BIBRACTE, TOUR DES REMPARTS.

De la brume, de l'humidité mais pas de pluie. Des conditions idéales pour découvrir les remparts de Bibracte, dans la magnifique forêt de feuillus, coupés de sources et gardés par des queules mystérieuses.
Les remparts :
La cité a vu se succéder deux enceintes différentes et au moins cinq réfections de l'enceinte interne.
L'enceinte interne est postérieure à l'enceinte externe.
Enceinte externe :
- mur gaulois démantelé afin de construire le mur interne (estimé deuxième siècle av. J.-C.) 
- 7 km environ, matérialise l'acte de fondation de l'oppidum éduen (200 ha).
- hauteur de 4 à 5 m sans le couronnement encore inconnu, profondeur identique.
- un fossé de 2 à 4 m de fond sur une largeur de 6 à 10 mètres.
Enceinte interne :
- Estimé premier siècle av. J.C.
- 5 km (135 ha)
- a nécessité 10 000 stères de bois, entre 10 000 et 20 000mètres cubes de terre et une trentaine de tonnes de fer.
- une quinzaine de porte dont la porte du Rebout (20 m de large sur 40 m de profondeur).
- fermeture de la porte : dispositif défensif encore ignoré.
- des enclos funéraires aristocratiques ont été retrouvés entre les 2 lignes de remparts. 
Mur gaulois : 
Le murus gallicus est une construction en terre solidifié par un empilement en couches entrecroisées de poutres horizontales avec un parement en pierres sèches. L'accès intérieur au rempart se faitpar un remblai de terre tassée.
Relève plus d'une volonté ostentatoire que d'un intérêt stratégique.

L'eau à Bibracte :
Le Beuvray est une éponge grâce au sol granitique dégradé en arène (dixit Brigitte).
Aujourd'hui 16 sources sont répertoriées entre 680 et 780 m (sommet au Porrey : 821 m)
Elles ont alimenté 5 à 10 000 personnes sur Bibracte.
Actuellement, on a retrouvé 132 structures hydrauliques : 40 canaux, 34 caniveaux, 20 puits, 218 bassins, 11 tuyaux, 4 réservoirs, 3 égouts, 1 fontaine, 1 puisard... et les fouilles continuent. (Etude : la gestion de l'eau à Bibracte de Laetitia Borau)

Le Theurot de la Wivre
La "créature" avait trouvé ce rocher comme cache idéale pour y placer un trésor inestimable. Pour ce faire elle déplaçait le rocher de toutes ses forces et déposait le butin dessous. Elle réalisait cet acte une seule fois par an, le jour du dimanche de Pâques et étalait le magot sous les rayons du soleil. Une coutume prétend que si un pauvre homme parvenait à lancer de la mie de pain sur le fabuleux trésor, tout objet précieux atteint lui appartiendrait.
Un homme de Glux a essayé la manipulation, étant bien caché. La Wivre ne l'a pas repéré dans l'immédiat. Mais quand l'homme fut remarqué par la bête, celle-ci ne s'avouant pas vaincue, se transforme en une belle jeune femme et s'approche de lui pour le séduire. ... Il cède finalement à la tentation et finit par embrasser le monstre.
Il finit par repartir rejoindre sa famille, le sourire aux lèvres, non pas pour don aventure érotique mais pour son sac rempli d'or.
Notre brave avait malheureusement omis un détail, la coutume rapporte que pour s'emparer du trésor, il faut non seulement jeter la mie de pain mais cela fait il faut traverser le ruisseau le plus proche. L'avait-il oublié ou n'avait-il pas eu écho de cette précision ? Dans tous les cas, il arriva au village avec son sac rempli de cailloux.
Il existe d'autre variantes, nuit de Noël plutôt que jour de Pâques.
Cette légende se retrouve sous des formes analogues dans d'autres régions (Pierre qui vire, Wivre de Grisy.)

Autre fait relaté, on dit que cette pierre imposante servit d'estrade à Vercingétorix pour haranguer les foules.















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