A Autun un 14 février


MARCHE DOUCE DE LA SAINT VAL'AUTUN
14 février à 13.45 : 17 amoureux de la rando s'apprêtent à fêter la Saint Val ' AUTUN à travers la ville basse de Marchaux et le temple de Janus. Nous commençons par la tour de la Bondue, vestige d'une maison seigneuriale devenue propriété privée, puis nous continuons en direction de l'ancien hôpital Saint Nicolas, maintenant musée Lapidaire, malheureusement fermé en hiver... Un petit tour par la ruelle Saint Nicolas et nous voilà aux vestiges de l'ancienne porte de Paris où seuls deux piliers sont apparents. Direction la Porte d'Arroux et le temple de Janus, fanum mystérieux dédié à ........on ne sait pas vraiment....mais apparemment pas à Janus !!!!! Bien que non licenciée à l'AMUR, une pluie fine et surtout très froide s'invite...que dis je...s'impose dans notre balade ! Qu'à cela ne tienne, il nous en faut plus pour nous arrêter. Nous reprenons la route qui nous amène au Pont d'Arroux, nous longeons l'eau et les jardins qui font bien triste figure en cette saison. De retour en ville nous nous arrêtons Grande rue Marchaux pour admirer deux maisons à pans de bois du XVIème siècle. Un peu plus loin nous attend la tour Marchaux, beffroi ayant appartenu à l'hôtel particulier de Guillaume de Clugny, conseiller de Charles le Téméraire, qui abrite désormais l'horloge de la ville. Il ne fait décidément pas chaud et nous remontons jusqu'à la rue Jeannin qui doit son nom au Président du parlement de Bourgogne du même nom, né à Autun en 1540. Le même homme qui, soit dit en passant, empêcha le massacre de la Saint Barthélémy de se répandre en Bourgogne. Puis le Champ Saint Ladre devenu en 1666 le Champ de Mars, jadis lieu d'exécution, avec sa mairie, son théâtre à l'italienne et son lycée où Napoléon Bonaparte passa quelques mois avant de rejoindre l'Ecole militaire de Brienne. Vient ensuite la rue de l'Arbalète avec l'hôtel Saint Louis où dormirent, chacun en leur temps, Napoléon, le Duc d'Orléans et Georges Sand. Nous terminons par la rue de l'Arquebuse, percée en 1776 afin de créer un nouvel accès vers le centre ville et célèbre par la Confrérie des chevaliers du même nom. Nous passons devant l'hôtel Arbelet de style néo-renaissance avec ses têtes sculptées sur la porte d'entrée puis l'ancien hôtel du Marquis de Fussey, qui devient en 1820 sous-préfecture. Nous terminons cette balade transis de froid devant une très belle propriété privée cachée par un immense séquoia et en se disant à une prochaine fois, lorsque les beaux jours seront là pour une nouvelle visite, cette fois ci dans la ville haute.

Nous aurions pu aller à ...



Porte d'Arroux



















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