Marche nordique du 29 octobre

L’été indien se prolonge … C’est peut-être pour en profiter que nous 6, nous sommes donné rdv à la Louvetière 
Dès 9H et sans attendre, le premier échauffement...celui de la plante des pieds : il faut bien s’assurer du bon état du « véhicule » !! Le reste du corps viendra ensuite … 
L’itinéraire retenu pour la séance était connu de la majorité des participants et par chance, nos amis chasseurs avaient eu la bonne idée de reporter leur activité favorite ailleurs… ou sur un autre créneau temps ! Tous les témoins étaient donc au vert … Se déplacer en silence ou presque,sur un tapis de feuilles fraichement tombées , relève de l’impossible . Qu’importe, les pointes de nos bâtons de marche se sont transformées en brochettes bien garnies et l’allure n’en a pas été affectée ! Au tiers du parcours, nos compteurs affichaient 5,5 km/H … on a frôlé l’excès de vitesse ! Après les premières pauses « hydratation », nous sommes plus raisonnables quant à l’allure ; d’ailleurs le bavardage allait bon train … ceci explique cela ! 
Un vrai bonheur que de traverser cette forêt ! Silence de la nature en train de s’endormir, endroits magiques qui abritent de vieux rochers moussus, des chataigniers presque centenaires, des résineux bien droits et fiers de leur domination … Pour « épicer » un peu le parcours, un passage style « koh lanta » ou la confiance en l’animateur était requise ...nous n’avons perdu personne ! En fin de parcours, 10,5 km quand même, nous avons éprouvé le besoin d’un moment de calme, de recherche de sérénité … 
Face à la forêt de Planoise, chacun a laissé vagabonder son imagination … moment cadeau ! Enfin apparaît la maison des chasseurs à la Louvetière … Histoire de chasser quelques douleurs inévitables, quelques exercices d’étirements sont indispensables … Prochain rdv ? On en reparlera au cours de la semaine à venir … (crédits photos : Noëlle et Gilles)








 

Marche extra douce du 28 octobre

Tour de l'étang de Brandon. 
Voilà un parcours qui se prête bien à la marche extra-douce. Il manque des bancs pour rendre nos haltes encore plus confortables mais quelques pierres plates peuvent faire fonction. C'est cependant un peu plus compliqué de se relever pour repartir. Nous tenons à ces haltes qui permettent de nous enrichir de quelques textes ou de résoudre quelques énigmes.
Nous sommes cinq. Les congés de Toussaint ont éclairci nos rangs mais nous ne serons jamais beaucoup plus. Ce type de marche attire surtout des retraités au passé professionnel assez particulier. Nous n'en dirons pas plus.
Dante n'était pas le seul quadrupède. Une espèce de fusée taillée pour la course a bien fait cinq fois plus de chemin que nous, bondissant par-dessus les clôtures, disparaissant soudainement pour réapparaître, surgissant d'un buisson ou d'un marigot bien boueux. Elle m'a aboyé son nom mais je ne l'ai pas compris.
Nous n'avions qu'une paire de lunettes d'approche et c'est dommage, les oiseaux aquatiques peuplent volontiers cet étang. 
Cet automne aux températures estivales nous déconcerte. Nous écoutons une description par Louis Pergaud d'un mois d'octobre comme nous les connaissions autrefois et qui remonte au début du vingtième siècle.
Un autre texte de Jean-Louis Etienne rappelle qu'il y a mille façon de mettre un pied devant l'autre, c'est à dire de marcher.   





Un jour d'octobre au début du vingtième siècle à une époque où l'on ne parlait pas de réchauffement climatique.

C’était un matin d’octobre. Un ciel tourmenté de gros nuages gris limitait l’horizon aux collines prochaines et rendait la campagne mélancolique. Les pruniers étaient nus, les pommiers étaient jaunes, les feuilles de noyer tombaient en une sorte de vol plané, large et lent d’abord, qui s’accentuait d’un seul coup comme un plongeon d’épervier dès que l’angle de chute devenait moins obtus. L’air était humide et tiède. Des ondes de vent couraient par intervalles. Le ronflement monotone des batteuses donnait sa note sourde qui se prolongeait, de temps à autre, quand la gerbe était dévorée en une plainte lugubre comme un sanglot désespéré d’agonie ou un vagissement douloureux.

L’été venait de finir et l’automne naissait.

Il pouvait être huit heures du matin. Le soleil rôdait triste derrière les nues, et de l’angoisse, une angoisse imprécise et vague, pesait sur le village et la campagne.

Les travaux des champs étaient achevés et, un par un ou par petits groupes, depuis deux ou trois semaines, on voyait revenir à l’école les petits bergers à la peau tannée, bronzée de soleil, aux cheveux drus coupés ras à la tondeuse (la même qui servait pour les bœufs, aux pantalons de droguet ou de mouliné rapiécés, surchargés de « pattins » aux genoux et au fond mais propres, aux blouse de grisette neuves, raides, qui, en déteignant, leur faisaient, les premiers jours, les mains noires comme des pattes de crapauds, disaient-ils.

