Agréable balade à deux.

A deux associations s'entend !
Avec les amis de La Vaillante, nous nous rencontrons dans le cadre de l'UFOLEP ou à l'occasion des marches "Entre Autun et Le Creusot". Mais c'est la première fois qu'AMUR invitait ses voisins autunois à une des sorties inscrites à son calendrier.
Cette randonnée guidée par Brigitte et Robert a eu pour cadre le village de La Tagnière.
Un cadre varié alternant bois et prairies, des points de vue multiples et surtout une luminosité exceptionnelle ont enchanté les 39 participants.

Château de Trélague
 

 


Ancien moulin



Château d'Ez Crots


 
Le village de la Tagnière est situé dans une cuvette entourée des hauteurs du massif d'Uchon, s'ouvrant sur une vallée où coule le ruisseau de la Planche, affluent de l'Arroux. Son nom n'a sans doute aucun rapport avec celui du repaire d'une bête sauvage. Il viendrait plutôt du gallo-romain "Stagneria" qui évoque un lieu parsemé d'étangs. Ceux-ci sont nombreux sur tout le territoire de la commune, barrant les ruisseaux qui convergent vers la vallée.

 La Tagnière était, depuis le Moyen Age, une agglomération importante, commerçante et bourgeoise, qui eut jusqu'à 1061 habitants en 1896 (274 en 1990). Les habitations du bourg témoignent encore de cette prospérité.

 Au centre de la place principale s'élève une haute tour quadrangulaire, solidement construite en belles pierres de granit, sorte de donjon d'une forteresse disparue, et qui fut utilisée à la fin du XVIe siècle par les protestants. Ils y établirent leur "prêche" lorsqu'ils furent chassés d'Autun. La place publique entourant la tour est bordée de confortables maisons dont les caractéristiques indiquent le XVIe siècle. Elles ont des ouvertures ornées de linteaux à accolades ou de jambages moulurés.*

Sur la façade de la  maison flanquée d’une tour (côté nord de la place) on pouvait encore lire il y a peu de temps, l’inscription « On y loge à pied et à cheval », qui en précisait la destination.

Cette ancienne auberge est maintenant demeure privée. La profession d’hôtelier-restaurateur s’exerce à présent « A l’auberge », tout à côté.

De hauts murs longeant les ruelles qui mènent à l’église, protègent des regards indiscrets le jardin secret d’une belle demeure des années 50 (1550). Sa façade nord, donnant sur la place de l’église, a conservé une porte à accolade du XVI° siècle ainsi qu’un linteau en accolade ; à l’étage, s’ouvrent deux étroites fenêtres refendues par des étrésillons.

*D’après Roland Niaux (Pays d’art et d’histoire du Mont Beuvray)
 
Constructions intéressantes sur le village
 
Ancienne auberge

C'était la boutique du tailleur

La tour de l'ancienne auberge

La tour quadrangulaire
L'auberge actuelle
 
Paysage bucolique
Un courageux baigneur

Que cache ce haut mur ?

Une maison des années 50 (1550)
 

 


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