Sortie à Dijon

Faux départ, Rob est songeur
Dans la Combe à la Serpent
Quel est cet arbre au branchage tortueux ?
Caca de blaireau
Pique-nique au sec
Suivons la Chouette
La chouette porte-bonheur
le jacquemart
Chasse au démon
Maison de nouveau riche, et qui le montre
Minou perché
Une brochette de méchants drôles !
La Vierge noire.
Rob va parler
Reproduction de l'ours de François Pompon.
Nous sommes 44 à en attendre 3. Les voilà enfin et Patricia peut attaquer la côte de Marmagne en direction d'Autun. Pas très longtemps car un nuage de fumée impressionnant forme un blanc panache à l'arrière du car. "Fumée blanche, pas d'inquiétude" décrète Jacques, expert en pannes de voiture mais Martine qui ne tient pas à finir comme Jeanne d'Arc s'est éjectée promptement de son siège. Tout le monde la suit. "Rupture de durite". Chacun occupe à sa manière les 3/4 d'heure nécessaires à l'arrivée d'un bus de secours. La bonne humeur n'est pas altérée. Seul Rob est soucieux, se demandant quelle partie sacrifier pour rattraper le retard. Nous ne ferons que traverser Chateauneuf, un village que beaucoup se promettent de visiter à une autre occasion. Nous sommes sur les terres de Vincenot. Nous passons tout près du château de Commarin. Nous dominons le canal de Bourgogne puis nous le longeons avant d'arriver à Dijon. Notre petite balade traditionnelle d'environ 4 km aura pour cadre la Combe à la Serpent, un lieu désert à quelques mètres des immeubles de la ville. Rob attaque une forte pente. Nous n'avons pas dû bien comprendre, il nous a dit que nous suivions une courbe de niveau. Il n'avait pas précisé qu'elle se situait assez haut, occasion de découvrir la flore et la géologie du site. Le groupe s'étire et quand notre guide préféré, après nous avoir expliqué la vie très organisée des blaireaux, nous invite à découvrir leur village, il a la sagesse d'ajouter "pour ceux qui le souhaitent".
Nous nous retrouvons autour du car. Il est l'heure du pique-nique. Inutile de décrire ; c'est comme d'habitude : bruits de bouchons, dégustation de pâtisserie et comme d'habitude Geneviève a laissé un peu trop cuire son gâteau. "Cela ne m'arrive que pour les sorties avec AMUR". Nous feignons de la croire.
Daniel, toujours gâté par ses groupies, remonte dans le bus, la bouche pleine, un xième morceau de gâteau à la main. Direction Dijon. La ville mériterait 2 jours de découverte et nous n'avons que quelques heures.
L'église Notre-Dame, le jaquemart, les maisons gothiques et renaissance, le palais des Ducs, la cathédrale Saint Bénigne, il faut tout voir sans oublier quelques cours d'hôtels particuliers et la crypte du 6ème siècle sous la cathédrale et la reproduction de l'ours de François Pompon et les sculptures qui nous obligent à lever le nez au grand dam de nos vertèbres cervicales.
Il avait été prévu un temps libre. Vous imaginez bien qu'avec ce programme, nous sommes passés directement de l'ours de Pompon au siège de notre bus. Rob a imaginé un supplice raffiné. Nous revenons par la route des Grands Crus. Nous qui n'avons même pas pu avaler une goutte de bière tout au long de l'après-midi nous aurons droit à une dégustation virtuelle de Vosne-Romanée, de Richebourg, de Chambolle-Musigny, de Meursault, j'en passe et des presque aussi bons, de quoi vous faire saliver pendant une heure. Nous atteignons enfin le Canal du Centre, nous voici dégrisés
Nous évoquons déjà la prochaine sortie. A vous de trouver à environ une heure de bus un but capable de nous tenir en haleine une journée. Nous avons déjà exploré pas mal de régions. Faudra-t-il changer de type de voyage ?

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