Louis Pergaud, extrait de « La guerre des boutons 

Au sujet de la marche.

Jean-Louis Etienne. Dans mes pas. (2017) 

Marcher, c’est parcourir, découvrir, penser, arpenter, fuguer, migrer, manifester, errer. Marcher, c’est être seul, en foule, libre, c’est tendre vers un but. Marcher, c’est le mouvement, le rythme, le souffle, la présence au monde. Marcher, c’est mettre en œuvre nos pieds, nos jambes, notre ventre, notre cervelet, notre corps entier. Marcher, c’est être vivant. C’est tracer son chemin.

Grâce à une exploration attentive, je découvrais la place primordiale qu’occupe cette action fondatrice – mettre un pied devant l’autre - dans le déroulement de nos vies. Enfant, mes premières fugues, mes esquisses d’aventures se sont faites à pied. La marche révélait la capacité d’exercer ma liberté et faisait germer en moi une confiance inconnue. A l’adolescence, les chaussures, le sac à dos, les cartes d’état-major étaient des promesses de voyage et me permettaient d’affirmer avec fierté ma capacité à devenir autonome.

En groupe de randonneurs ou seul, la marche est un indispensable temps à soi. Marcher pour renouer avec le « présent profond », celui qu’on abandonne trop souvent, où se déroule le vrai de notre vie. Marcher dans la nature pour entrer dans un plus vaste silence. Se ressentir vivant et revenir apaisé d’un bonheur calme retrouvé.

Marcher pour l’harmonie entre les hommes, marcher pour manifester son existence au monde, marcher pour entretenir son corps, pour restaurer son bien-être… Nous sommes des êtres qui « allons », des « vivants-marchants ». Chacun fait son chemin.











    

Reprise de la Nordique.


C’est reparti !

Du soleil, des couleurs automnales, de la douceur et l’envie de se revoir, il n’en fallait pas plus aux 10 « nordiques » pour être au rdv à 9H ce samedi matin …

 Certes le programme s’annonçait ardu ! La côte du champ de tir et sa butte ensuite pour déboucher sur le chemin des gorges, tout cela en aurait rebuté plus d’un . Mais le rythme soutenu engagé par le groupe dès le départ du plan d’eau avait bien chauffé muscles et articulations …

Il en sera de même tout au long du parcours, ponctué de pauses « hydratation » et de moments de gourmandises (le gingembre a toujours autant de succès, même si l’abricot et l’ananas lui ont fait une sérieuse concurrence!).

Chemin faisant nous arrivons au dessus des roches de la cascade avant de nous aventurer sur le sentier qui nous emmènera jusqu’au parcours sportif … une jolie grimpette aussi !!

Il ne manquera personne à l’appel sur la route forestière des chômeurs ...même pas fatigués !

Mais il est temps de penser au retour . Quel itinéraire ? Beaucoup de choix s’offrent à nous et c’est la direction de Montmain qui l’emportera ... Sous les châtaigniers, le soleil a déposé du vert, du jaune, de l’ocre ...toutes ces couleurs qui font l’automne !

 La descente par la cascade est périlleuse : feuilles, roches couvertes de mousse et branches déposées par l’orage de la veille … il a fallu faire attention. Le pont de fer, le ruisseau qui abreuve le lavoir de Couhard, la pierre et ses secrets … nous voilà bientôt de retour !

Distance parcourue ? 10 km !! … moyenne sur la totalité du parcours : 4,3 km/H

Sur l’esplanade de l’école de voile, quelques passants nous regardaient amusés (ou envieux?) faire nos exercices d’étirements nécessaires à la clôture d’une séance de marche nordique !!

Rdv est pris pour les samedis suivants … Où nos pas nous guideront ils ?




























Réfection de la croix de la Barre

Le 21 octobre 1942, le Cdt Hill, de la R.A.F., revenant d'une mission photographique au-dessus de la ville du Creusot pour évaluer les dégâts du bombardement des usines a été touché par des tirs de la DCA allemande et s'est écrasé au lieu-dit La Croix de la Barre. 80 ans plus tard, la croix a été restaurée et une cérémonie simple a permis d'honorer le souvenir de cet aviateur. 
Les représentants des associations broyantes dont AMUR étaient conviées à cette commémoration.
Un avion de cette époque aurait dû survoler le site mais un brouillard épais sur l'aérodrome de Bellevue à Autun a empêché son décollage.

La croix de la Barre a été restaurée.


La plaque commémorative

Le Maire de Broye a rappelé les circonstances du drame.

La croix se situe en limite de Broye et Fragny, à proximité du GR 131. Un vaste panorama s'offre à vous en direction du sud-est. 






Ils ont mis leurs chapeaux.

