Marche douce du 30 Mars : Saint Pierre de Varennes

 Bel après-midi ensoleillé mais venteux qui a mené 14 amuriens par les chemins, du bourg de Saint Pierre jusqu'au hameau des Couchets.

Des rencontres insolites, comme cette magnifique couleuvre tout juste sortie de son sommeil hivernal, et qui a pris la pose pour se faire admirer ! ce premier Citron (le papillon, pas l'agrume !) voletant au soleil, ces hirondelles cherchant leur lieu de villégiature après leur long voyage...
Nous avons rêvé devant cette villa centenaire, La Ranche, construite pour la belle "Blanche de Varennes" par le très jeune baron Edouard de Rothschild, son amant parisien.
L'imposante croix de Jérusalem nous a raconté son histoire depuis sa bénédiction en 1909 jusqu'à ses restaurations successives en 1952 et 2022.
Au centre équestre du Sapajou nous attendait le tout jeune Nuimagique, premier poulain né cette année. Ses congénères plus âgés se faisaient ressemeler les sabots (!) par les habiles maréchaux- ferrants, dans des nuages de fumée odorante... Dans un pré, cinq poneys  Landais nous ont fait une belle démonstration de leur fougueuse jeunesse !
Un petit tour par l'église romane, son porche en bois, son Saint Pierre assis en bois polychrome du XVIe siècle, et après avoir vainement cherché dans le cimetière la tombe de la belle Blanche de Varennes... notre balade prend fin devant le superbe coq réalisé dans le tronc d'un cèdre planté en 1920
















28 mars 2023: Opération d’entretien - Un commando sur La Louvetière


La traversée de la zone humide du Bois de l’Aie (« de l’eau »), au fond de la Louvetière avait nécessité la construction de deux passerelles. Réalisées en acacia par l’équipe des Attilas en 2015, elles commençaient à accuser des signes de faiblesse, en particulier à cause de l’instabilité du terrain.

L’équipe municipale, cantonniers et élus, s’est attaquée au problème avec l’énergie et le matériel adéquat.

Les nodules de Frankia* peuvent à nouveau dormir en paix et les randonneurs randonner en sécurité.

(*Pour les lesdits nodules, voir le site … ou demander à Brigitte !)





Marche douce du 23 Mars : D’un parc à l’autre.

 

D’un parc à l’autre.

Jeudi 23 mars, 14h, Place Schneider, au pied de la statue. Nous sommes onze, et avec notre bon vieux Dante, la douzaine.

Du haut du piédestal, souriante et candide
Femme, apprends à ton fils à n'avoir pour égide
Que le nom de celui qui fut un novateur,
Un héros, un génie, à tous un bienfaiteur.
Certains creusotins assurent avoir entendu la mère dire à son fils :"Vois, mon fils, c'est l'homme qui a pris ta chemise..."

Eugène, hiératique, regarde au loin… Martine nous annonce le programme de cette marche extra douce : faire une partie du nouveau parcours pédestre de 11,8km imaginé par la ville et réalisé par la CUCM, à la découverte des parcs du Creusot. Nous n’irons pas jusqu’à la lande de la Chaume ni aux Combes mais ferons un périple d’environ 5km dans les parcs de la Verrerie, des Carrières et de la Couronne. Le parc de la Verrerie, poumon vert de la ville, c’est 27 ha, de très nombreux arbres centenaires (tulipiers, cèdres de l’Atlas…), un étang et des cyprès chauves aux remarquables racines pneumatophores. Le parc des Carrières qui tient son nom des anciennes carrières de pierre à bâtir, dite de Montcenis, c’est environ 5 ha plantés de pins, érables, acacias et marronniers. Le parc de la Couronne (2 ha) dans l’ancien Domaine de la Couronne,  où, en 1908, Madame Eugène Schneider organise, pour les enfants privés, dès leur enfance, de leur père ou de leur mère, la Maison de Famille.

Au fil des rues, les souvenirs d’enfance et de jeunesse reviennent au galop : je passais par là tous les jours pour aller à l’école des rouges …, c’est là qu’habitait le…la…, je venais chercher ici, chez les bonnes sœurs, des médicaments pour ma grand-mère … Qui dit marche extra douce dit pause lecture. Martine nous régale avec une chronique tirée du livre de Claude Pallot  « Au temps du Creusot d’autrefois ». Il y est question de café, pas de dosettes ni de machine expresso mais de moulin à café manuel, de cafetière, de poêle et de ringard …

Notre balade se termine à la terrasse d’un bistrot : chocolat chaud, sirop et bière offerts par notre guide du jour.  Merci Martine pour cette sympathique sortie.

















             

Marches nordiques de Janvier à Mars

 








Marche du 12 Mars à Saint Didier : 14 km

 


Départ église de Saint Didier sur Arroux pour 9 adhérents AMUR. Nous suivons un morceau de route goudronnée direction Etang sur Arroux . A la patte d’oie nous observons depuis la hauteur, le château formé de deux tours assemblées par un bâtiment moderne, très curieux (chacun ses goûts), une petite chapelle domine l’étang en contrebas. Nous longeons la ligne de chemin de fer, bifurquons à gauche pour rejoindre un chemin de terre boueux et inondé par endroit. A droite une superbe demeure appartenant à un ancien professeur des collèges, dont la curiosité est un observatoire visible à l’arrière de la maison. Nous continuons ce chemin pour rejoindre la départementale reliant Autun à Luzy. Nous la longeons pour la traverser direction Poil, nous admirons un très beau court d’eau et profitons du calme de la campagne. Nous empruntons un chemin sur la gauche qui nous mène à la départementale que nous traversons à nouveau, la longeons pour bifurquer à droite, traversons une ferme où les odeurs nous rappellent la campagne. Rejoignons une petite route goudronnée qui nous mène à l’étang de St Didier devant la fameuse auberge du Cochon Ventru. Nous prenons quelques poses photos. Nous rejoignons le bourg en admirant le paysage autour de l’étang.
Comme à notre habitude nous dégustons les gâteaux concoctés par Geneviève et la famille Harrington. Délicieux.

Bruno







Marche nordique du 4 mars 2023

 6 amuriennes et 3 amuriens se sont fait plaisir en parcourant les sentiers escarpés de La Certenue, profitant d'un ciel dégagé. Ils n'ont pas manqué de profiter, depuis l'aire d'envol des parapentes, de la vue panoramique sur le village de Broye et la vallée du Rançon. Ils ont bouclé 11,200 km pour un dénivelé positif de 636 m.







 

Quelques chiffres

 Depuis sa création en février 2007 le blog a été visité 365071 fois soit 24338 consultations en moyenne chaque année pour environ 67 vues quotidiennes.

Au cours de ces 15 années 1305 articles concernant essentiellement nos diverses randonnées ont été rédigés, soit 87 par an ce qui représente 7 reportages par mois.


 


Marche douce du 2 Mars : Le tour des étangs d'Uchon


Un timide rayon de soleil, l’espoir de trouver des jonquilles, il n’en faut pas plus pour que 17 « doux-marcheurs et marcheuses » se retrouvent ce Jeudi 2 Mars sur le parking des Rochers du Carnaval pour une balade autour de trois étangs à Uchon : Taupin, Prieuré et l’étang Neuf.

Pourquoi trois, alors qu’il y en a quatre ? Tout simplement pour coller au cahier des charges des doux marcheurs. Le dernier, l’étang de Vauvillard que l’on contourne partiellement en arrivant par le Sautot fera partie d’un autre itinéraire.

À la demande de quelques participants, nous attaquons le circuit dans le sens inverse du plan et arrivons très vite à l’Etang Neuf, quelquefois lieu d’entrainement de la brigade de sapeurs-pompiers d’Etang-sur-Arroux.

Nous traversons une zone complètement déboisée, heureusement deux rangs de feuillus de chaque côté de la piste tracent l’espoir d’un reboisement rapide, mais de quelles essence ? L’expression « l’arbre qui cache la forêt » n’aura jamais eu autant de sens.

Nous arrivons près du Chêne du Lot, emprisonné dans sa clairière au milieu d’une forêt de résineux.

Ses branches torturées défient les douglas qui l’entourent : 350 à 400 ans selon les forestiers rencontrés sur place.

Plus loin, nous longeons un des deux étangs du Prieuré et apercevons ce qu’il reste sans doute de la construction du XIème  siècle : une  façade et sa fenêtre en ogive.

Extrait d’une escapade de La Louvetière : « Le Chêne du Lot Un chêne des prés devenu chêne des forêts avec l'abandon de pâturages, il y a une quarantaine d'années. L'endroit est entouré de douglas, obligeant ce vieux chêne à reprendre la compétition pour la lumière ! Il ne s'en tire pas trop mal, non s'en y avoir laissé quelques branches basses, aidé par l'éclaircie récente des forestiers. Hauteur totale : 20 mètres Diamètre : 1.20 mètres Hypothèse toponymique personnelle : Une joyeuse coutume consistait à pendre les loups qui avaient été piégés, d’où le nom avéré de l’étang du Longpendu (Loup pendu) à Ecuisses. Le Chêne du Lot pourrait être une altération de Chêne du Loup. Le Prieuré Occupait l'emplacement des quelques maisons qui portent son nom. Une ancienne écurie n'est autre que l'antique chapelle. On lui voit une fenêtre ogivale à demi murée. Ce prieuré, fondé en 1188 par les seigneurs d'Uchon sous le vocable de Saint Jean l'Evangéliste, fut florissant au XIIIe siècle. Il disparut peu avant la Révolution. Complément d’information de Christian (réservé aux initiés) A une époque non définie, les moines s’y seraient battus pour une raison également inconnue (une controverse sur l’interprétation des saintes écritures ou le partage d’une bergère égarée – suggestions du groupe). Si vous avez des informations … Hêtres du Prieuré Le long de ce chemin de digue, quelques gros hêtres âgés dominent, en plus ou moins bon état. »

Direction l’étang Taupin par un sentier où l’on espère trouver des jonquilles mais il est encore un peu tôt. On le devine à travers la végétation, recouvert d’une légère couche de glace avec son rocher planté au milieu.

Sur le chemin du retour Jacques nous fait une démonstration indiquant la présence d’un nœud (ou puits) tellurique : Deux baguettes légères en laiton tenues parallèlement se croisent lorsqu’on l’on se situe à la verticale sans aucune explication scientifique. Quelques marcheurs se prêtent à l’expérience.

Personne ne sera tenté de continuer jusqu’aux rochers, la brume de fin de journée ne permettra pas d’observer le panorama.