24 avril : Les Riaux de Violle

RDV sur le parking en face la salle des fêtes de Symphorien de Marmagne.

 Nous sommes 8 courageux  malgré les élections et le temps incertain.

Nous empruntons une petite route goudronnée en direction de Marmagne pour un échauffement léger. Nous traversons une petite ferme, très agréable par son aspect architectural. Les langues se délient ; pour sûr, le terrain est plat. Très vite nous quittons le goudron et grimpons en direction des Etangs Marnay. Là c'est moins drôle, le dénivelé prend le dessus, le souffle s'accélère, mais que de paysages ravissants nous sont offerts par notre belle vallée ! Nous nous arrêtons afin de reprendre notre souffle près d'une petite ferme abandonnée et qui fait rêver... Là nous nous désaltérons  et prenons quelques photos. En repartant, nous décidons de choisir une variante contournant la Croix de la Messe et nous offrant une vue imprenable sur la vallée de la Brume. Les genets commencent de fleurir. Leur odeur nous parvient, mêlée à celles du bois humide, ajoutant une satisfaction supplémentaire à notre sortie. Des sous-bois  et des chemins magnifiques nous permettent de mieux accepter quelques dénivelés nous faisant quand même un peu transpirer. Enfin nous abordons une longue descente qui nous ramène au point de départ.

Une dégustation de gâteaux concoctés par nos deux Catherine et Michèle nous attend à l’arrivée pour clôturer cette agréable journée. Nous sommes tous satisfaits d'avoir parcouru ces 11 kms,  "LES RIAUX DE VIOLLE" que Jacques tenait à nous faire découvrir.


Le groupe au complet.




















21 avril, marche douce entre les Cloix et Montmain.

C'est une marche douce prévue initialement le 7 avril mais reportée à cause d'un temps exécrable. Justement, en ce 21 avril se dégage un créneau que nous nous empressons de saisir.
Il fait beau, pourtant nous ne sommes que 9 au départ sur le parking du chemin des Cloix : la période de vacances scolaires, l'appel du jardin, les imprévus de dernière minute ont contribué à éclaircir nos rangs.
Les restes encore visibles de l'aqueduc gallo-romain reliant les étangs de Montjeu à Augustodunum marquent notre première halte après à peine 400 m, certes pour en dire quelques mots mais surtout pour rejouer la scène où la tirade véhémente de Jacques (aujourd'hui absent) déplorant l'abandon de l'entretien de ce chef d'oeuvre du savoir faire de nos ancêtres fait partie du répertoire classique de tout Amurien.
200 m plus loin, nous arrivons à la digue de l'étang des Cloix après avoir apprécié l'implantation de toilettes sèches contiguës à la table de pique-nique. On ne fait pas mieux en matière de circuit court.
Des panneaux didactiques nous informent sur le site de pêche mis en place à grand frais ainsi que sur la faune et la flore. 
Nous abandonnons le goudron. Nous suivrons le Gr 131 sur quelques hectomètres. Nous devons reconnaître que les douglas souvent décriés atteignent des tailles impressionnantes et ne manquent pas de majesté quand on leur laisse le temps de vivre jusqu'à un âge respectable.
Nous nous heurtons au mur du parc de Montjeu après avoir traversé sur une passerelle sécurisée un ruisseau alimenté par le trop plein de l'étang de la Toison.
Nous retrouvons le goudron mais nous obliquons rapidement à gauche pour suivre un sentier bordé de pieds de myrtilles aux fruits déjà formés.
Les discussions vont bon train masquant le chant d'un coucou ou le tap tap d'un pic et c'est presque sans nous en apercevoir que nous arrivons à la bergerie de Montmain. L'espace invite à la détente. Une fontaine a été remarquablement restaurée.
Nous retrouvons le GR qui monte modérément pour nous ramener aux voitures.
Ce parcours convient parfaitement pour une marche douce : 6 km, un dénivelé modéré, des sentiers agréables. 
























14 avril. La marche toute douce au banc d'essai.

Quelle sera la charpente de nos marches toutes douces ? 
Nous allons dans l’inconnu. 
Nous référant à notre vécu sur d’autres types de marche, nous optons pour une promenade d’une heure trente environ au profil nul, à parcourir sous forme d’un aller-retour. 
Nous sommes 9, huit marcheuses et un marcheur. Le groupe n’est pas très homogène mais prêt à jouer le jeu. Le monument Magnard est notre point de ralliement, la route forestière des Porrots notre terrain d’expérimentation. Nous marchons un kilomètre ; le peloton s’étire puis se regroupe au gré des centres d’intérêt, en particulier l’observation de la faune aquatiques des fossés aux eaux claires recélant toute une vie minuscule et inconnue. 
A l’instinct, nous tournons à droite dans une allée bien encombrée par du bois mort et ce dont nous rêvions secrètement nous est offert : les dernières touffes de jonquilles encore épanouies. Un profond fossé constitue un obstacle quasi insurmontable. Les plus téméraires découvrent un passage et ont la possibilité de faire une cueillette raisonnable. 
Un arbre brisé à 50 cm de sa base est attaqué sur toute la longueur de son tronc par des polypores qui se révèlent être des amadouviers. De leur chair, on tire l’amadou qui est, vous le savez, un allume-feu. 
Nous voici à nouveau tous regroupés. Catherine nous lit alors un passage très poétique inspiré par le respect des peuples indiens pour la nature. Revient en leitmotiv sous forme d’une ironie amère la supériorité de l’homme blanc qui peut se permettre de mépriser cette nature en faisant fi de la sagesse des « sauvages ». Nous nous dirigeons maintenant vers nos voitures. En chemin, Brigitte nous lit à son tour un texte plus technique expliquant notre conditionnement aux pollutions supportées dans l’enfance et acceptées à notre insu. 
Avant de nous séparer, nous faisons un débriefing de cette première expérience. Il est possible et souhaitable que nous marchions plus longtemps à un rythme plus soutenu. Le GPS de Noëlle est formel. Nous devons faire mieux que 2,530 km en une heure trente pour une dépense de 170 calories. Les petites pauses lecture sont à conserver et à compléter par d’autres sources d’intérêt. Le plaisir de nous retrouver, d’oublier nos préoccupations et de nous oxygéner dans le calme l’a nettement emporté sur l’aspect sportif.