Il faut parfois se bousculer pour troquer ses
charentaises contre les godillots, quitter la chaleur du logis pour aller se
perdre dans la grisaille … Nous étions 9 ce jeudi 15 décembre à le faire et
bien nous en a pris. Nous avons parcouru ce circuit de 7km d’un bon pas, dans
la bonne humeur et apprécié la douceur des paysages autour de la
Chapelle-sous-Uchon, même sans ciel bleu et soleil.
Un
p’tit tour à la montagne !
Fallait-il être « givré » pour avoir envie de
mettre le nez dehors, ce dimanche !
En tout cas, 13 Amuriens se sont retrouvés à Couches pour
entreprendre cette rando d’une dizaine de kms. Et je peux vous garantir que le
rythme imposé par le froid glacial n’a pas molli, dès les premières côtes
jusqu’à l’arrivée ! Pas d’arrêts techniques, pas de regroupement pour les
pauses boissons, les prises de photos en mode rapide, etc…
Si les points de vue et les panoramas étaient
inexistants, faute à un plafond très bas, la nature, elle, nous a éblouis dans
toute la magnificence de sa blancheur givrée… la moindre petite herbe, les
bouchures, les arbres encore feuillus, même les barbelés se paraient de mille
aiguilles de givre délicat et fragile.
Les hameaux d’Eguilly, Origny, les Foisons, Précelles,
les Vézeaux nous ont conduits en vue du beau Château dit de Marguerite de
Bourgogne (où, paraît-il, elle ne serait jamais venue…), et son quartier du
Vieux Château, traversé par de petites riotes et escaliers dissimulés.
Seize heures sonnaient à l’église quand les coffres des
voitures ont révélé leurs secrets gourmands : far breton, gâteau Pif
Gadget (!), tarte battoir, cake, cookies, sans oublier les boissons bienvenues
pour nous réchauffer : thé, tisane, vin blanc chaud, jus d’orange chaud.
Il serait agréable de remettre cette balade au calendrier
de printemps pour en apprécier tous les charmes, ses nombreux lavoirs, ses
belles demeures endormies, ses échappées sur les Mont Rome, Mont Rème, les 3
Croix, la vallée de la Dheune, etc…
Samedi 10 décembre
Oui, bin, y f’sait pas chaud ce samedi !! Température négative, neige et vent glacial, tous les éléments qui auraient pu être de bonnes raisons pour rester au chaud . Pourtant, nous étions 6 au départ sur le parking de la pierre de Couhard …
L’échauffement, plus que nécessaire, est vite avalé … Direction les Rivaux en empruntant le chemin de la mine, le rythme est déjà bien soutenu !
Nous traversons le bas du paquier Saint Blaise pour rejoindre un sentier qui allait nous donner une idée de la grimpette à réaliser ce matin … Sur le chemin gelé, pas de traces humaines ou d’animaux… un grand tapis blanc sur lequel nous avançons avec précaution .
La montée jusque vers la croix de la libération mobilise toutes nos énergies, les bavardages d’ordinaire bruyants sont à peine perceptibles … pourtant madame « bavarde » était avec nous !
Des aboiements, une meute de chiens sûrement très proche, nous rappelle que nous partageons la forêt avec d’autres … Ca y est nous y sommes !! oui, je crois … devant nous , la plaine du bassin autunois, baignée de brumes et de quelques flocons ! L’arrêt sera de courte durée …
Nous amorçons la descente en direction de l’étang des Cloix tout en suivant la muraille délimitant la propriété de Montjeu. Parcours facile , approprié pour accélérer le rythme …
Déja 11H ? le choix est fait de raccourcir le circuit initialement prévu … l’étang des Cloix, puis le premier chemin sur notre gauche, puis Montmain où une atmosphère de fête foraine régnait … pas à cause des barbes à papa, mais plutôt avec l’impression d’être devant un stand de tir !!!
La descente le long du ruisseau de la Caron, plus connu sous l’appellation « cascade de Brisecou » est superbe ! Eau en abondance qui rebondissait sur le moindre rocher, une belle lumière et au loin les roches d’escalade … la glace n’avait pas encore figé cette belle cascade, il faudra attendre encore un peu !
Pas de vin chaud à l’arrivée … sniff… peut être une fois prochaine ?
Ce circuit, 12 km environ, nous le referons sûrement à une autre saison …
A bientôt !
CR rédigé par Pascal
Samedi 3
décembre 2022
La neige tombée
dans la nuit sur les hauteurs d’Autun aurait pu inviter les nordics à rester au
chaud, mais c’était sans compter sur leur curiosité !!
En effet,
Gilles et Catherine, les « locaux » nous avaient concocté un nouveau
circuit sur les hauteurs de Curgy . Pas de forêt pour s’abriter, peu de haies
pour couper la bise… bref l’aventure !
A 9H, devant la
salle des fêtes de Curgy, nous étions 8 à échauffer nos muscles et à tester la
fraicheur matinale.
Le top départ
donné, nous traversons le bourg, les bâtons prêts à l’accroche dans la
pierraille des chemins. La montée en direction du relais, s’avère dure mais
bientôt nous sommes sur le plateau et en rdv avec un soleil qui mettait toute
son énergie à percer la brume qui nous entourait . L’arrivée sur ce relais
aurait dû nous permettre de superbes vues sur l’Autunois … Hélas ! C’est
le brouillard qui avait gagné, occultant ainsi ces premières vues . Nous
profitons de la pause pour nous hydrater et repartons en direction de Savigny le
Jeune ( non, il n’y a pas de vignes là bas!!). La descente est un peu
périlleuse ...chemin herbeux et bien mouillé !
Nous traversons
le hameau pour nous diriger en direction de Vergoncey ...au loin, des points
orange qui n’avaient rien des amanites nous font hésiter … oui, des chasseurs
sur notre parcours, au loin !
L’envie de
découvrir ce nouveau parcours est la plus forte et nous nous élançons . Bien
signalés par nos bonnets colorés, le risque était limité … nous cheminons, à
allure modérée car la gadoue avait envahit le circuit . Et ce qui devait
arriver, arriva… petite chute dans une belle flaque bien boueuse ! Sans
mal, heureusement !!
Déjà Vergoncey
et son château et surtout sa tour poivrière qui a pour originalité d’avoir ses
escaliers en colimaçon à l’extérieur … Au loin, un TGV sillonnait la vallée …
Saint léger du bois se cachait derrière les buissons … peut-être même avons
nous aperçu Epinac ?
Nous
contournons le château pour se retrouver sur le chemin du bois de la Tour .
Encore des vues à 360 degrés !
Le temps
d’atteindre un des sommets qui bordent Curgy, les crays de Curgy, qui culmine à
420 m et déjà c’est la descente sur le
bourg …
Nous aurons
parcouru 10,5 km avec le souhait de rééditer cette balade avec une meilleure
météo et pour quoi pas avec nos amis randonneurs … A voir !
CR rédigé par
Pascal
Sous moi donc cette
troupe s’avance
Et porte sur le front
une mâle assurance
Nous partîmes à quinze,
arrivâmes de même …
Ce qui constitue un exploit si l’on considère un
parcours tortueux à souhait (conçu par un esprit de même) et parsemé de
fondrières, grenouillats et ronciers.
Grâces soient rendues au bon Saint Martin qui veille
avec mansuétude sur les brebis égarées (et leur bon chien Dante) que le malin
tente de perdre dans son bois.
Le livre de « La légende dorée »
écrit par Jacques de Voragine, évêque de Gênes de 1292 à 1298, est une
compilation d’écrits, de chroniques, de biographies et de témoignages
concernant la vie des différents Saints connus à cette époque.
« La légende dorée » raconte qu'en route vers
Rome, Martin voit son âne dévoré par un ours pendant la traversée des
Alpes. Il transforme alors l'ours en bête de somme et lui ordonne de porter ses
bagages jusqu'à Rome, avant de lui rendre la liberté.
