17 janvier : Marche à Saint-Eugène

Les trente participants moins le photographe
Au gui l'an neuf
Que faut-il admirer, le balisage ou le paysage ?
Première pente.
Les sorties de janvier comptent toujours une participation conséquentes. Désir de prendre l'air après plusieurs semaines maussades, volonté de perdre une surcharge pondérale due aux excès des fêtes, envie de se retrouver ? Un peu tout cela.
AMUR n'avait jamais proposé cette balade à Saint-Eugène pourtant décrite dans les circuits des Voies Celtes. Trop courte en belle saison, pas assez ombragée en été, sans attrait avec ses pâtures à perte de vue. C'est une promenade à faire en hiver. Juste assez courte pour rentrer avant la nuit, bien exposée, ce qui a permis de profiter d'un soleil réapparu, quant aux centres d'intérêt, il suffit de savoir les provoquer.
Après une courte introduction rendue possible grâce aux recherches de Jacques et aux souvenirs de Christian sur les origines du Crot Monial, un rappel sur les Maladières et l'évocation d'un puits de mine, le Président lançait ses troupes. On avait annoncé un passage boueux. Il était bien présent, pratiquement d'entrée. Ce qui n'avait pas été précisé, c'était sa longueur. A l'AMUR, certains (plutôt certaines) sont capable d'en ressortir avec des chaussures impeccables.
Daniel craignait une certaine monotonie. Que nenni car la rencontre de Jean-Paul permettait de visiter son musée de pièces agricoles anciennes. Sans un coup de sifflet de rappel, nous ne serions peut-être jamais repartis. 300 m plus loin nous tombions en arrêt devant des chevaux de concours dont quelques-uns à l'exercice mais le centre d'intérêt principal demeurera un chiot adorable qui aurait trouvé facilement de nouveaux maîtres. Rien à voir avec la rencontre d'un de ces chiens de chasse destinés à pister chevreuils et sangliers qui nous suivit jusqu'à l'arrivée. Un coup de téléphone portable permettra à son maître de le récupérer au moment où nous nous apprêtions à remonter dans les voitures. L'image des randonneurs, pas toujours en odeur de sainteté auprès des chasseurs, en aura été redorée.
Comment la rando s'est-elle terminée ? Comme toujours mais en plus classique puisque le club offrait la galette traditionnelle. Des boissons chaudes étaient bienvenues.
Les bonnes habitudes sont maintenant bien ancrées. On pratique systématiquement le covoiturage et chacun apporte son gobelet pour éviter le gaspillage des jetables. Concernant les gobelets, les étourdis sont condamnés à boire dans les verres carrés du club qui répandent plus de liquide sur la polaire que dans le gosier. La technique est efficace, l'étourderie ne se renouvelle jamais.

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