15 avril : le ciel nous tombe sur la tête

Vision particulière et partielle de la marche entre Autun et Le Creusot

L'an passé nous recherchions l'ombre. Au cours des éditions précédentes, nous avions connu la pluie, la neige, le soleil, le froid, la chaleur mais jamais encore cette attaque concertée et permanente d'une pluie battante, d'une bise déchaînée et d'une température bloquée sur 3°. Nous, accrochés à la colline de Meuzoy, nous avons orienté notre stand à chacun des quatre points cardinaux avant de choisir celui qui nous paraissait le moins défavorable. Nous avons rapidement déchanté. Les nappes se sont transformées en loques lamentables, le gaz, malgré des protections de fortune, a persisté à s'éteindre toutes les 5 minutes, des rigoles sournoises ont transformé peu à peu la zone en marécage.
Pourtant, à l'arrivée du premier des valeureux participants, tout était prêt : boissons chaudes, ravitaillement varié et conséquent, bonne humeur pour être à la hauteur du moral des randonneurs. Il est certain que ceux qui s'étaient extirpés de leur lit aux aurores étaient surmotivés.Nous comptions sur 1300 personnes, nous en eûmes un peu plus de 200 (à comparer à la centaine d'organisateurs mobilisés pour la circonstance).
Cette marche reste quoiqu'il arrive un vrai moment de convivialité. Il y a toujours un des 10 Amuriens qui découvre sous les capuches un collègue de travail, un compagnon habituel de marche, un copain de classe perdu de vue depuis des décennies, un inconnu blagueur. Michel, barde occasionnel, prolonge l'arrêt pour nous jouer quelques airs sur son harmonica.
Vient le repas de midi qui a supplanté depuis belle lurette les tristes sandwiches des premières marches. Quelle surprise Martine nous aura-t-elle réservée ? Ce sera une vraie soupe bien chaude, entrée tout à fait de circonstance appréciée comme il se doit. Le reste du repas est à la hauteur et nous aurons droit à 2 desserts grâce à un apport inattendu de M. Thérèse. Nous avions la chance d'être les tenanciers du premier ravitaillement ce qui nous permettra d'être libérés en début d'après-midi. Le démontage est mouvementé. Les bâches n'en font qu'à leur tête et que les noeuds sont donc difficiles à défaire avec nos doigts gourds mais à nous tous, nous finissons par venir à bout du campement.
Ce n'est qu'au moment du débriefing que nous aurons une vision plus globale de la journée. Chaque rouage a bien fonctionné et St Sernin qui aura la charge ou le plaisir de l'organisation l'an prochain  nous a promis le beau temps. Le Maire prendra un arrêté en ce sens.



Les autres photos ont été empruntées à Creusot-info









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