Marche douce du côté de Montmain. Ce n’est plus l’été mais pas encore totalement l’automne. Une palette ocre-jaune remplace peu à peu le vert des essences forestières. Il fait lourd mais l’orage devrait attendre la fin de notre marche avant d’éclater plus tard en soirée. 
C’est un temps à champignons. Ils émergent d’entre les feuilles mortes par milliers. Nous les examinons, non en botanistes ou en gastronomes mais en esthètes. Encore une fois la nature nous surprend par sa capacité à créer autant de diversité. Dans quel but, séduire un facilitateur de reproduction ? Repousser ou détruire un prédateur ? 
Nous sommes 11. Des marcheuses nordiques se sont jointes au groupe et adaptent leur rythme au nôtre, nous retrouvons des habitués éloignés momentanément par les aléas de la vie et nous accueillons même une nouvelle. C’était bien une marche douce : environ 6 km, moins de 100 m de dénivelé et une vitesse moyenne difficile à apprécier à cause des arrêts « observation » mais une chose est certaine, nous avons ménagé notre rythme cardiaque. L’esprit AMUR est bien vivant. 































Rando dans le bois des Feuillies

Aujourd'hui c'est dans le bois des Feuillies près d'AUTUN que se déroule notre randonnée. Vu la météo estivale et le mot n'est pas de trop ce serait dommage de s'en priver !

Le rendez-vous est fixé à 14 h à la base de voile du plan d'eau. Il s'agit de co-voiturer :  d'une part c'est bon pour la planète et, d'autre part, il n'y a pas beaucoup de place pour se garer au lieu de départ.

Catherine arrive la première suivie de notre Président Bruno qui lui a préféré venir en moto. Le reste de la troupe se présente et nous sommes donc 8 à nous rendre à Drousson petit hameau dont le nom  viendrait d'une famille gallo-romaine les Drusius.

5 filles et 3 garçons sont au départ. Nous commençons par le moins agréable à savoir 1 km de route. Mais le hameau que nous traversons est joli à voir ce qui atténue le côté "casse pattes" du bitume.

Au bout de la route c'est  une belle randonnée sous un chaud soleil, de beaux chemins à travers feuillus et résineux qui nous attend. Randonner à AMUR c'est aussi apprécier ce qui nous entoure et profiter des paysages. Nous avons une belle vue sur le Folin et le Beuvray et surtout nous trouvons des champignons ! Quelques cèpes et rosés qui finiront peut-être en omelette ! Les kilomètres défilent, les chemins sont agréables, les couleurs d'automne sont là et les discussions s'enchaînent : bienfaits de la balnéothérapie, des cures thermales, les conserves, des échanges de recettes de confitures, de soupes. Bref tout ça met l'eau à la bouche et.....ça tombe bien car nos 10 kilomètres se terminent et le moelleux aux pommes, la tarte à la semoule, le cidre nous attendent de pied ferme.








 

·         

La rigole de Torcy.

Pour la énième fois, la rigole de Torcy reçoit notre visite ! 
Malgré cela, elle est encore inconnue de quelques Amuriens qui découvrent, en ce jeudi d'octobre baigné d'une douce chaleur, son charme et son histoire...
Les photos de Catherine en apportent la preuve… et la notice de Jacques,  sur le passé de ce site créé pour les besoins de l'industrie Schneider n'est, pour ce parisien adopté par la Bourgogne, qu'un résumé très succinct de ses connaissances sur le sujet.
Quatre mystères demeurent cependant...
* Comment faire circuler des bateaux chargés de plusieurs tonnes dans ce petit boyau dont on voit l'entrée sur une des photos ?



Quelle est la profondeur de ce drôle de puits ?


Comment arriver à maintenir l'attention de son auditoire pendant un mini-colloque en plein milieu d'un giratoire ?


Nous étions dix doux marcheurs. Devinette : Qui a pris la photo autour du puits d'aération ?
Heureusement, Snooky, qui a été si sage, saura peut-être apporter une réponse à nos interrogations.





De l’ouverture complète en 1793 à 1829, le canal traverse l’étang qui est plus étendu qu’aujourd’hui.

De 1829 à 1964, le canal est isolé de l’étang par des digues et longe les étangs de la Muette et de la Corne au Vilain. Une rigole navigable par de petits bateaux relie un port Schneider à l’étang de Torcy (moyennant un souterrain de 3,5 km). Une écluse relie ce port à un port public qui lui fait suite et qui s’ouvre sur le canal.

A partir de 1839 le port Schneider sera desservi par une voie ferrée et la rigole continuera à participer à l’alimentation du canal.

En 1964, la voie express est créée. Le port public et une partie de l’étang de Montchanin sont comblés. Le canal est dévié, pour implanter l’échangeur, et, accessoirement, pour se priver de la possibilité de créer un port de plaisance dans un cadre magnifique plutôt que de voir passer des camions. (Rappelons qu’une péniche transporte autant que dix camions avec un seul moteur de camion et provoque rarement des bouchon sur les routes.