 km pour un dénivelé de 46 m à parcourir à une moyenne d’environ 3 km/heures car il faut être capable de parler en marchant donc ne pas être essoufflé. 
Nous longeons le ruisseau du Moulin qui interprète une mélodie pour galets pleine d’imprévus. Premier regroupement afin que tout le monde franchisse le petit pont qui nous permet d’emprunter un chemin de terre. Il est bordé de prairies occupées par un troupeau de charolaises surveillées par un taureau qui semble un peu trop s’intéresser à notre groupe et surtout aux deux chiens que nous devons rappeler pour les tenir en laisse. Bien dressés, ils sont obéissants. Il y a Dante, un vieillard pacifique de 14 ans et un jeune adolescent de 18 mois noir et blanc aux poils longs, joli comme tout mais dont je n’ai pas bien compris le nom : Snooky, je crois. 
Avoir 2 retraités du monde agricole dans notre groupe permet des échanges intéressants et instructifs que ce soit avec eux ou avec les exploitants rencontrés. Reviennent régulièrement les contraintes administratives pas toujours adaptées aux situations locales, les prix à la production et les incertitudes liées aux évolutions du climat. 
Les séquoias et les arbres majestueux de la propriété du Mousseau méritent notre admiration. Nous franchissons le Mesvrin. Dante adore l’eau. Son jeune confrère hésite un peu puis rejoint son aîné avec un enthousiasme grandissant. Il faut user d’autorité pour les décider à nous suivre à nouveau.
Nous abordons maintenant la partie la plus ennuyeuse du trajet. Nous devons suivre la D.61 très passagère sur 1 km. Les 2 Daniel revêtent leurs gilets de sécurité, l’un devant, l’autre derrière. Les marcheurs sont disciplinés et acceptent sans rechigner de marcher à gauche en file indienne sur le bas-côté de la route très enherbé sur une bonne longueur. Nous le déplorons. Les automobilistes croisés se déportent pour éviter le moindre incident. Merci à eux. 
Daniel nous a prévenus. Le sentier que nous prenons d’habitude pour rejoindre le chemin du Crôt au Chien est encombré de branchages fraîchement coupés. Cela nous oblige à faire 100 m de plus sur la départementale. De larges flaques rappellent qu’une averse est tombée il y a peu. Le ciel reste menaçant et le temps est lourd. Pourtant nous échapperons à la pluie. 
C’est à nouveau le goudron pour rejoindre le bourg de Mesvres. Une dernière halte est de rigueur près des ponts de Madame de Sévigné avant de rejoindre les voitures. Pas de pâtisserie à l’arrivée au-dessous de 10 km et de 4,5 km/h de moyenne. Soyons raisonnables.