Une journée à 3 temps











Nos amis de R'Evolution ont programmé un certain nombre de sorties botaniques et nous leur avions promis d'en suivre au moins une. Nous avons donc choisi le 27 juillet et le site de La Tagnière pour nous joindre à eux. Ce sont 14 randonneurs d'AMUR qui ont pour une fois regardé plus souvent à leurs pieds que vers de lointains horizons. Il est difficile de retenir tous ces noms de plantes mais l'une d'entre elles a été la vedette de la sortie. Il s'agit du pentaglottis sempervirens qui a la particularité de ne se trouver qu'en un endroit à La Tagnière. On n'organisera pas des bus pour le découvrir ; il ne prétendra même pas à être l'emblème de la commune tant il est modeste, tellement modeste que nous étions passés des dizaines de fois à côté de cette plante sans l'avoir remarquée. Le chénopode Bon Henri ou épinard sauvage, comestible a un nom qui inspire la confiance. Il en est d'autres comme la bryone qu'il vaut mieux ne pas goûter malgré ses fruits rouges attirants. Loïc, notre guide, nous a surtout montré sa démarche scientifique et nous retiendrons que l'homme joue souvent les apprentis sorciers ou tout au moins les trouble-fêtes quand il intervient dans la nature.
A midi trente nous étions de retour et nous allions nous retrouver à nouveau sur le coup de 17 heures pour une balade modeste et ombragée sur le plateau d'Antully afin de contempler les 2 barrages du Haut Rançon et du Martinet. Tous les membres d'AMUR disponibles avaient répondu présents. Nous notions même 2 nouveaux futurs adhérents déjà bien connus du groupe.
A 19 heures 30, les maîtres queux allumaient les barbecues (je n'ai malheureusement pas pris de photos, occupé avec le reste de la troupe à apporter les entrées ou les desserts préparés par nos soins sans oublier les boissons).
L'orage que nous craignions avait évité le Sud Morvan et il régnait une température douce jusqu'à une heure avancée. Le repas s'est déroulé dans la bonne humeur générale, les éclats de rire fréquents étant autant d'indices révélant la bonne entente qui existe entre nous. Nous nous sommes séparés sur le coup de minuit et, comme d'habitude, chacun a participé pour laisser la place nette, vaisselle faite, restes mis au frais. C'est toujours déprimant de se retrouver le lendemain à 2 ou 3 devant des tables chargées d'assiettes sales.
Conclusion : il faudra recommencer.

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