30 octobre : La campagne à la ville.

 Nous sommes 11 au rendez-vous à proximité de la piscine du Creusot, non pour nous baigner mais pour parcourir trois des principaux parcs de la ville.
Nous sommes bien décidés à profiter de cet agréable avant-dernier jour d'octobre. 
Bastion de l'industrie française au cours des trois derniers siècles, Le Creusot a su se reconvertir tout en assumant son histoire exceptionnelle. 
Elle offre à présent un environnement verdoyant insoupçonné à l'époque des immenses cheminées crachant leurs épaisses fumées. Cet espace remarquablement mis en valeur en fait bel et bien une ville verte,   
Nous commençons par le Parc de la Verrerie. Pouvez-vous imaginer que ce superbe endroit a servi à une époque éloignée de jardins potagers pour les ouvriers et de jardin d’agrément pour la direction ? C'est Eugène Schneider qui les transformera en parc paysager clôturé. A son acquisition en 1969, la ville du Creusot l'a ouvert au public. C'est un parc à l'anglaise de 27 ha où vivent des géants centenaires. (Pin pleureur de l'Himalaya, tulipier de Virginie, cèdre de l'Atlas, etc.) Véritable poumon vert au cœur de la ville, on y trouve un étang, un enclos animalier, des jeux pour enfants. 
Nous ne poussons pas jusqu'au château mais nous nous dirigeons vers le parc des Carrières. Nous empruntons des rues fréquentées par certains d'entre nous dans leur enfance ou leur jeunesse.
Son appellation vient de l'existence d'anciennes carrières de pierres à bâtir dites "pierres de Montcenis", sorte de grès rouge. D'un relief très accidenté, ces anciennes carrières de près de 5 hectares ont conservé un aspect relativement sauvage. Sa particularité : des cirques artificiels bordés de pins, d'érables, de marronniers et d'acacias.
Nous revenons un instant sur nos pas pour pénétrer dans notre troisième parc, celui de la Couronne. Il s'étend sur près de deux hectares et tire son nom du Domaine de la Couronne, appelé ainsi parce qu'il relevait du domaine royal et était donné en apanage aux princes et aux princesses de sang. Au début du vingtième siècle, la famille Schneider transforme le château de la Couronne en orphelinat. Dénommée la Mason de Famille, elle restera ouverte pendant 32 ans. Elle sera démolie en 1978 pour laisser place à la résidence du Parc de la Couronne. Il existe également un foyer logement Personnes âgées.
Martine 39, notre guide du jour nous ramène aux voitures en nous faisant passer par la place de la Molette pour nous faire profiter d'une remarquable réalisation sur un grand panneau à laquelle elle a d’ailleurs participé  et qui évoque des moments importants de la vie de la ville du Creusot. Allez voir sur Google en tapant "La mémoire de la Molette Le Creusot". C'est instructif.
 
Le groupe devant l'étang du parc de la Verrerie.
  

                                               Deux spécimens de pensionnaires.
                               On évoque quelques souvenirs de jeunesse.
                                              Un if aux fruits toxiques.
                      Le panneau "la mémoire de la Molette" à lire sur Google.  
                                   Ça peut servir en cas de pluie. A vérifier. 
                 On peut faire des exercices physiques pendant le parcours.


26 octobre : une marche par un temps de Toussaint.

 Nous sommes 4 marcheurs courageux au RDV proposé à proximité de l'église de Marmagne pour une randonnée d’environ 9 km. Nous démarrons sous une pluie fine et un vent froid. La perspective d’une balade dans ces conditions peut expliquer la faible participation. Un petit chemin plat limité par des haies nous amène jusqu’à une passerelle glissante surplombant un cours d'eau bien rempli mais qui, heureusement, ne déborde pas. La passerelle que nous empruntons n’a pas toujours existé et il fallait traverser le ruisseau à gué. Ça aurait été impossible ce dimanche.  Nous continuons jusqu'à la petite chapelle de St Sulpice où nous faisons une halte boisson. Son origine est mal connue : église d’une ancienne paroisse disparue, chapelle d’un antique château ? Après un virage à gauche, il faut gravir un chemin dégagé, le seul dénivelé de cette randonnée. Le soleil apparaît au bon moment pour que nous puissions prendre des photos de la vallée du Mesvrin offrant des couleurs d'automne magnifiques. Nous voici au point culminant de la marche. A Bellevue la bien nommée un panorama splendide sur la vallée s'offre à nous, ceci tout au long de la descente. Qui l’eût cru, le soleil est enfin durablement au rdv de cet après-midi... Arrivés à Symphorien de Marmagne nous décidons de rallonger la marche par le hameau de Bourdeau, ce qui évite de longer la départementale. A la tour de Bourdeau dont nous devons traverser la cour et qui marque la limite entre St Symphorien et Marmagne, la voie communale est fermée par des barrières. Qu’à cela ne tienne, nous continuons malgré tout. En fait, deux chênes se sont couchés côté pré suite à la tempête de mercredi. Le chemin est sérieusement endommagé mais fréquentable. Nous arrivons aux voitures après avoir franchi le Mesvrin et gravi un ultime raidillon.  Marie Thérèse, toujours prévenante, a préparé un délicieux gâteau au chocolat. Nous l’accompagnons de noix fournies par Michel et pour faire descendre tout ça, Bernard sort du coffre de sa voiture une bouteille de cidre, appréciée.   

Les 4 courageux

 
Chemin faisant

La vallée du Mesvrin.

Le ciel se dégage peu à peu. 

La petite chapelle Saint Sulpice.

 AMUR utilisait déjà la passerelle en 2013.

16 octobre, La Fontaine Bayard.

 






Légende de la Fontaine Bayard.


Le circuit.

Marche douce en sous-bois. Deux versions rédigées par les deux Catherine’s’.

 Version Catherine B.

Seulement une Martine, une Michelle, une Brigitte et deux Catherine sont au rendez-vous dans la forêt de St Sernin, ce jeudi 16 octobre pour la marche douce.

Le circuit, qui ne présente aucune difficulté, démarre au lieu-dit la fontaine des Morlots, objectif la fontaine Bayard/t, cheval-fée légendaire issu de nombreuses chansons de geste du Moyen Âge chrétien.

L’automne commence à teinter les arbres, il fait doux et beau, les champignons sont de sortie et l’ambiance sympathique.

 Version Catherine L. assaisonnée à la sauce Daniel

Environ 5 km et seulement 5 marcheuses. Il est vrai que le parcours est classique et que la veille avait été proposée la magnifique balade dans les vignes. Aujourd’hui, c’est un tout autre paysage uniquement en forêt avec des arbres commençant à revêtir leur tenue automnale. Le but est la Fontaine Bayard. La photo du panneau relatant la légende attachée au site nous évite de la rappeler.

Le temps est superbe. Ce lieu est fréquenté. Nous croisons quelques bipèdes, certains sur pieds, d’autres sur roues.

Comme d’habitude, c’est sympa : aujourd’hui, pas de blagounette, à la place une historiette transmise de génération en génération.


A Saint Aubin un 15 octobre.

 

 












Il est des circonstances qui ne se présentent qu'exceptionnellement : Les vignes aux couleurs d'automne et le beau temps.
Cela faisait trois ans que le créneau ne s’était pas ouvert.
Ce fut le cas ce mercredi, d'où cette sortie hors programme dont ont pu profiter trois heureuses.
Tout y était : Un ciel limpide, juste ce qu'il faut de vent pour que le crapuchot initiatique soit supportable et une palette de couleurs éblouissante.
Profitez-en individuellement (carte jointe) avant que la pluie ne reporte à l'année prochaine une telle opportunité.