T.A.M. Etape de St Sernin 5 août 2011

Depuis 2004, nous proposons en août la découverte du territoire Arroux-Mesvrin, une contrée définie par les Amis de St Sernin et Amur qui mord sur les espaces voisins puisqu'il nous est arrivé de gravir le Beuvray ou le Dardon.
Cette année, nous ferons classique, ce qui ne veut pas dire banal surtout quand on a la chance d'être guidé par Gilbert. Nous partons du Buisson Boiteux. un qualificatif qui ne s'applique pas au groupe de 39 randonneurs. Il y aura peu de dénivelé et cette marche constitue une bonne mise en jambes. Les cèpes ont poussé faisant la joie de quelques passionnés à la vision perçante.
Quels sont ces intrus ? Puants et pétaradants, quelques quads sortis d'un pré se fraient un chemin à travers notre groupe.
Nous arrivons à la Pissoire, site incontournable, occasion d'évoquer les pavés taillés dans les carrières et utilisés en mai 68 sur les barricades. N'oublions pas les premiers occupants, des dinosaures qui ont bien voulu laisser quelques empreintes. Rien à voir avec des spécimens que l'on peut rencontrer au vingt et unième siècle exhibés de temps à autre à la télévision.
Mais voici le ravitaillement à la Plaine à proximité d'un poulailler : Fleurs sur la table, fleurs au chapeau de Michel, nappe fleurie, accueil souriant, menu varié. AMUR fera-t-il aussi bien demain ? Sans doute puisque nous avons délégué deux hôtesses de charme pour relever le défi.
Il faut reconnaître que l'arrivée sur Saint-Sernin a du cachet. Il manque peut-être un rayon de soleil mais ne nous plaignons pas ; on nous annonçait une journée pourrie. Il tombera bien quelques gouttes pendant le repas mais nous sommes à l'abri. L'après-midi, nous ouvrirons les parapluies pendant quelques minutes, histoire de ne pas les avoir pris pour rien. Une sangria ou un rosé pamplemousse sont proposés en apéritif. Ensuite, chacun sort son pique-nique, les uns à l'extérieur, assis sur un mur, d'autres calés sur des chaises à l'intérieur.  Michel sort son harmonica à l'heure du café.
Il ne nous reste que 7 km pour rejoindre les voitures. Le château de Brandon nous domine. A un moment donné nous suivons un chemin herbeux permettant de rejoindre Couches, créé à l’initiative d’ Auguste de Salignac de Fénelon, neveu de l’auteur de Télémaque, le grand philosophe. Auguste de Salignac de Fénelon fut nommé à St Sernin en 1744 par Louis XV, prieur du prieuré des chanoines de Saint Augustin, fondé au XI e.
Il est moins de 16 heures quand nous nous quittons après un petit désaltérant pris au Foyer des Amis de St Sernin.

au départ, on se chausse
Bois de Prodhun
Gilbert passionne son auditoire
Quelques flaques
Des pauses bienvenues
Le ravitaillement
Serveur hippie
L'étang Grillot
Arrivée sur St Sernin
Michel à l'harmonica
Calvaire
Château de Brandon

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