Tour de Champiteau
Située au nord de la commune au bord d’un étang se dresse une tour carrée de10 m de côté et d’une vingtaine de mètres de hauteur dont la partie supérieure a été modifiée à une période indéterminée pour y établir une couverture en bâtière dont seuls subsistent les pignons.
Elle comportait une cave, un rez de chaussée percé d’une porte en arc brisé et trois étages séparés par des planchers. Une gaine en pierre de taille en « demi hors d’œuvre » existe le long de la façade orientale.
- XIIème siècle : le fief est la propriété des seigneurs d’Antully.
- Milieu du XIVème siècle : existence d’une maison forte.
- 1381 : il échoit par mariage à Odile de Montjeu.
- 1537 : il passe à Claude Regnard.
- 1554 : il appartient à Philibert de Montconis.
- Fin du XVIème siècle : il passe successivement à Georges II de Saint-Belin, seigneur des Biesles, député de la noblesse en 1588, et Nicolas d’Orge.
- 1614 : vente de la terre au président Jeannin, juriste et écrivain ; à cette date, la maison forte était déjà à l’abandon.
Pierre de Champiteau
Située derrière les bâtiments d’une ferme il existe une dalle de granite fichée en terre près de laquelle on rendait autrefois la justice. Hors sol cette pierre levée mesurait1.90 m de hauteur et1.40 m de largeur. Appelée aussi la Grande Bourne de Champital dans un dénombrement de 1409. Elle figure encore dans un terrier datant de 1525 sous le nom de Grande Bonde, ou elle délimitait la seigneurie de Brandon
Les marcheurs
Pourquoi ?
Pourquoi ne faut-il
jamais renoncer à une marche douce un jeudi après-midi, quand les jours
précédents et le matin même il fait un temps si gris, bruineux et triste qu’on
évite de regarder par la fenêtre ?
Parce que le Grand
Ordonnateur planqué là-haut dans les nimbostratus et autres cumulonimbus sait
se montrer magnanime envers des doux-marcheurs soucieux de prendre soin de leurs (vieux) os et, dans Sa
Grande Bonté, les gratifie d’un ciel d’aquarelliste et de surprenants coups de
projecteur sur les chaudes couleurs de l’automne.
Parce qu’on prend le temps d’aller lentement, de regarder les arbres, de s’arrêter, de s’extasier devant l’épave d’un vieux camion des années 50, de se raconter comment c’était « avant »…
Parce qu’on passe
par des lieux aux noms curieux et charmants : le Buisson Boiteux, la
Pierre au chat, la Tour de Champitaux, l’étang de la Tour, les Champs Dessus,
Les Macottins, le Bois de la Patte, des Mouilles-Claude, le Bois des Niolets et
l’allée de Chevaux.
Parce que, tout
simplement, on aime se retrouver entre amis et s’accorder une petite parenthèse
de 6 km et de calme loin de la folle rumeur du monde !
Vestige des années 50
Des paysages
Des lieux-dits
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