Marche douce à St Nizier


Nous n’avons jamais fait de marche douce au départ de Saint Nizier. Nous sommes 18 et 2 chiens. Nous sommes dans la norme.

Le village a 2 particularités :
Un camping au bord de l’Arroux occupé en grande partie à l’année par des citadins voisins, adeptes de la pêche ou du repos, parfois des deux.
C’est un village sans église. Fermée à la Révolution, elle n’a jamais resservi.

La balade se situe sur la rive droite de l’Arroux. Traverser l’Arroux en 1868 nécessitait un passeur ou en période de sécheresse comme c’est le cas aujourd’hui on pouvait tenter une traversée à gué. Dans les années 1950, un pont étroit permettait de rejoindre à pied sec les hameaux des Roches et des Montards pourtant situés sur la commune. Un moulin est encore mentionné sur la carte d’Etat-major en 1950 à proximité du pont actuel. L’élargissement et la modernisation de ce pont fut un des premiers projets de la toute jeune communauté de communes Arroux-Mesvrin fin des années 90, début des années 2000.
Nous commençons la balade par de longues lignes droites et plates parallèles à l’Arroux mais un peu à l’écart de cette rivière. Nous marchons en direction de Thil sur Arroux, le château nous servant de repère.
Peu avant cet édifice, au hameau de Vauqueune, nous obliquons nettement à droite pour aborder la partie montagneuse toute relative (61m de D +). Nous avons un vaste panorama limité par le massif d’Uchon. La visibilité est parfaite mais nous pouvons constater l’étendue des ravages dus à la sécheresse extrême dont on n’annonce toujours pas la fin.
Dante, notre chien mascotte, souffre trop de la chaleur. Il refuse de repartir dans la côte. Michelle, accompagnée de M. Thérèse, rejoint la ferme la plus proche où Dante peut profiter de l’eau pour s’immerger et s’abreuver. Pascal, bon Samaritain et surtout ami des animaux, (c’est ce que je suppose) viendra les rechercher à l’issue de la balade.
En 1866, Philip Gilbert Hamerton avait descendu l’Arroux en canoë. Il avait fait halte à St Nizier, étonné par la richesse de la bibliothèque du Maire. Il avait fait quelques lithogravures dont je vous fais part ci-dessous.
Détail notoire. Il retient deux mots qui l’ont étonné. Le verbe douler, souffrir (latin dolere) et le substantif vialet, un sentier (diminutif de via).
Ouvrage de référence : « La rivière inconnue » voyage exploration d’un artiste –graveur sur l’Arroux en 1866. Illustration de l’auteur. Traduit de l’anglais par Daniel Margottat, un ami du Brionnais connu lors d’un stage d’un an à Mâcon en 1969-70. 

1866, pas de pont

La route franchit l'Arroux.

Le Pont moderne.

L'Arroux est bien bas.

Sur le Pont de St Nizier, on y cause...
Four à pain.

Rochers 1866.

Le grand chêne 1866.

Le vieux moulin 1866.

Le circuit.

Perspective.

Château de Thil.

Cuits par la chaleur.

Au loin le bourg d'Uchon.

Sécheresse.

Sécheresse bis.









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