17 novembre, marche douce sur le Plateau.


Le Martinet hors-pistes. 


Le parcours

Cela a commencé, au-delà de la digue, par la queue du Martinet. L’étang étant à sec (il s’agit bien de manque d’eau et non de travaux) on a pu voir la qualité des perrés et les aménagements du ruisseau.

En rive droite, on retrouve les fronts de taille des carrières de grès qui ont contribué à la construction du Creusot.

Ensuite, nous ne sommes pas restés longtemps sur le chemin du Marquisat, entrainés par Françoise à la découverte de gites de blaireaux (j’ai oublié le nom).

Puis nous sommes passés près des sondages concernant l’exploitation du fluor. (On n’en entend plus parler – bon signe, mauvais signe ?)

Nous reprenons le chemin – pas pour longtemps ! Un début de pluie nous a incités à emprunter un chemin qui s’est vite estompé dans le bois et nous a offert une agréable balade dans un sous-bois clair, guidés par un concours de "pif" et de GPS jusqu’à la digue

Retour par le chemin du barrage … juste avant l’averse promise.

Osons un mot d’archéologie :

Le barrage a été mis en eau en 1904. Il a effacé les traces des balbutiements de la métallurgie au XVIIème siècle qui ont précédé les forges de Bouvier et de Mesvrin.

La présence de minerais de fer et l’eau - force motrice -  ont favorisé l’installation de petits ateliers le long du ruisseau.

Le cadastre de 1823 révèle une forge (Martinet) au milieu du barrage, un « Vieux fourneau » (haut fourneau primaire) au niveau du barrage, un « battoir », a proximité.

En amont, il est fait état de l’«usine des Baumes»


















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