22 mars, marche des jonquilles






Après deux années décevantes, nous avons retenu la leçon. Cette fois, nous avons surveillé la pousse des jonquilles et attendu sagement que dame nature ait daigné réchauffer l'atmosphère avant de fixer la date de la randonnée. Ce sont donc 34 randonneurs qui se sont présentés au départ ; parmi eux, quelques nouveaux et nos cinq intermittentes chagnotines de la rando que nous accueillons toujours avec plaisir.
La cueillette se mérite. Pas question d'aller directement au but. Donc, nous avons admiré les plantations du Gaby, traversé le parking bien garni de l'auberge (le Guy devait avoir le sourire), salué les rochers du carnaval, longé l'étang Taupin et espéré rencontrer la bergère et ses blancs moutons (celle qu'avait peinte Louis Charlot). Malheureusement la bergerie n'est que champ de ruines et je vous laisse imaginer l'état de la bergère.
Bergère (peinture de Louis Charlot)
Enfin, le guide du jour s'est engagé, cependant un peu inquiet, dans le vallon porteur de tous les espoirs. Nous n'avons pas été déçus. Faiblement défendues par quelques ronces aux aguets, les fleurs étaient bien présentes. Nous les avons prélevées (c'est un terme employé par les chasseurs quand ils tuent chevreuils et sangliers) avec modération, soucieux de ne pas saccager l'environnement. Plus tard, nous avons longé un bois où, quelques années auparavant, nous faisions de belles cueillettes. Mais victime d'une coupe rase, il n'offre plus que broussailles et fougères mortes.
De retour aux voitures, devinez comment s'est terminée la balade. Comme d'habitude : gâteaux, confiseries et même quiche sont sortis des coffres. Nous avons étrenné à cette occasion des gobelets en dur achetés par le club. Ils éviteront le gaspillage des contenants jetables. Tout comme notre volonté de pratiquer au maximum le covoiturage, c'est une autre forme de notre contribution à la protection de l'environnement.

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