Trois
Attilas, 2 Bernard et un Jacques confinés dans la cabine exigüe du pickup 4X4
de Bob se gardent bien de chercher chicane au pilote qui maltraite leurs
vertèbres au risque de leur provoquer une discopathie prématurée, tout heureux qu’ils
sont d’éviter de jouer les sherpas chargés de tout un matériel empilé dans la
benne. Vous avez compris, ils ne sont pas sur la fameuse ligne droite du
circuit du Castellet connue pour sa chicane nord chargée de ralentir les
bolides avant un virage à angle droit. Soucieux de savoir s’ils pourront
remonter, ils dévalent cahin-caha à 10 à l’heure l’impasse de moins en moins
praticable qui va des Pierres aux Saints à Velay.
Ils ne
préparent pourtant pas non plus un raid en Patagonie.
Le but de
la manœuvre ? Mettre en place une chicane qui évitera aux bêtes du
Jean-Louis de s’échapper de leur zone de pâturage tout en permettant aux
marcheurs de ne pas déchirer leurs vêtements en rampant sous les barbelés.
Il y a le
pilote, le contremaître et « l’esclave ». Le critère de l’âge a
facilité la répartition des fonctions.
Le projet
a vu le jour il y a presque un an mais la sécheresse estivale de 2019, la boue hivernale
et la pandémie du printemps 2020 ont contrarié sa réalisation.
Un
travail bien réfléchi est à moitié réalisé, encore faut-il avoir dans l’équipe
l’homme fort capable de manier la masse pour enfoncer les piquets dans un sol
caillouteux.
Bravo les
bénévoles…
Le trio.
C'est moderne. Il suffit de décrocher les chaînes.
Un autre
bénévole, mais solitaire celui-ci... Il a fauché les orties du chemin des
Périzans, dégagé l’entrée donnant sur la D 120 et élargi le sentier descendant
sur la voie communale des Vernes de Lyre. Hasard ou prédestination, c’est
également un Bernard.
Seraient-ils
les Saint Bernard des randonneurs ? Mais sans tonnelet autour du cou.
Accès à la Louvetière (avant)
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