A la demande de l’association « Les Ateliers Nomades »
AMUR a accueilli avec plaisir quelques familles autunoises pour la marche douce
partant de l’aire de stationnement de l’étang des Cloix. Nous étions 37 au
départ puis 40, trois de nos marcheurs étant stationnés à la digue de l’étang.
Pas moins d’une quinzaine de jeunes enfants en vacances chez les
grands parents ou accompagnant leurs mamans autunoises conféraient au groupe un
aspect inhabituel, la moyenne d’âge normale chutant de manière significative.
Les petits déjà présents l’an passé sur le circuit de la
Louvetière n’avaient pas oublié que Bob leur avait taillé des bâtons de
noisetier. Lui aussi s’en souvenait et, armé de son fidèle Opinel, il eut tôt
fait d’équiper tous ceux qui le souhaitaient.
Le parcours est jalonné de quelques panneaux didactiques :
seconde vie d’un arbre mort, vestiges de l’aqueduc romain, histoire de la forêt
de Montmain. Les Broyants apportent des informations supplémentaires sur la
flore, anémones, pâquerettes, nénuphars, jonquilles, la cabane à livres, le mur
de Montjeu que nous longeons sur plus d’un kilomètre. A la traîne, ce ne sont
pas les « marmousets » de quatre ou cinq ans mais bien quelques
seniors éprouvés par la chaleur exceptionnelle en cette saison et les misères
liées à l’âge, sujet de conversation récurrent depuis quelques années.
Les consignes de Jane, l’animatrice, étaient précises ; la
balade ne devait pas dépasser une heure trente. C’est pourquoi, après trois
kilomètres, le groupe s’est scindé en deux. Vingt-six ont pris un sentier à
droite alors que quatorze autres qui avaient tout leur temps ont choisi une
option plus longue avec pour but la Croix de la Libération qui domine Autun et
offre un vaste panorama sur plusieurs sommets du Morvan mais ni le Haut Folin,
ni le Mont Beuvray situés au nord-ouest et dissimulés par la forêt ne sont
visibles.
Bon sang ne saurait mentir. Les petites filles de Monique et
Noël ont opté pour le grand parcours et elles impriment un bon rythme. Nous
prenons le chemin du retour, croisons des motards corrects et obliquons sur la
gauche là où le groupe avait éclaté pour éviter de longer trop longtemps le mur
monotone du parc du château de Montjeu.
Comme l’an passé, nous avons eu du plaisir à partager cette
marche ouverte à des citadins peu habitués à ce genre d’exercice.
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