Marche nordique : les barrages du Rançon

6 marcheurs pour cette matinée frisquette au départ de Maison Loye avec comme parcours les barrages du Rançon et du Martinet et retour par le GR soit 9 km menés bon train.



L'occasion de constater la  sécheresse importante en ce début d'automne : pas la moindre trace d'humidité dans les sentiers et surtout baisse des niveaux d'eau dans les deux retenues .
 La nécessité de pluies automnales est plus que jamais indispensable.

Marche nordique : la saison sportive commence bien : 9 participant(e)s à Montcenis

Soleil, fraîcheur, météo idéale pour cette marche entre Montcenis et la route du Sautot via la Tour du Bost . 

Un aller-retour de 8 km ponctué d'exercices qui nous rappellent le souvenir de quelques muscles et articulations.

Une belle rencontre de percherons très sympathiques à mi-parcours.

La promesse d'une alimentation saine et beaucoup d'eau est temporairement oubliée, le temps de fêter l'anniversaire de Béatrice au retour.

Balades Vertes des Bizots au banc d'essai.


Nous sommes 9 au départ, place de l’église des Bizots, pour notre marche douce de ce jeudi 20 septembre.  Notre circuit, agrémenté de tables, bancs, panneaux informatifs,  fait partie des balades vertes inaugurées fin juin.
L’été et la chaleur jouent encore les prolongations. Le paysage, si verdoyant au printemps dernier, a pris des teintes de pain grillé, et l’absence de la passerelle promise sur la Bize ne pose aucun problème puisque le cours d’eau est quasiment à sec. Après la fromagerie de la Cruzille, nous descendons au Moulin des Joux, puis remontons vers le lieu-dit Les Rochettes pour rejoindre la route qui nous ramène au village.
En quelques mots :
6 km, dénivelé raisonnable, beaucoup de soleil et parfois le souffle d’une brise bienfaisante,  nombreuses pauses à l’ombre de grands chênes, 2 ou 3 figues  chapardées en passant et, comme à notre habitude, ambiance fort sympathique.
En quelques proverbes du monde:
Chacun aime l'arbre qui lui donne de l'ombre. (Russe)
L'ombre va là où veut le soleil. (Rom)
On sentira l'agrément de l'ombre en sortant des rayons du soleil. (Indien)
L'arbre qui ne fait pas de fruit du moins prête son ombre. (Provençal)
Quand on sait choisir un bel arbre, on manque rarement d'ombre. (Espagnol)
Quand tu vois l'ombre, l'homme n'est pas loin. (Espagnol)
L'ardeur du soleil fait mieux apprécier le plaisir d'être à l'ombre. (Indien)
Ne coupe pas l’arbre qui te donne de l’ombre. (Arabe)

























La randonnée en trois étapes d’AMUR.


La sortie de ce dimanche 16 septembre fut emblématique de la conception de la randonnée dans notre association.
Nous voici 23 sur la vaste place centrale de Saint Léger sous Beuvray. Nous formons un groupe suffisamment important pour susciter la curiosité des personnes que nous rencontrons et relativement modeste pour que chacun d’entre nous puisse échanger avec tous les participants.
Le ciel est bleu, la température idéale pour nous inciter à démarrer à bonne allure. Après un petit crochet pour éviter la départementale, nous gravissons la côte importante qui se termine à proximité de la Maison du Beuvray, ce havre de calme qui accueille de nombreux stages, en particulier de chant choral et de musique. Le temps de prendre une photo  du bourg, je suis distancé et pas question, comme dans les marches douces de recoller rapidement au groupe. Nous empruntons sur la droite juste  après la Maison du Beuvray un sentier boisé qui serpente sur les flancs de la Montagne de sous le Bois pour arriver à la ferme de Charconnet. Nous pourrions éviter 800 m de route goudronnée si la voie qui part à proximité du carrefour avec la RD 61 ne se terminait pas dans des prés. Nous voici de nouveau sur un chemin de terre mais au lieu de suivre comme au printemps dernier la pâture du Jour, nous obliquons à gauche dans la montagne du Point du Jour. Un homme, armé d’un croissant, nous préférons dire d’un vouge, coupe des ronces. Il prépare le terrain pour les battues à venir. La chasse a ouvert hier   C’est une connaissance de Daniel, notre maître à tous dans l’art de se servir de cet engin. Nous évitons le hameau de la Peux et faisons une halte au mont de Fer. Nous ne sommes pas tout à fait à mi-parcours mais l’endroit est agréable avec quelques rochers pour que les moins habiles puissent se relever facilement. La brioche de Marmagne connaît son succès habituel. Lors de la reconnaissance nous avions été séduits par le large chemin qui allait tout droit. D’ailleurs les premiers s’y engagent déjà. Non, il faut suivre le petit sentier à gauche. Nous sortons de la forêt. Le panorama est assez vaste et les prés bien jaunâtres. A la Pryelle, nous tournons si nettement à droite que nous avons l’impression de revenir sur nos pas. Nous nous engageons dans un vallon ombragé au fond duquel coule le ruisseau de Bussy que nous remontons jusqu’à l’étang de Poisson dit également des Gaulois. L’ancien moulin est transformé en gîte et seuls les clients peuvent profiter du rivage. Nous en sommes réduits à marcher sur le goudron qui commence à échauffer les chaussures. Soudain, nous sommes intrigués par une bizarrerie. Nous n’en croyons pas nos yeux mais cet arbre a bien été attaqué par des castors. La coupe est nette et le tronc ne tient plus que par un disque circulaire de quelques centimètres. La présence de ces constructeurs de barrage nous réjouit plutôt. Nous sommes tentés de faire le rapprochement  avec l'origine du mot Bibracte encore assez mal connue. Ce terme est sans doute issu du celtique *bibro- / *bebro- (bièvre, castor) suivi du suffixe collectif -akti (cf. irlandais, gallois aktā)
Nous avons parcouru 11 km et nous arrivons au hameau de Molnet dont certaines maisons se rénovent avec goût. Nous attaquons l’ultime côte qui doit nous ramener à Saint Léger. Nous supputons l’âge d’un châtaignier abattu mais nous n’avons pas le temps de compter les cercles de sa croissance d’autant que nous ne sommes plus qu’à quelques hectomètres des voitures, du pique-nique et de la fin de notre première étape, partie sportive de la journée. Nous avons parcouru 12,8 km, verdict annoncé par Noël.
Claudine nous attend. Quelques-uns nous quittent. D’autres arrivent. Dommage que les tables de pique-nique soient à deux extrémités de la place. Nous sommes obligés de nous scinder en deux groupes. Nous n’insisterons pas sur le repas, c’est comme d’habitude et comme d’habitude je peux remballer ma brioche qui vient de Leclerc. Il y a tellement mieux. Je peux me rattraper avec mon café que les convives déclarent excellents, par politesse ou par sincérité ?
Il nous faut songer à la deuxième étape qui nous conduira à la Pâture du Couvent, à mi-hauteur du Beuvray. C’est la partie artistique avec un concert de musique ancienne de très bonne qualité donné par ODO Ensemble (Claire Mérigoux au chant et Martin Bauer à la viole de gambe). C’est une manière originale de nous introduire dans cette période des 14 et 15èmes siècles qui correspond au début de l’existence du couvent des Cordeliers.
Nous sommes au bord d’un ancien plan d’eau recouvert par la végétation mais son vert soutenu témoigne de la présence de l’humidité.
Ces airs très doux, après la marche du matin, sont relaxants.
Une heure plus tard débute une troisième étape, historique celle-ci. C’est une visite-conférence par Patrice Beck, professeur honoraire en Histoire médiévale à l’université de Lille, responsable de la fouille du couvent. Malgré le soleil qui tape dur, nous tiendrons le coup jusqu’au bout car l’allocution nous tient en haleine mais comme souvent lorsqu’il y a abondance d’informations, j’aurai recours à internet pour résumer ce qui a été dit.

