Les remparts de Bibracte en octobre

 

BIBRACTE - TOUR DES REMPARTS

Jolie matinée pour ce petit tour dans une forêt à l’allure de cathédrale. De larges allées aux pentes douces à l’exception de la descente finale, raide et caillouteuse … qui n’a cependant pas entamé la bonne humeur des participants. A moins que ce ne soit la perspective du joyeux repas qui a suivi !

La programmation de cette sortie le matin a recueilli un avis favorable. Nous renouvellerons donc l’expérience. L’accompagnateur a encore une fois cédé à son penchant à faire son intéressant. Et cela a donné ceci :

Les remparts

 La cité a vu se succéder deux enceintes différentes et au moins cinq réfections de l'enceinte interne.L’enceinte interne est postérieure à l’enceinte externe.

Enceinte externe

- mur gaulois  démantelé afin de construire le mur interne (estimé  IIe siècle av. J.-C)

- 7 km environ, matérialise l'acte de fondation de l'oppidum éduen (200 ha)

- hauteur de 4 à 5 mètres sans le couronnement encore inconnu, profondeur identique

- un fossé de 2 à 4 mètres de fond sur une largeur de 6 à 10 mètres

Enceinte interne

- Estimé 1er siècle av. J-C

- 5 kilomètres (135 hectares)

- a nécessité 10 000 stères de bois, entre 10 000 et 20 000 mètres cubes de terre et une trentaine de tonnes de fer36.

- une quinzaine de portes dont la Porte du Rebout (20 m de large sur 40 m de profondeur).

- fermeture de la porte : dispositif défensif encore ignoré

- des enclos funéraires aristocratiques ont été retrouvés entre les deux lignes de remparts.

Le Theurot de la Wivre

La légende de cette vouivre est similaire à celles des régions voisines. On parle d’une créature mi-femme mi-serpent avec des ailes de dragons pouvant se déplacer en volant. La créature avait trouvé ce rocher comme cache idéal pour y placer un trésor inestimable. Pour ce faire, elle déplaçait le rocher de toutes ses forces et déposait le butin dessous. Elle réalisait cet acte une seule fois par an, le jour du dimanche de Pâques et étalait le magot sous les rayons du soleil. Une coutume prétend que si un pauvre homme parvenait à lancer de la mie de pain sur le fabuleux trésor, tout objet précieux atteint lui appartiendrait.

Un homme de Glux a essayé la manipulation, étant bien caché, la vouivre ne l’a pas repéré dans l’immédiat. Mais quand l’homme fut remarqué par la bête, celle-ci, ne s’avouant pas vaincue, se transforme en une belle et jeune femme et s’approcha de lui pour le séduire.

Tout ceci devient compliqué pour notre bonhomme. Malgré une femme qu’il aime plus que tout et ses enfants qui l’attendent, il cède finalement à la tentation et finit par embrasser le monstre. Ne dit-on pas que la beauté se trouve à l’intérieur ? Je plaisante bien sûr.

Cet homme finit par repartir rejoindre sa famille, le sourire aux lèvres, non pas pour son aventure érotique mais pour son sac remplit d’or.

Malheureusement pour notre brave, il avait omis un détail, la coutume rapporte que pour s’emparer du trésor, il faut jeter la mie de pain, mais une fois fait, il faut traverser le ruisseau le plus proche. Ce que notre héros avait oublié, ou alors peut-être qu’il n’avait pas eu écho de cette précision. Dans tous les cas, il arriva au village avec son sac remplit de cailloux.

D’autres variantes existent, remplaçant le jour de Pâques par la nuit de Noël. Racontant que la pierre se met à tourner sur elle-même à minuit pile. Une femme de la région en a fait une bien mauvaise expérience. Elle est venue avec son bébé la nuit de cette date si magique pour les enfants pour amasser le trésor. Mais en se servant, elle en a oublié le temps et la pierre se referma. Le petit était resté à l’intérieur. La Wivre en a pris grand soin, si bien qu’au bout d’une année entière, la mère revient rapporter le trésor, en échange de l’enfant.

(Cette légende de la « Pierre qui vire » se retrouve dans de nombreuses régions. Quant à la Wivre, elle vient se baigner jusqu’à St Symphorien, à la source de Grisy.)

Autre fait relaté, on dit que cette imposante pierre servait d’estrade à Vercingétorix pour exprimer ses discours.

L’eau à Bibracte

16 sources répertoriées aujourd’hui entre 680 et 780 m (Sommet au Porrey : 821 m)  Découvertes : - 132 structures hydrauliques : - 40 canaux, 34 caniveaux, 20 puits, 18 bassins, 11 tuyaux, 4 réservoirs, 3 égouts, 1 fontaine, 1 puisard.

Étude : La gestion de l’eau à Bibracte (Laetitia Borau)  https://journals.openedition.org/gallia/5192

Lumière tamisée
                                                   Le groupe profitant d'une clairière.

Les célèbres queules de Bibracte, monstres fossilisés.
L'eau à Bibracte

 

Pique-nique à Chissey un 8 octobre

 Le compte rendu sera aussi bref que la rando fut longue. Cependant, les 15 arrivèrent à bon port pour terminer sur une table de pique-nique au bord du Ternin, au frais. Agnès et Luc, Véronique et Denis, les "nouveaux", n'ont pas démérité. Ils reviendront. Quant à nos amis Anglais, ils avaient apporté les douceurs qui vont bien. On attend la délicieuse recette du gâteau courge-crème de citron d'Alison !









Marche douce à Uchon


Uchon la perle du Morvan ! Paradis des géologues et des naturalistes !  Légendes ! Puits telluriques ! Rochers fantastiques ! Chêne pluricentenaire ! Etangs où, peut-être,  sommeille un monstre tel celui du Loch Ness ! Terre ou se côtoient le réel et l’irrationnel ! Que trouver de mieux pour démarrer la saison des marches douces d’AMUR avec ses panoramas mis en images par un peintre local ?

Certes, nous étions déjà venus en Mars mais la nature automnale rend le paysage différent de celui du printemps, d’autant plus que cette fois nous effectuons le parcours en sens inverse.

Une quinzaine de marcheuses et marcheurs se mettent en route en début d’après-midi dont un petit nouveau venant de Toulon, non pas sur Arroux mais sur Mer enthousiasmé par l’AMUR et prêt à nous rejoindre.

Le parcours emprunté n’a plus de secret pour personne avec l’étang Taupin noyé dans la verdure, les étangs du Prieuré, le chêne du Lot, l’étang Neuf et l’auberge de la Croix de Messire Jean.

Comme prévu au programme, l’après-midi se termine avec les deux expositions.

Tout d’abord, celle de Christian Segaud, peintre creusotin inspiré par les rochers du Carnaval qu’il se plaît à peindre à chaque saison et à toute heure de la journée dans une multitude de palettes de couleurs et de flous plus ou moins prononcés.

Vient ensuite celle d’Arlette F. , adhérente d’AMUR, dont le talent n’est plus à démontrer depuis longtemps. Elle allie son goût immodéré pour la sculpture minutieuse et la peinture sous différentes techniques à celui des gallinacés et autres volatiles réalisant des ovoïdes parfaites, pour réaliser de magnifiques objets : Des œufs sculptés et peints.

Combien d’omelettes, œufs en meurette, flans et gâteaux divers a t’il fallu consommer pour obtenir une telle quantité de matière d’œuvre ? La dame jeanne remplie de coquilles située à l’entrée de son atelier est là pour l’attester !

Merci à ces deux artistes pour nous avoir ouvert leurs portes.