Marmagne-Le Creusot-Marmagne.


Nous nous faisons une joie de prendre le train pour nous rendre de Marmagne au Creusot. Notre déception est importante en voyant arriver un car assez quelconque mais elle est bien plus énorme en découvrant son chauffeur, un ours mal léché qui ne  répond même pas à nos saluts.
Nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur. Nous aurions pu tomber sur un jour de grève comme cela nous est déjà arrivé par le passé.
Nous retrouvons à la gare du Creusot quelques autochtones. Nous sommes 13, maintenant. Nos fidèles Anglais sont de la partie. Marie-Claire, notre guide, cherche le remonte-pente. Nous lui rappelons qu’elle n’est plus en train de faire du ski avec ses petits-enfants et que c’est la voie ferrée du petit train des Combes qu’il faut suivre pour atteindre les hauteurs du Creusot. Nous avons quelques aperçus de la ville mais la balade devient réellement intéressante quand nous abordons la descente qui nous conduit au hameau de la Collonge. Nous abordons un passage délicat, pentu et rocailleux. Pas le moindre incident à signaler. Le long ruban de véhicules qui rend périlleuse la traversée de la nationale se déchire un instant. Nous en profitons. Nous traversons le ruisseau du Bois du Ruault et abordons la deuxième côte de l’après-midi. Une clôture imposante et interminable nous intrigue. A qui est-elle destinée ? Rassurez-nous, nous ne sommes pas à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis ? Nous n’aurons pas à la franchir. Des vaches pacifiques mais curieuses nous tiennent compagnie. Il faut bien refermer les barrières car elles semblent décidées à finir la balade avec nous. Des branches coupées bordent le sentier qui nous permet de redescendre dans la vallée. Elles ne nous gênent pas. Nos voitures nous attendent sagement. Les coffres ne regorgent pas de provisions. Ce serait indécent de se gaver de pâtisseries après un périple de 3 heures pour faire 8,5 km ! 















           

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