« La présence humaine sur le Mont Beuvray n'a pas cessé après Bibracte. Les recherches entreprises entre 1989 et 1998 sur la Pâture du Couvent en apportent de nouveaux et puissants témoignages qu’un ouvrage récent détaille et analyse. Sur les vestiges antiques abandonnés dans les premières décennies du 1er siècle, huit phases d'aménagements se succèdent ici, entre l'Antiquité tardive et la première moitié du XVIIIe siècle. Ce sont d'abord quelques traces fugaces mais certaines d'un ou deux bâtiments appuyés sur les ruines gallo-romaines et datables des 4-7èmes siècles. C'est ensuite, au XIIIe siècle, la construction en deux temps principaux des bâtiments d'une grosse ferme dépendant très vraisemblablement des Bénédictins d'Autun qui exploitent alors des terres et desservent la chapelle Saint-Martin. C'est enfin, dans les dernières décennies du XIVe siècle ou au début du suivant, l'installation d'une communauté de frères Franciscains qui y élève progressivement un couvent qui subit de nombreuses transformations marquées notamment par deux incendies au XVIe siècle. L'établissement est déclaré comme désert en 1699, sa vente est consommée en 1737. L'organisation générale, dans la complexité de ses diverses composantes, est bien conservée. Les techniques et les matériaux de construction successivement utilisés s'y révèlent parfaitement. Les mobiliers associés (terre cuite, métal, verre) constituent des corpus abondants et diversifiés, notamment pour le XVIe siècle. Entreprendre sur ce gisement une étude approfondie, tant archéologique qu'archivistique, c'était répondre d'abord à l'exigence de prendre en compte l'ensemble de l'histoire du site : Bibracte-Mont Beuvray n'a jamais cessé d'être un lieu de pratiques mémorielles, entre la guerre des Gaules et les campagnes archéologiques du Centre archéologique européen. Ce fut aussi la possibilité d'étudier, au mieux, l'organisation et les aménagements d'un couvent franciscain hors des contraintes urbaines qui pèsent généralement sur les implantations de cet ordre religieux. En tentant enfin de savoir pourquoi des frères Cordeliers, plus habitués aux ambiances urbaines et aux cours princières, s'étaient installés en ce lieu sinon isolé du moins très rural et retiré, l'enquête n'a pas fait que rencontrer l'histoire locale. Sans doute remplacent-ils les Bénédictins pour assurer une présence ecclésiastique sur cette montagne qui accueille chaque année foires et rogations. Mais les frères sont des Colettins, chargés de desservir les établissements de Clarisses que Colette de Corbie (1381-1447) réforme ou fonde, de la Comté d'outre-Saône au Berry d'outre-Loire et, parmi eux, s'est glissé un espion du type de ceux qui prolifèrent alors en ces contrées de frontières au temps du conflit entre Bourgogne, France et Angleterre... C'est donc aussi d'histoire générale, de l'Ordre franciscain et des relations entre principautés, que traite le conférencier à travers les résultats de vingt années de fouilles archéologiques, d'analyses des découvertes et de recherches contextuelles. »

AMUR a démontré une fois de plus à l’occasion de ces journées du Patrimoine qu’il est un peu plus qu’un simple club de randonnées.





Vues de Saint-Léger-sous-Beuvray. 
Au hameau de Chardonnet, les ânes ont eu droit à des caresses.
Quand nos Attilas rencontrent un homme au "vouge".
Maison isolée au hameau de La Peux.
La pause casse-croûte au mont de Fer. Nous sommes à peine à mi-parcours.
Nous quittons la forêt.
A la Pryelle, nous tournons franchement à droite.

L'étang de Poisson.

Le travail des castors.
Molnet.
Au sommet de la dernière côte importante.
Quel âge, ce châtaignier ?



Le pique-nique.

Le concert.

Vestiges.

Le circuit.