AMUR, un site internet : www.louvetiere.fr... Pour découvrir les circuits : Dans le menu, aller sur "Randonner alentour".
Marche nordique du 29 octobre
Marche extra douce du 28 octobre
Un jour d'octobre au début du vingtième siècle à une époque où l'on ne parlait pas de réchauffement climatique.
C’était un matin d’octobre. Un ciel tourmenté de gros nuages gris limitait l’horizon aux collines prochaines et rendait la campagne mélancolique. Les pruniers étaient nus, les pommiers étaient jaunes, les feuilles de noyer tombaient en une sorte de vol plané, large et lent d’abord, qui s’accentuait d’un seul coup comme un plongeon d’épervier dès que l’angle de chute devenait moins obtus. L’air était humide et tiède. Des ondes de vent couraient par intervalles. Le ronflement monotone des batteuses donnait sa note sourde qui se prolongeait, de temps à autre, quand la gerbe était dévorée en une plainte lugubre comme un sanglot désespéré d’agonie ou un vagissement douloureux.
L’été venait de finir et l’automne naissait.
Il pouvait être huit heures du matin. Le soleil rôdait triste derrière les nues, et de l’angoisse, une angoisse imprécise et vague, pesait sur le village et la campagne.
Les travaux des champs étaient achevés et, un par un ou par petits groupes, depuis deux ou trois semaines, on voyait revenir à l’école les petits bergers à la peau tannée, bronzée de soleil, aux cheveux drus coupés ras à la tondeuse (la même qui servait pour les bœufs, aux pantalons de droguet ou de mouliné rapiécés, surchargés de « pattins » aux genoux et au fond mais propres, aux blouse de grisette neuves, raides, qui, en déteignant, leur faisaient, les premiers jours, les mains noires comme des pattes de crapauds, disaient-ils.
Au sujet de la marche.
Jean-Louis Etienne. Dans mes pas. (2017)
Marcher, c’est parcourir, découvrir, penser, arpenter, fuguer, migrer, manifester, errer. Marcher, c’est être seul, en foule, libre, c’est tendre vers un but. Marcher, c’est le mouvement, le rythme, le souffle, la présence au monde. Marcher, c’est mettre en œuvre nos pieds, nos jambes, notre ventre, notre cervelet, notre corps entier. Marcher, c’est être vivant. C’est tracer son chemin.
Grâce à une exploration attentive, je découvrais la place primordiale qu’occupe cette action fondatrice – mettre un pied devant l’autre - dans le déroulement de nos vies. Enfant, mes premières fugues, mes esquisses d’aventures se sont faites à pied. La marche révélait la capacité d’exercer ma liberté et faisait germer en moi une confiance inconnue. A l’adolescence, les chaussures, le sac à dos, les cartes d’état-major étaient des promesses de voyage et me permettaient d’affirmer avec fierté ma capacité à devenir autonome.
En groupe de randonneurs ou seul, la marche est un indispensable temps à soi. Marcher pour renouer avec le « présent profond », celui qu’on abandonne trop souvent, où se déroule le vrai de notre vie. Marcher dans la nature pour entrer dans un plus vaste silence. Se ressentir vivant et revenir apaisé d’un bonheur calme retrouvé.
Marcher pour l’harmonie entre les hommes, marcher pour manifester son existence au monde, marcher pour entretenir son corps, pour restaurer son bien-être… Nous sommes des êtres qui « allons », des « vivants-marchants ». Chacun fait son chemin.
Reprise de la Nordique.
C’est reparti !
Du soleil, des couleurs automnales, de la douceur et l’envie de se revoir, il n’en fallait pas plus aux 10 « nordiques » pour être au rdv à 9H ce samedi matin …
Certes le programme s’annonçait ardu ! La côte du champ de tir et sa butte ensuite pour déboucher sur le chemin des gorges, tout cela en aurait rebuté plus d’un . Mais le rythme soutenu engagé par le groupe dès le départ du plan d’eau avait bien chauffé muscles et articulations …
Il en sera de même tout au long du parcours, ponctué de pauses « hydratation » et de moments de gourmandises (le gingembre a toujours autant de succès, même si l’abricot et l’ananas lui ont fait une sérieuse concurrence!).
Chemin faisant nous arrivons au dessus des roches de la cascade avant de nous aventurer sur le sentier qui nous emmènera jusqu’au parcours sportif … une jolie grimpette aussi !!
Il ne manquera personne à l’appel sur la route forestière des chômeurs ...même pas fatigués !
Mais il est temps de penser au retour . Quel itinéraire ? Beaucoup de choix s’offrent à nous et c’est la direction de Montmain qui l’emportera ... Sous les châtaigniers, le soleil a déposé du vert, du jaune, de l’ocre ...toutes ces couleurs qui font l’automne !
La descente par la cascade est périlleuse : feuilles, roches couvertes de mousse et branches déposées par l’orage de la veille … il a fallu faire attention. Le pont de fer, le ruisseau qui abreuve le lavoir de Couhard, la pierre et ses secrets … nous voilà bientôt de retour !
Distance parcourue ? 10 km !! … moyenne sur la totalité du parcours : 4,3 km/H
Sur l’esplanade de l’école de voile, quelques passants nous regardaient amusés (ou envieux?) faire nos exercices d’étirements nécessaires à la clôture d’une séance de marche nordique !!
Rdv est pris pour les samedis suivants … Où nos pas nous guideront ils ?
Réfection de la croix de la Barre
La croix de la Barre a été restaurée. |
La plaque commémorative |
Le Maire de Broye a rappelé les circonstances du drame. |
Ils ont mis leurs chapeaux.
Rando dans le bois des Feuillies
Aujourd'hui c'est dans le bois des Feuillies près d'AUTUN que se déroule notre randonnée. Vu la météo estivale et le mot n'est pas de trop ce serait dommage de s'en priver !
Le
rendez-vous est fixé à 14 h à la base de voile du plan d'eau. Il s'agit de
co-voiturer : d'une part c'est bon pour la planète et, d'autre part, il
n'y a pas beaucoup de place pour se garer au lieu de départ.
Catherine
arrive la première suivie de notre Président Bruno qui lui a préféré venir en
moto. Le reste de la troupe se présente et nous sommes donc 8 à nous rendre à
Drousson petit hameau dont le nom viendrait d'une famille gallo-romaine
les Drusius.
5 filles et
3 garçons sont au départ. Nous commençons par le moins agréable à savoir 1 km
de route. Mais le hameau que nous traversons est joli à voir ce qui atténue le
côté "casse pattes" du bitume.
Au bout de la route c'est une belle randonnée sous un chaud soleil, de beaux chemins à travers feuillus et résineux qui nous attend. Randonner à AMUR c'est aussi apprécier ce qui nous entoure et profiter des paysages. Nous avons une belle vue sur le Folin et le Beuvray et surtout nous trouvons des champignons ! Quelques cèpes et rosés qui finiront peut-être en omelette ! Les kilomètres défilent, les chemins sont agréables, les couleurs d'automne sont là et les discussions s'enchaînent : bienfaits de la balnéothérapie, des cures thermales, les conserves, des échanges de recettes de confitures, de soupes. Bref tout ça met l'eau à la bouche et.....ça tombe bien car nos 10 kilomètres se terminent et le moelleux aux pommes, la tarte à la semoule, le cidre nous attendent de pied ferme.
·
La rigole de Torcy.
De l’ouverture complète en 1793 à 1829, le canal traverse l’étang qui est plus étendu qu’aujourd’hui.
De 1829 à 1964, le canal est isolé de l’étang par des digues et longe les étangs de la Muette et de la Corne au Vilain. Une rigole navigable par de petits bateaux relie un port Schneider à l’étang de Torcy (moyennant un souterrain de 3,5 km). Une écluse relie ce port à un port public qui lui fait suite et qui s’ouvre sur le canal.
A partir de 1839 le port Schneider sera desservi par une voie ferrée et la rigole continuera à participer à l’alimentation du canal.
En 1964, la voie express est créée. Le port public et une partie de l’étang de Montchanin sont comblés. Le canal est dévié, pour implanter l’échangeur, et, accessoirement, pour se priver de la possibilité de créer un port de plaisance dans un cadre magnifique plutôt que de voir passer des camions. (Rappelons qu’une péniche transporte autant que dix camions avec un seul moteur de camion et provoque rarement des bouchon sur les routes.