La Grotte de Mandrin.

Il en rêvait. Certains savaient où elle était mais ils n'en disaient rien. C'est tellement plus agréable de jouer les explorateurs plutôt que les touristes. Il l'a trouvée, il peut être fier ! Quel a été le rôle de son petit fils ? Déjà de veiller sur son grand-père ; escalader des rochers à son âge, ce n'est pas prudent et se glisser dans une entrée aussi étroite, c'est risquer d'être retrouvé momifié à la fin de l'hiver faute de pouvoir sortir. Il paraît que Mandrin n'y a jamais mis les pieds mais des membres de sa troupe ont bien pu y séjourner et en faire leur camp de base pour aller piller ici ou là. 
Jacques, nous t'accompagnerons volontiers pour profiter de ta découverte car, en réalité, nous connaissons bien des cavités rocheuses dans le Massif d'Uchon mais laquelle est la grotte de Mandrin ? Tu auras l'immense satisfaction de nous le faire savoir.




 

Les balcons de Saint Aubin


Les balcons de Saint Aubin

Le château de Gamay

Le château de Gamay fut construit vers la fin du XIIIème siècle, puis passa entre divers propriétaires avant d'être saisi et vendu en l'an III, quatorze habitants de la commune en entreprirent la démolition. L'édifice fut racheté à la fin du XIXème siècle par la famille de Chauvigny de Blot, qui en entreprit la restauration. L'édifice présente tous les caractères de la maison forte bourguignonne, type de demeure seigneuriale répandu surtout au XIIIème siècle, le donjon et peut-être le corps de logis, ont été bâtis à cette époque ; le corps de logis  semble avoir été remanié au XVème siècle lors de l'adjonction de l'aile basse, la tourelle d'escalier est un peu plus tardive : fin du XVème siècle ou début du XVIème siècle, le corps de logis à été très remanié à la fin du XVIIIème siècle, vendu comme bien national, le château fut transformé en ferme et les bâtiments hétérogènes situés de part et d'autre de la cour sont représentatifs de l'architecture rurale du XIXème siècle

Un peu de poésie

Le Saint-Aubin blanc porte une robe brodée de rayons de soleil. Toutes les nuances dorées apparaissent selon le cru et le millésime. Dans sa jeunesse, il associe des arômes de fleurs blanches, de silex, d'amande verte, de fleur d'oranger. Avec l'âge, il évoque la richesse : cire d'abeille et miel, pâte d'amande, ambre, cannelle. Un vin ferme et caressant, un peu pointu dans sa jeunesse, puis gras et complet, de haute noblesse. En rouge, grenat sombre ou carminé, il a les joues framboisées. Cassis, griottes, mûres rehaussées de notes d'épices, parfois de moka. La bouche est grasse, soyeuse avec en finale une belle vivacité. L'évolution le rend souple et chaleureux, sur une sensation persistante.

Saint Aubin

L’église
En empruntant les ruelles tortueuses de l'ancien village, le visiteur est surpris dans sa découverte de l'église par son extraordinaire complexité, reflet d'une construction par étapes. La partie ancienne à l'ouest date du Xème et XIème siècle. Cette église primitive comporte une tour de façade carrée surmontée d’un toit en bâtière.
La fontaine Canée
D’origine gallo-romaine. Alimentée par un aqueduc souterrain de hauteur d’homme à partir d’un puits en forme de pyramide situé au pied de la montagne.













  















Le Bois Saint Martin attire le monde.


Nous sommes 32, vous avez bien lu, alors que d’habitude nous sommes plutôt 23. Pas d’inversion de chiffres pour l’auteur du compte-rendu mais il y a des explications logiques à cette participation en hausse.
Nous sommes en période de petites vacances et les grands-parents sont de garde d’où la présence de toute une jeunesse. C’est le retour du beau temps, voilà qui explique le renfort de marcheurs que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Enfin, l’apparition discrète de quelques sacs nous fait penser que la perspective de cueillir des champignons  a pu en motiver quelques-uns.
Jacques guide. C’est une marche douce en forêt de feuillus mais l’absence de dénivelé génère une allure quasi normale. Ce n’est pas encore l’automne, la nature est toujours en tenue d’été pour quelque temps. Les pluies abondantes de  ces derniers jours n’ont pas encore réussi à effacer les méfaits de la sécheresse estivale et nous n’avons pratiquement pas à  faire de crochets pour éviter les bourbiers.
Les champignons sont bien là, surtout les lépiotes élevées ou coulemelles à déguster comme un steak mais ce sont les cèpes qui ont surtout la cote.
La balade n’est pas très longue. Elle se termine cependant de manière sportive. Nous coupons la départementale à la sortie d’un virage pour rejoindre les voitures. La circulation est assez dense. Heureusement Antoine, posté en amont, nous prévient du danger mais comme nous ne maîtrisons pas le langage des sourds-muets nous nous méprenons sur certains de ses gestes. Nous ne subirons pourtant pas le sort des grenouilles amoureuses que des jaloux écrasent aux abords de l’étang de la Noue chaque printemps. Peut-être qu’au printemps nous risquerions davantage ! 






















Montaubry au plus près.


Dimanche 20 octobre 2019
Le tour du Lac de Montaubry en quelques mots et quelques photos.
La météo annonçait un temps très maussade à ne pas mettre un randonneur dehors. Mais nous l’avons fait ce tour, sans une goutte de pluie, quelques rayons de soleil et une douce température. Nous étions quatre seulement mais quelle équipe ! Parties à 10h, arrivées à 14h,  nous avons parcouru une douzaine de kilomètres, longeant au plus près les rives du lac, chose aisée étant donné le très bas niveau de l‘eau. En chemin, nous avons pique-niqué à la guinguette des Patins,  croisé un écureuil beaucoup trop rapide pour figurer dans l’album photos, senti le parfum de la menthe, vu un cormoran noir en équilibre instable sur une bouée jaune, un héron et une aigrette blanche en vol, deux canards en phase de décollage, des coulemelles épanouies, deux coprins chevelus côte à côte, un tapis de mousserons, des saules argentés, un grand chêne solennel, des prairies humides et le miroitement fugace du soleil sur l’eau.
L’étang de Montaubry est situé juste en limite du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse en Saône-et-Loire sur les communes du Creusot et d’Ecuisses à 278 mètres d’altitude. Mis en service en 1861, sa digue de 135 mètres de long et 16,6 mètres de hauteur retient près de 4,35 Mm3 d’eau sur 91 hectares. L’étang récupère les eaux de petits ruisseaux affluents de la Dheune, sur un petit bassin versant de près de 16 km². Propriété des Voies Navigables de France, il alimente le canal du Centre. L’exploitation de la retenue en période estivale peut induire un marnage de l’ordre de 3 mètres. La profondeur maximale théorique de la retenue est de 15,2 mètres. Le temps de séjour des eaux n’est pas défini, dépendant de la pluviométrie alimentant les affluents intermittents, mais reste relativement élevé en rapport avec le volume de la retenue. Le bassin versant est essentiellement agricole et forestier. Ce lac possède trois anses, la queue des Coutots plutôt sauvage, la queue des Lavauts, protégée des vents dominants et la queue de Morande, la plus vaste. IL est classé en seconde catégorie piscicole, les navigations à voile et motorisée sont autorisées. Le plan d’eau est utilisé à des fins de loisirs tels que la pêche, la baignade, le ski nautique et le camping.