Un 13 novembre avec une température et un ciel de septembre, c'est exceptionnel. Nous sommes 7 sur une marche semi-douce avec un dénivelé positif de 84 m, une longueur de 5 km et une descente traîtresse, des feuilles mortes masquant des cailloux piégeux.
Vous trouvez que l'effectif est réduit, certes, mais n'oublions pas que nous offrons chaque semaine, le mercredi ou le samedi, des marches nordiques qui tentent les plus sportifs, des marches "classiques" bimensuelles le dimanche et des marches douces, bimensuelles également, le jeudi. Chacun trouve ainsi chaussure à son pied si l'on peut dire et nous avons toujours un nombre total satisfaisant d'adhérents.
Aujourd'hui, le parcours comporte deux centres d'intérêt : l'étang des Cloix, très fréquenté en fin de semaine mais bien calme en semaine. Il a été aménagé en site de pêche "no kill". Le plaisir consiste à prendre du poisson en nombre limité et à le remettre à l'eau plutôt que dans la musette. Seul le côté sportif compte. Nous faisons une petite causette avec un employé de la Communauté de Communes qui enlève des feuilles mortes obstruant les grilles d'évacuation du trop plein de l'étang.
L'autre intérêt réside dans le fait que le site de Montjeu fut dès l'époque romaine le château d'eau d'Augustodunum ancêtre de la ville d'Autun.
Jacques a rédigé sur le site internet de l'AMUR "http://www.louvetiere.fr" 2 articles très complets qui méritent d'être lus. Une fois sur le site vous cochez dans le menu randonner alentour, chapitre les escapades, la numéro 8, aqueducs et moulins, Autun et la numéro 39, en Brisecou, Autun.
La numéro 8 est riche en photos, carte et croquis sur l'aqueduc et la numéro 39 apporte, outre un texte, des informations complémentaires sur l'histoire locale.
Vestiges de l’aqueduc de Montjeu
Il prend sa source aux captages réalisés dans
l’actuel domaine de Montjeu, au niveau des étangs Paillard et de La Toison. Il
a une longueur de 6,2 km jusqu’au faubourg Saint-Blaise. Il longe la route de
l’étang des Cloix. Il suit la route forestière puis le chemin jusqu’à
l’ancienne ferme de Brisecou. Il plonge vers le chemin de la cascade. Il suit
le chemin de Couhard (on suppose que l’on marche sur sa voute). Il gagne le
faubourg St Blaise où il est rejoint par l’aqueduc de Mondru et entre en ville.
Il y a plusieurs hypothèses sur la
date de sa construction dont la plus satisfaisante serait de 71 après J.-C.L’ouvrage est entièrement souterrain.
Pour
éviter la montée en pression due à la dénivelée, le canal est constitué d’une
succession de pentes faibles reliées par 24 puits de rupture de pente.Le parcours est identifiable de Montjeu à
Brisecou grâce aux effondrements de la voute. Au bord de la route des Cloix un effondrement a été fouillé. Il fait apparaître la trace du canal. Les voutes en parfait état sont visibles à travers de petites ouvertures subsistantes. (Il
est consternant que ce site soit laissé à l’abandon).
Vers Brisecou, une large tranchée révèle
l’effondrement de la cascade de 14 puits qui atteignait l’actuel chemin de Couhard.
La fouille du premier puits est visible. Le
reste a vraisemblablement servi de carrière de pierres. La tranchée est très
visible à sa traversée de l’actuelle route.
Le long du parcours, au hasard
d’effondrements, on découvre l’émergence de quelques claveaux qui, parfois,
couvrent une voute en bon état.
Au niveau du Pont de Fer, le canal est plaqué
au socle granitique escarpé et est consolidé par sept contreforts encore
visibles.
A Couhard, il passe sous la maison à droite du
bief et suit une ligne de niveau jusqu’à un château d’eau où il est rejoint par
l’aqueduc de Montdru. Ces deux aqueducs, réunis en une canalisation unique,
pénètrent en ville. On en voit la voûte dans le sous-sol du café «Le Lutrin » près de la Cathédrale.
Les 7 mercenaires moins le photographe. L'étang des Cloix en costume automnal. Un règlement précis concernant la pêche. Un étang, ça s'entretient. Traîner les pieds dans les feuilles mortes sur une allée agréable.
Un portail dissuasif.
Pas discrètes les indications !
Jacques sait s'entourer. Un public admiratif. 
Superbe, Martine, ta photo.
Borne et regard sur la conduite de Montmazeu.
ANTHURUS D'ARCHER
Également connu sous le nom de doigts du diable ou de satan, ce champignon qui
se présente d'abord sous la forme d'un œuf blanchâtre, se déploie en quatre à
huit bras rouge vif, couverts de restes de gléba, (La gleba, gléba
ou glèbe [français canadien] est la partie fertile interne, enfermant les
basides produisant les spores chez les champignons Gastéromycètes) ce qui lui
donne un air de poulpe des sous-bois.
Quand
il se reproduit, il étend ses longs tentacules et commence à suinter une
odeur particulièrement nauséabonde rappelant celle des charognes. Comme la
plupart des champignons de l'ordre des phallales, (comme le phallus impudicus)
et comme les fleurs cadavres, cette odeur putride lui permet d'attirer les
insectes nécrophages qui dispersent ses spores principalement par zoochorie.
Cette caractéristique fait qu'il est classifié comme étant non-comestible.
Le site de Montmain, restauré et, jusqu'à présent, respecté.
Une fontaine très classe.

Les pâtes de coing de Catherine, un délice apprécié en fin de parcours.