Ce que
disaient les prévisions de Météo France pour le dimanche 1er
mars :
« La tempête Léon abattra
ses rafales sur le pays ce dimanche. Météo France a
placé ce matin quinze départements du pays, dont la Saône-et-Loire, en
vigilance orange vent violent.
Comme Jorge, la tempête Léon devrait principalement constituer en de violentes rafales pouvant atteindre les 110 km/h accompagnant de fortes averses. »
Comme Jorge, la tempête Léon devrait principalement constituer en de violentes rafales pouvant atteindre les 110 km/h accompagnant de fortes averses. »
Faut-il renoncer et se calfeutrer chez soi parce que la tempête menace ou bien faire fi de Léon et se lancer sur ce circuit
d’une dizaine de kilomètres ? Nous sommes quatre à relever le défi, Alison,
Martin et les deux Catherine. Il pleut modérément au départ de St Julien-sur-Dheune.
Nous démarrons d’un bon pas et longeons le canal sur un kilomètre avant de
prendre un bon chemin agricole jusqu’à la D 125. Encore quelques pas, et nous
voilà sur la charmante petite route de Nuit qui descend, descend encore,
enjambe le ruisseau de la Verrière et remonte jusqu’aux maisons de ferme de Nuit,
beaucoup d’entre elles abandonnées. Léon
fait profil bas, le ciel s’éclaircit au-dessus de nos têtes. Il y a même un ou
deux rayons de soleil et un coin de bleu.
Devant nous vers l’est, c’est lumineux, derrière nous à l’ouest Léon est à l’œuvre, le ciel est noir
d’encre, très menaçant. Nous préférons raccourcir la boucle. Nous voilà
maintenant sur un chemin de terre face au vent violent, Léon lâche les grandes eaux et se déchaine sur nous. Plus question
d’éviter la boue et les flaques, on avance tête baissée, cinglés par les
bourrasques de pluie, on fonce sans plus parler jusqu’aux ruines du moulin Jean
Charles. Le lieu est charmant, Léon
se calme et nous ménage le temps de rejoindre les voitures. A peine sommes-nous
à l’abri qu’il reprend du poil de la
bête comme pour dire à la tonton
flingueur « j'vais vous montrer qui c'est Léon ».
Deux gâteaux pour quatre, d’autant
plus délicieux et appréciés que nous les avons dégustés au sec, sous un toit du
Creusot…
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