Marche du 19 septembre en Planoise.

 

Marche douce ou extra douce ? chacun des 16 participants jugera en fonction de ses capacités physiques. Les trois quarts sont des dames mais elles font entièrement confiance au guide conférencier qui saura rendre attrayante une balade plutôt banale : jugez plutôt, uniquement trois lignes droites sans le moindre relief de pratiquement 2 kilomètres dont la dernière sur une route goudronnées, des allées très larges qui maintiennent les arbres à distance. Pas la moindre trace visuelle ou sonore de vie animale. Pas plus d’humains excepté un vététiste et, à notre retour aux voitures, des chasseurs en véhicules identifiables grâce aux remorques transportant des chiens.

Mais… un agréable après-midi de fin d’été à la température idéale et une nature habillée de vert, ses arbres entre deux âges chaussés de fougères resplendissantes de santé.

Nous arrivons à un carrefour qui permettra d’emprunter la deuxième allée. Première halte qui donne à Michel l’occasion d’évoquer la forêt de Planoise.

 « Pourquoi forêt de Planoise ? Ce nom vient sans doute du fait que la surface est relativement plane surtout côté Antully. La superficie actuelle est de 1790 hectares, ce qui en fait une des plus vastes de France. Elle s'étend du bois des Feuillies à Bois Mathey, Filhouse, bois Saint Martin, forêt de Montmain, Garenne Saint Claude, quartier Saint Blaise.

Cette forêt très ancienne est traversée par une voie romaine importante reliant Lyon à Boulogne sur mer. On raconte qu'en 1521, François 1er s'y est perdu au cours d'une chasse. Elle est parsemée d'une multitude de bornes royales ou épiscopales, vestiges de l’Ancien Régime et d’autres plus modestes et contemporaines »

 Nous reprenons notre parcours pour arriver au monument Magnard. Notre guide intervient à nouveau.

Léon Magnard inspecteur principal des eaux et forêts était un résistant de la première heure, membre du réseau Alliance. Il a géré des parachutages en forêt de Planoise et incitait les jeunes réfractaires au STO à rejoindre la Résistance.

Arrêté par les Allemands en septembre 43, il a été transféré à Dijon, siège de la Gestapo où il est mort en Novembre 43, suite à de mauvais traitements. Le monument est érigé à cet endroit car commun aux trois communes : Autun, Auxy et Antully.

 Notre dernière ligne droite est une route goudronnée modérément fréquentée par des automobilistes. Le groupe adepte des consignes de sécurité marche à droite en file indienne sur ce tronçon baptisé l’Allée de l’Epousée.

Michel a fait des recherches approfondies et nous en révèle l’origine.

« Une demoiselle de Broye, Jeanne Cottin, fréquentait un jeune homme de Repas, hameau d'Auxy. Le mariage était prévu le 6 Janvier 1769. Or, c'est juste ce jour-là que fut inaugurée la nouvelle route joignant Fragny à Auxy, route que Jeanne Cottin et sa famille empruntèrent donc pour la première fois, d'où le nom route de l'Epousée ou chemin de l'Epousée donné suite à cet événement. »

Le groupe moins Muriel, la photographe.

Premier carrefour.

Le guide conférencier.

Succession de trois longues lignes droites.

Une contre allée peu engageante.

                                               Le monument Magnard : 2 inscriptions.

 

Détail.

Exemples de bornes répertoriées à St Sernin 

Voir : http://www.gorria.fr/Menu/menu.html

 

Borne épiscopale.

Borne royale.



Aucun commentaire: