En remontant le courant !


Ce samedi matin, au plan d’eau d’Autun,  une promesse d’une belle matinée avait tiré 11 marcheurs nordiques d’un lit bien douillet 
Cela a été aussi l’occasion de souhaiter la bienvenue à Bruno, Broyant depuis peu, et qui avait exprimé le souhait de découvrir avec nous cette discipline.
Départ du plan d’eau avec un échauffement nécessaire...la montée pour atteindre la Pierre de Couhard ne se fera pas au pas de course, mais la difficulté n’aura pas entamé la bonne humeur du groupe !
Puis grimpette le long du ruisseau de la cascade, cheminement qui n’a pas laissé indifférents nos marcheurs...c’était vraiment beau ! Au pont de fer, un peu de renforcement musculaire qui laissera quelques traces !! Le squat, rien de tel pour avoir de belles cuisses!!lol !
Et c’est le retour par le chemin des gorges...le temps de retrouver, pour certains, une âme d’enfant !! Eh oui, sautiller avec des bâtons, c’était très loin dans les mémoires … !
La descente sur le champ de tir se fera à allure vive...et sans chute !
IL était impossible de boucler le circuit sans consommer nos dernières forces sur les « machines » autour du plan d’eau !!
Pour une reprise, 9km … avec un temps de parcours très acceptable, le niveau monte, monte !!
Et Bruno ? Je crois bien qu’il sera une excellente recrue , reste à concrétiser !
(CR rédigé par Pascal)




Marche douce à « La Pissoire ».


La Pissoire de St Sernin est plus modeste qu’une cascade, moins poétique qu’une cascatelle. Parfois, suite à un orage, elle se révèle incontinente, démesurée alors qu’en période de sécheresse prolongée, elle se transforme en modeste escarpement que dévale  en sautillant une chtite picherotte.
Ne confondons surtout pas avec « Le pissoir » ancêtre du pot de  chambre.
Le ruisseau de la Pissoire ainsi que les eaux issues du marais de la Fontaine Sainte alimentent l’Etang de la Velle, une réserve en eau utilisée comme source d’eau potable. La pollution chronique induite par le ruissellement sur les routes est purifiée par la flore et la faune qui cohabitent au sein des prairies humides en amont de ce plan d’eau.
La balade de 6 km ne  présente pas de difficultés pour les 20 participants accompagnés de nos 2 chiens habituels. Ils déclenchent sur leur passage des concerts d’aboiements de la part de leurs congénères impatients de sortir leur maître pour la promenade quotidienne ou, pour les plus chanceux,  nostalgiques des parties de chasse hebdomadaires.
Le temps était frisquet mais le soleil  rendait la température  tout à fait supportable.




 





                                                            La Pissoire.







Marche des galettes.


Tradition oblige,  en janvier on tire les rois aux Vernes de Lyre ! Nous étions une bonne vingtaine de prétendantes et prétendants à la couronne sur le circuit mais nous avons parfois ignoré le balisage et emprunté des diverticules sous la houlette de l’Homme de la Louvetière qui en connaît un rayon sur les anciens habitants des lieux. Nous avons vu – en faisant parfois preuve de quelque imagination - la maison de  François Buffenoir (dit Moïse, sellier), celle de Jeanne Cottin (dite Pierrette, mendiante) et sa fille Anne, celle de Pancrace Develay (Pallier) à l'Ouche du Goûter, celle de Jacques Nectoux (Tisserand) dite "La maison du Chinois",  et la ferme de Lazare Moine aux Bruyères. Que diraient-ils s’ils revenaient parmi nous et voyaient qu’un grand hêtre avait poussé dans leur cuisine ou que de leur maison ne subsistaient que quelques pierres recouvertes de mousse et de ronces ?

Nous avons pu également voir le travail de titans accompli par nos valeureux Attilas !
Et pour finir,  nous avons partagé galette et cidre, au chaud dans la maison de la chasse.