On
lance un appel à nos petites mains pour parachever le travail et que voit-on
arriver ? Du lourd… Les Attilas quasi au complet, un peu désemparés
d’avoir à troquer leur quincaillerie habituelle pétaradante, puante et
dévastatrice contre d’inoffensifs coupe-branches, des fourches et des crocs, en
somme des outils du XIXème siècle. Seul, Dan refuse catégoriquement d’utiliser
cet attirail d’un autre âge ; pas question de se séparer du vouge avec
lequel il a été adoubé chevalier défenseur d'une ruralité attrayante le jour de ses quatorze ans.
Monique,
très à l’aise avec ces instruments qu’elle utilise quotidiennement dès le
retour des beaux jours ouvre la piste, les hommes suivent.
Une
heure plus tard, les ronces rebelles qui ont survécu à un premier
débroussaillement estival en 2016 et au passage récent d’un broyeur gisent,
décapitées. Les fourches les envoient rejoindre dans une envolée gracieuse les
abords du sentier.
La
piste est dégagée. Pour combien de temps ? Gare à la pousse du printemps.
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