Marche nordique sur les Clairs Chevaux à Saint Symphorien

Pour maintenir une constance dans la fréquence des marches nordiques , celle de la semaine était le mardi. Six personnes présentes avec une météo plus que clémente, disons printanière.
Nous nous apprêtons à suivre un de nos circuits les plus classiques : Parking de la salle Beaucarnot, la Croix de la Messe, le Gouti, la Troche et retour par la Tour.
C'était sans compter sur un imprévu : les forestiers ont transformé le dessus du massif en champ de bataille rendant le parcours impraticable avant la descente sur la Troche, nous obligeant à modifier l'itinéraire et à descendre à travers bois. 
Décidément nous sommes habitués aux séquences Koh Lanta dans ce secteur. Il en faut plus que ça pour décourager nos "nordicwalkers" aguerris qui ont franchi les obstacles avec le sourire.
7,8 km au compteur en 2heures30, mais il les fallait bien.





Les Germenets.


Nous sommes 19, un chiffre conforme  au nombre de participants lors des marches douces. Guidés par Jacques nous allons arpenter la forêt  à partir de la maison du Chancal aux Germenets avec comme points d’intérêt l’étang Grillot, une borne épiscopale et la fontaine Bayard. Cette fontaine se présente  sous la forme d’une cavité dans une roche. Ce serait l’empreinte du sabot du cheval « Bayard » des quatre frères Aymon. Ce creux a la particularité de ne jamais être asséché. Mais soyez prudents, ne buvez surtout pas cette eau ; elle aurait des propriétés plus ou moins magiques. Personne dans le groupe n’a osé la goûter excepté Dante, la mascotte d’AMUR. Il n’y a pas eu  apparemment d’effet immédiat.












La Chanson des quatre fils Aymon, également intitulée Chanson de Renaud de Montauban en référence à son personnage principal, est à l'origine une chanson de geste issue du cycle carolingien. Jouée à la cour des seigneurs par les trouvères et les jongleurs, elle est transcrite dans la littérature médiévale à partir du XIIIe siècle. Cette histoire aux thèmes chevaleresques tient son nom de quatre preux nommés Aalard, Renaud, Richard et Guichard, fils du comte Aymon de Dordone. Renaud de Montauban en est le protagoniste, avec l'enchanteur et voleur Maugis, et le cheval-fée Bayard. Le récit raconte le conflit qui oppose les fils Aymon, vassaux de l'empereur Charlemagne, à ce dernier. Renaud tue Bertolai, neveu favori de Charlemagne, lors d'une partie d'échecs. L'empereur des Francs fait raser en représailles la forteresse des fils Aymon, Montessor, dans les Ardennes. Il les poursuit en Gascogne, où ils sont devenus maîtres de la forteresse de Montauban. Les fils Aymon restent loyaux, tandis que leur adversaire use souvent de traîtrise. Il leur tend un piège en les envoyant affronter, désarmés, plusieurs armées durant la bataille de Vaucouleurs. Roland et les douze Pairs de Charlemagne finissent par convaincre leur empereur de négocier la paix avec les fils Aymon. Charlemagne exige toutefois la remise du cheval Bayard et la réalisation d'un pèlerinage à Jérusalem par Renaud. Jeté dans la Meuse, le cheval parvient à s'enfuir dans la forêt ardennaise. La Chanson s'achève sur le martyre de Renaud, assassiné pendant la construction de la cathédrale de Cologne et sanctifié après sa mort. 


Le cheval Bayard est un cheval fée offert par Charlemagne à Renaud lors de son adoubement. L’animal a en particulier la capacité de modifier sa taille en fonction de la charge qu’il porte, ce qui explique qu’il peut supporter les 4 frères.

La Maison du Chancal.
Jean MERCIER dit « Le Chancal » est né en 1882 et est décédé aux Germenets en 1960. Braconnier réputé mais toujours sur ses gardes, il fournissait gibier issu de la forêt ou poisson capturé dans un des étangs de la région en fonction des demandes. Les tractations se réglaient souvent en buvant un canon de rouge près du poêle  ancien où un long morceau de bois tiré à travers un trou dans la porte se consumait peu à peu.

Uchon classique.


Nous avons hésité. Gardons-nous nos tenues d’automne ou sortons-nous des armoires les anoraks rangés à la fin du dernier hiver ?
La nature a choisi.  Les hêtres n’ont pas abandonné leur habit de gala mordoré alors que le sol disparaît sous une couverture de neige qu’elle rejettera dès que reviendront des températures plus clémentes. 
Nous sommes 12, 11 Amuriens et un invité, 6 femmes, 6 hommes, la parité sur ce point.
Parmi les Amuriens, 9 retraités et 2 actifs mais tous revendiquent un autre engagement dans la vie locale ou associative. La diversité vient de nos activités professionnelles actuelles ou passées ; six métiers différents sont représentés.
Outre les paysages, nous apprécions la qualité de la lumière, le calme et le plaisir de bavarder.
Comme d’habitude, nous terminons par quelques friandises qui émergent des coffres.