Marche douce à St Sernin

Rien qu’une ch’tite goutte.
Décidément, on n’en finit pas avec les sautes d’humeur de la météo. J’aimerais vous parler d’autre chose mais en ce premier jour de l’été, nous nous interrogeons au moment de nous lancer sur la balade prévue à St Sernin. Ne sommes-nous pas en vigilance orange avec menace d’orage et de grêle ?
Après étude du parcours, nous constatons que l’on peut revenir assez rapidement aux voitures en cas d’urgence.
L’aménagement de l’ensemble prieuré, église et tour du 11ème siècle est à nos yeux pleinement réussi. Nous traversons ensuite une zone résidentielle coquette pour rejoindre le stade. St Sernin s’embourgeoiserait-il ? Ou le cadre naturel n’incite-t-il pas à ne pas commettre de fautes de goût ?
Nous voici tous les huit à l’orée de la forêt domaniale. Première entorse au parcours initialement prévu, nous évitons une boucle qui nous aurait un peu trop éloignés des voitures. Nous suivons un agréable sentier conduisant à la cascade de la Pissoire, site incontournable pour les habitués des balades concoctées par Gilbert. Nous sommes un peu déçus, le ruisseau étant à sec. Nous évoquons les acrobaties nécessaires pour traverser son large lit en période de gel.
Le tonnerre gronde. Il faut rejoindre la route de St Sernin à l’étang de la Noue sans trop se préoccuper des champignons poussant sur les bas-côtés. Nous arrivons à la digue de l’étang de la Velle après une forte descente qui permet d’accélérer le rythme car les éclairs zèbrent le ciel du côté du Creusot. Les restaurateurs de la Tour sécurisent leur terrasse. Il nous reste 200 mètres à parcourir. Nous recevons la première goutte au moment où nous nous engouffrons dans les voitures. Encore une fois, nous éprouvons un sentiment de frustration à l’idée de n’avoir pas pu accomplir tout le trajet mais également de soulagement en échappant à la tornade qui transforme maintenant la route en torrent. 

 Entrée en forêt.
deux cèpes bien abrités.
Le Prieuré, l'églse, la tour, un ensemble bien restauré.

Aucun commentaire: