Bel après-midi ensoleillé mais venteux qui a mené 14 amuriens par les chemins, du bourg de Saint Pierre jusqu'au hameau des Couchets.
AMUR, un site internet : www.louvetiere.fr... Pour découvrir les circuits : Dans le menu, aller sur "Randonner alentour".
Marche douce du 30 Mars : Saint Pierre de Varennes
28 mars 2023: Opération d’entretien - Un commando sur La Louvetière
La traversée de la zone humide du Bois de l’Aie (« de l’eau »), au fond de la
Louvetière avait nécessité la construction de deux passerelles. Réalisées en
acacia par l’équipe des Attilas en 2015, elles commençaient à accuser des
signes de faiblesse, en particulier à cause de l’instabilité du terrain.
L’équipe municipale, cantonniers et élus, s’est attaquée au
problème avec l’énergie et le matériel adéquat.
Les nodules de Frankia* peuvent à nouveau dormir en paix et
les randonneurs randonner en sécurité.
(*Pour les lesdits nodules, voir le site … ou demander à
Brigitte !)
Marche douce du 23 Mars : D’un parc à l’autre.
D’un parc à l’autre.
Jeudi 23 mars, 14h, Place Schneider, au pied de la
statue. Nous sommes onze, et avec notre bon vieux Dante, la douzaine.
Du haut du
piédestal, souriante et candide
Femme, apprends à ton fils à n'avoir
pour égide
Que le nom de celui qui fut un
novateur,
Un héros, un génie, à tous un
bienfaiteur.
Certains creusotins assurent avoir entendu la mère dire à son fils
:"Vois, mon fils, c'est l'homme qui a
pris ta chemise..."
Eugène, hiératique, regarde au loin… Martine nous
annonce le programme de cette marche extra douce : faire une partie du nouveau
parcours pédestre de 11,8km imaginé par la ville et réalisé par la CUCM, à la
découverte des parcs du Creusot. Nous n’irons pas jusqu’à la lande de la Chaume
ni aux Combes mais ferons un périple d’environ 5km dans les parcs de la
Verrerie, des Carrières et de la Couronne. Le parc de la Verrerie, poumon vert
de la ville, c’est 27 ha, de très nombreux arbres centenaires (tulipiers,
cèdres de l’Atlas…), un étang et des cyprès chauves aux remarquables racines
pneumatophores. Le parc des Carrières qui tient son nom des anciennes carrières
de pierre à bâtir, dite de Montcenis, c’est environ 5 ha plantés de pins,
érables, acacias et marronniers. Le parc de la Couronne (2 ha) dans l’ancien
Domaine de la Couronne, où, en 1908,
Madame Eugène Schneider organise, pour les enfants privés, dès leur enfance, de
leur père ou de leur mère, la Maison de Famille.
Au fil des rues, les souvenirs d’enfance et de
jeunesse reviennent au galop : je passais par là tous les jours pour aller
à l’école des rouges …, c’est là qu’habitait le…la…, je venais chercher
ici, chez les bonnes sœurs, des médicaments pour ma grand-mère … Qui dit
marche extra douce dit pause lecture. Martine nous régale avec une chronique
tirée du livre de Claude Pallot « Au
temps du Creusot d’autrefois ». Il y est question de café, pas de dosettes
ni de machine expresso mais de moulin à café manuel, de cafetière, de poêle et
de ringard …
Notre balade se termine à la terrasse d’un
bistrot : chocolat chaud, sirop et bière offerts par notre guide du
jour. Merci Martine pour cette
sympathique sortie.
Marche du 12 Mars à Saint Didier : 14 km
Départ église de Saint Didier sur
Arroux pour 9 adhérents AMUR. Nous suivons un morceau de route goudronnée
direction Etang sur Arroux . A la patte d’oie nous observons depuis la hauteur,
le château formé de deux tours assemblées par un bâtiment moderne, très curieux
(chacun ses goûts), une petite chapelle domine l’étang en contrebas. Nous
longeons la ligne de chemin de fer, bifurquons à gauche pour rejoindre un
chemin de terre boueux et inondé par endroit. A droite une superbe demeure
appartenant à un ancien professeur des collèges, dont la curiosité est un
observatoire visible à l’arrière de la maison. Nous continuons ce chemin pour
rejoindre la départementale reliant Autun à Luzy. Nous la longeons pour la
traverser direction Poil, nous admirons un très beau court d’eau et profitons
du calme de la campagne. Nous empruntons un chemin sur la gauche qui nous mène
à la départementale que nous traversons à nouveau, la longeons pour bifurquer à
droite, traversons une ferme où les odeurs nous rappellent la campagne. Rejoignons
une petite route goudronnée qui nous mène à l’étang de St Didier devant la
fameuse auberge du Cochon Ventru. Nous prenons quelques poses photos. Nous
rejoignons le bourg en admirant le paysage autour de l’étang.
Comme à notre habitude nous dégustons les gâteaux concoctés par Geneviève et la
famille Harrington. Délicieux.
Bruno
Marche nordique du 4 mars 2023
6 amuriennes et 3 amuriens se sont fait plaisir en parcourant les sentiers escarpés de La Certenue, profitant d'un ciel dégagé. Ils n'ont pas manqué de profiter, depuis l'aire d'envol des parapentes, de la vue panoramique sur le village de Broye et la vallée du Rançon. Ils ont bouclé 11,200 km pour un dénivelé positif de 636 m.
Quelques chiffres
Depuis sa création en février 2007 le blog a été visité 365071 fois soit 24338 consultations en moyenne chaque année pour environ 67 vues quotidiennes.
Au cours de ces 15 années 1305 articles concernant essentiellement nos diverses randonnées ont été rédigés, soit 87 par an ce qui représente 7 reportages par mois.
Marche douce du 2 Mars : Le tour des étangs d'Uchon
Un timide rayon de soleil, l’espoir de trouver des
jonquilles, il n’en faut pas plus pour que 17 « doux-marcheurs et
marcheuses » se retrouvent ce Jeudi 2 Mars sur le parking des Rochers du
Carnaval pour une balade autour de trois étangs à Uchon : Taupin, Prieuré
et l’étang Neuf.
Pourquoi trois, alors qu’il y en a quatre ? Tout
simplement pour coller au cahier des charges des doux marcheurs. Le dernier,
l’étang de Vauvillard que l’on contourne partiellement en arrivant par le
Sautot fera partie d’un autre itinéraire.
À la demande de quelques participants, nous attaquons le
circuit dans le sens inverse du plan et arrivons très vite à l’Etang Neuf,
quelquefois lieu d’entrainement de la brigade de sapeurs-pompiers
d’Etang-sur-Arroux.
Nous traversons une zone complètement déboisée, heureusement
deux rangs de feuillus de chaque côté de la piste tracent l’espoir d’un
reboisement rapide, mais de quelles essence ? L’expression « l’arbre
qui cache la forêt » n’aura jamais eu autant de sens.
Nous arrivons près du Chêne du Lot, emprisonné dans sa
clairière au milieu d’une forêt de résineux.
Ses branches torturées défient les douglas qui
l’entourent : 350 à 400 ans selon les forestiers rencontrés sur place.
Plus loin, nous longeons un des deux étangs du Prieuré et
apercevons ce qu’il reste sans doute de la construction du XIème siècle : une façade et sa fenêtre en ogive.
Extrait d’une escapade de La Louvetière : « Le Chêne du Lot Un chêne des prés
devenu chêne des forêts avec l'abandon de pâturages, il y a une quarantaine
d'années. L'endroit est entouré de douglas, obligeant ce vieux chêne à
reprendre la compétition pour la lumière ! Il ne s'en tire pas trop mal, non
s'en y avoir laissé quelques branches basses, aidé par l'éclaircie récente des
forestiers. Hauteur totale : 20 mètres Diamètre : 1.20 mètres Hypothèse
toponymique personnelle : Une joyeuse coutume consistait à pendre les loups qui
avaient été piégés, d’où le nom avéré de l’étang du Longpendu (Loup pendu) à
Ecuisses. Le Chêne du Lot pourrait être une altération de Chêne du Loup. Le
Prieuré Occupait l'emplacement des quelques maisons qui portent son nom. Une
ancienne écurie n'est autre que l'antique chapelle. On lui voit une fenêtre
ogivale à demi murée. Ce prieuré, fondé en 1188 par les seigneurs d'Uchon sous
le vocable de Saint Jean l'Evangéliste, fut florissant au XIIIe siècle. Il
disparut peu avant la Révolution. Complément d’information de Christian (réservé
aux initiés) A une époque non définie, les moines s’y seraient battus pour une
raison également inconnue (une controverse sur l’interprétation des saintes
écritures ou le partage d’une bergère égarée – suggestions du groupe). Si vous
avez des informations … Hêtres du Prieuré Le long de ce chemin de digue,
quelques gros hêtres âgés dominent, en plus ou moins bon état. »
Direction l’étang Taupin par un sentier où l’on espère
trouver des jonquilles mais il est encore un peu tôt. On le devine à travers la
végétation, recouvert d’une légère couche de glace avec son rocher planté au
milieu.
Sur le chemin du retour Jacques nous fait une démonstration
indiquant la présence d’un nœud (ou puits) tellurique : Deux baguettes
légères en laiton tenues parallèlement se croisent lorsqu’on l’on se situe à la
verticale sans aucune explication scientifique. Quelques marcheurs se prêtent à
l’expérience.
Personne ne sera tenté de continuer jusqu’aux rochers, la
brume de fin de journée ne permettra pas d’observer le panorama.