La Pierre de la Dame

 Départ sur un chemin herbeux



 et suite sur un sentier boueux malgré des travaux de draînage


 Noël ne perd pas le Nord
 et Pascal regarde plus ses pieds que son GPS

 La voilà cette fameuse Pierre de la Dame, Coordonnées GPS 46º51.560'N 004º16.635'E

 mais il y ad'autres pierres originales

 Pendant que Michel s'active
 d'autres boivent l'apéritif



 AMUR dans une activité bien maîtrisée
 La loterie. Un lot de choix et d'un pratique !
 Un gagnant particulièrement chanceux
Le Président a droit à un lot qui ne doit rien au hasard.

22 juillet 2011 : jour de gloire tant espéré de la Marche et du Barbecue du Président.
Le temps est incertain : 15 mm viennent de s’abattre en quelques instants sur le cheptel de Noël. Mais tant pis : notre défilé pacifique et citoyen, Eva-Joly compatible, s’ébranle, sans tambour ni trompette. Pendant ce temps, le Président, aux multiples talents, allumera le feu sans artifice, aidé du fidèle Marc qui de son propre aveu n’y connaît rien. Ce ne sera pas la première fois qu’un conseiller conseillera en toute ignorance du sujet.
La quinzaine de marcheurs quitte la résidence présidentielle, passe le pont glissant du Mesvrin puis longe un chemin récemment nettoyé par Bernard et Monique et leur vaillante équipe. Leurs efforts méritoires n’ont cependant pu empêcher les dernières pluies abondantes de rendre boueuses quelques portions du chemin ; après quelques splash et schlumff niveau chaussures, tout rentre dans l’ordre.
Tout en cheminant et devisant, nous contemplons les paysages bucoliques de notre belle vallée : bois de feuillus couvrant les pentes, vertes prairies où les charolaises alanguies regardent passer les TER bleus et vides.
Les bavardages vont bon train ; à son habitude, Robert ne peut s’empêcher de railler la Prima Donna exhibant ses formes avantageuses sur les remparts de Brégançon ou immergeant son flanc arrondi en la Mare Nostrum. Une vive polémique naît sur la beauté  des chênes, le parti bobo louant les multiples branches propices à l’accrochage de balançoires et autres hamacs, les tenants de l’autre bord préférant les fûts bien droits et plus rentables.
Les marcheurs pénétrent  dans le bois, gravissant une forte pente le long d’un ruisseau. A l’écart du chemin, nous trouvons la «  Pierre de la Dame », revêtue de son manteau de mousse d’un joli vert: un bloc d’amphibolite qui aura moins de secrets pour nous grâce aux recherches de notre grand archiviste Jacques dans les grimoires du WEB.
« La Pierre de la Dame présente des gravures bizarres en forme de croix. Elles ont été réalisées en deux temps. Faite à partir d’une fissure naturelle, la traverse est la plus ancienne. On peut y voir un serpent. Le piquetage sous-jacent  très régulier pourrait être une amorce de débitage. »
 « La légende rapporte que la Dame de la Certenue s’était assise sur une roche où elle traça le signe de la croix marqué par deux fissures transversales et y laissa aussi l’empreinte de son pied. Cette roche, au-dessus d’un creux marécageux (autrefois…) fut l’objet  d’une terreur superstitieuse ; le lieu se nomme le Peut-Crot (Peut=Vilain, crot= creux). »
La minute nécessaire du professeur Ducaillou
L’amphibolite fait partie d’un cortège de roches dites métamorphiques qui affleurent en certains lieux du Morvan dont le plateau de Montjeu. De couleur vert sombre, bien différente du granite, elle peut comme toutes les roches raconter l’histoire géologique passionnante de la région. Mais  cette reconstitution historique nous entrainerait trop loin. Disons simplement que cette amphibolite est le résultat de transformation de roches préexistantes sous l’action d’une pression de 0,2 à 11 GigaPascal et d’une température de 500° à 700°.                                                        La suite au prochain numéro.
A la faveur d’une pause bien venue, Bernard et Pascal comparent les données divergentes de leur GPS (Guidage Peu Sûr). Où l’on voit que ces engins de précision accordent mal leurs violons.
A l’orée du bois, on atteint un pré dans lequel une roche granitique rainurée semble sortir tout droit d’une exposition d’art brut chez les Pierrafeu. Sous un certain angle, elle évoque un bœuf couché dont on voit l’arrière train et le dos. La bête restera de pierre face au pull écarlate de Jacqueline.
Nos pas nous ramèneront au pont glissant et nous retrouverons le Président et Marc, ainsi que les dispensés de marche, venus nous rejoindre.
Cette année, pas de garden-party, non pour raison économique mais à cause d’une météo défavorable. La réception a lieu dans le Grand Salon d’Honneur de la Présidence. Nous nous régalons des mets confectionnés avec amour par les Dames d’Amur et des délicieux filets mignons marinés et grillés par Michel. Les desserts, tous succulents, viendront compléter ce festin, juste après la grande tombola du Président. A cette occasion, de superbes lots, comme les gobelets carrés ou les maillots jaunes, seront distribués, le jour même où Voeckler perd le sien sur la route du Tour.
Merci et bravo à tous ceux qui ont œuvré pour que cette journée soit une belle réussite : les « attilas » ayant préparé le terrain, nos guides lors de la balade, les cuisinièr(e)s et pâtissières.
Et un ban bourguignon pour le Président qui nous a si gentiment reçus.

Aucun commentaire: