TOUR EN ARROUX-MESVRIN

TOUR en ARROUX-MESVRIN (Sérieux)

Site de Saint Sernin du Bois : http://www.saintsernindubois.net
Vous trouverez tout sur Saint Sernin et les Amis de St Sernin

Des commentaires de Jacques
Circuit « Le Beuvray »

Argentolle
Bourdaine (ou Néprun purgatif) : Le charbon de bois obtenu avec cet arbuste permettait vers 1860 de fabriquer de la poudre noire à faible vitesse de déflagration, utilisée dans les carrières de pierres ornementales pour fournir de gros blocs non fracturés.
Mines de fluorine : Extraction des gros blocs nécessaires à la fabrication des 189 colonnettes (de 55 cm de hauteur d'un seul tenant au final) qui décorent les balcons de la nef du Grand Escalier de l'Opéra national de Paris
Fluorine : Utilisation ornementale - fondant par les fabricants d'acier, dans la fabrication de la fibre de verre et du verre opale - production d'acide fluorhydrique et de produits fluorés dérivés, dont le fluorure d'aluminium, à partir duquel s'obtient l'aluminium métal.

Quelques dates concernant Bibracte
Occupation dès le néolithique
- 150 : Les Eduens entretiennent des contacts commerciaux avec Rome
- 118 : Début de la conquête - Fondation de l’oppidum – rempart extérieur (200 hectares)
- 58 : première intervention de César - Première mention de Bibracte dans ses Commentaires
- 52 : Les Eduens, alliés de César rejoignent la révolte et couronnent Vercingétorix roi des Gaules à Bibracte.
- 52/51 : Après Alésia, César séjourne à Bibracte et achève ses Commentaires sur la Guerre des Gaules – Plein essor de la ville – 15 000 personnes
- 15 : Fondation d’Augustodunum – Début du déclin – Des cultes se poursuivent
XIIIème – Une foire persiste tous les mercredis
XVI/XVIIème – Couvent des Cordeliers – Après abandon, une foire aux bestiaux perdure le premier mercredi de mai jusqu'en 1909.

Les fouilles
Dès le XVI ème : Controverse sur la situation de Bibracte (Autun/Beuvray)
1851 : Bulliot communique sur la chapelle St Martin
1864 : Début des fouilles sur le Beuvray qui devient le site officiel de Bibracte - Napoléon III encourage les recherches – Bulliot, Dechelette
1907 : Abandon des fouilles
1985 : Reprise des fouilles (encouragée par F. Mitterrand)
1995 : Inauguration du Centre Européen et du Musée

Mourey, un contestataire (Bibracte.com) : Le Mont Beuvray ne serait pas le site de Bibracte, mais celui de Gorgobina, lieu où César a installé une peuplade boïenne originaire d'Europe centrale après une grande bataille qu'il remporta sur eux et sur les Helvètes à Sanvignes. Il reprend toute l'histoire de la Gaule en situant Bibracte au Mont-Saint-Vincent, ancienne ville murée, au Moyen Age.

Chapelle St Martin
Lieu de culte très ancien. Construction du XIX ème siècle ayant remplacé la chapelle St Pierre qui était ruinée. Bâtie sur l'emplacement d'un temple Gallo-Romain.

La vraie histoire du Beuvray
Mary-Gérard Vaude : D’une sieste au Beuvray

Toujours des commentaires de Jacques
Circuit « La Montagne »

Le Chêne du Lot
Chêne « sessile » (Branches dès la base de l’arbre - par opposition à « pédonculé », avec tige ou fût).
Hauteur totale : 20 mètres
Diamètre : 1.20 mètres
Un chêne des prés devenu chêne des forêts avec l'abandon de pâturages, il y a une quarantaine d'années. L'endroit est entouré de douglas, obligeant ce vieux chêne à reprendre la compétition pour la lumière! Il ne s'en tire pas trop mal, non s'en y avoir laissé quelques branches basses, aidé par l'éclaircie récente des forestiers.
(excellent site : arbresremarquables.com)

Le Prieuré
Occupait l'emplacement des quelques maisons qui portent son nom. Une ancienne écurie n'est autre que l'antique chapelle. On lui voit une fenêtre ogivale à demi murée. Ce prieuré, fondé en 1188 par les seigneurs d'Uchon sous le vocable de Saint Jean l'Evangéliste, fut florissant au XIIIe siècle. Il disparut peu avant la Révolution.

Complément d’information de Christian
A une époque non définie, les moines s’y seraient battus pour une raison également inconnue (une controverse sur l’interprétation des saintes écritures ou le partage d’une bergère égarée – suggestions du groupe). Si vous avez des informations …

Hêtres du Prieuré
Le long de ce chemin de digue, quelques gros hêtres âgés dominent, en plus ou moins bon état. L'un deux, cassé à la couronne, émet de nouvelles branches. Le hêtre décrit se situe, en venant du Prieuré, au bout de la digue à droite. Sa ramure est impressionnante et son tronc à des côtés "peau d'éléphant" amusants. Observer les carpophores (Organe massif et sporifère des champignons basidiomycètes, formé généralement d'un chapeau et d'un pied) à hauteur d'homme.
Hauteur totale : 28 mètres
Diamètre : 1.30 mètres

Nota : Les conditions météorologiques n’ont pas permis au guide d’étaler cette partie de sa web-culture.

Aux environs
Circuits AMUR, FFR, forestiers
La pierre qui croule
La griffe du diable
La Chambre du bois (entassement rocheux ménageant une caverne qui passe pour avoir abrité des voleurs et des déserteurs durant la Révolution.
Le Carnaval (660m)
Eglise médiévale (Roman et gothique)
Oratoire du XVIéme siècle
Théâtre de verdure
Reste du château (An Mille – accueillit la fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne en 1344 et Messire Jean (de Château Villain) qui ramena les reliques de St Sébastien et St Roch – vénération des pèlerins – protection contre la peste au XVI et XVII – d’où l’oratoire.


Infos puisées par Daniel sur Internet

Château de Montjeu
Historique]
Moyen Âge : les familles de Riveau et d'Ostun se succèdent à la tête de la seigneurie
1586 : acquisition par le président Jeannin, originaire d'Autun, président au Parlement de Dijon, conseiller d'Henri IV, puis surintendant des Finances sous la minorité de Louis XIII
1606 : le "président" entreprend la construction du château; à ceux qui s'étonnent de le voir construire dans un site désert, il répond "Je serai toujours asez loin des méchants, et mes amis sauront bien me trouver"
à partir de 1623 : le gendre du précédent, Pierre de Castille, fait construire les grands escaliers du parc et exécuter le décor de la chapelle
1665 : la baronnie est élevée en marquisat
seconde moitié du XVIIe siècle : Nicolas Jeannin de Castille, fils du précédent, bâtit les communs au Sud du château sur le même modèle qu'au Nord et réalise les jardins à la française
1734 : Voltaire assiste dans la chapelle au mariage de Marie Élisabeth Sophie de Lorraine-Harcourt, fille d'Anne Marie Joseph de Lorraine, prince de Guise et de Marie Louise Christine Jeannin de Castille, avec le maréchal de Richelieu
1735 : un incendie endommage le corps de logis central
1749 : acquisition par la veuve du président d'Aligre qui remplace les ponts-levis devant et derrière le château par des ponts dormants et supprime le mur percé d'un portail monumental qui fermait la cour
seconde moitié du XVIIIe siècle : le domaine passe au petit-fils des précédents, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau
XIXe siècle : un mariage apporte la propriété aux Talleyrand
1893 : le domaine échoit à la princesse de Ligne
à partir de 1963 : après l'incendie qui a détruit l'intérieur du corps de logis central et endommagé l'aile Nord, le propriétaire, le docteur Manchot, fait réparer le château

Description
La construction comprend un corps de logis encadré de deux ailes en retour d'équerre flanquées aux angles de quatre pavillons carrés. Des pierres appareillées marquent les angles des bâtiments et l'encadrement des fenêtres. Une porte encadrée de bossages et surmontée d'un fronton brisé ouvre sur la cour au centre du logis.
Des fossés autour du château et des canonnières dans les pavillons de chaque côté de l'entrée sont seuls à évoquer des éléments de défense. Dans l'aile Sud, se trouve la chapelle revêtue de boiseries et ornée de peintures. Au Nord, les communs forment un ensemble imposant autour d'une cour, avec portail, abreuvoir monumental et pigeonnier.
Vers l'Est, devant le château, au pied du rond-point d'où descendent deux degrés latéraux, une allée d'axe divise les parterres et aboutit à un bassin rond qui domine un vaste horizon de bois et de montagnes. Les parterres forment des compartiments de broderies avec des bassins, dominés de chaque côté par des terrasses plantées d'arbres en quinconce. À l'Ouest, un parterre, avec bassin au centre, flanqué de salles de verdure, forme un jardin fermé par une grille.
Le château (MH) est une propriété privée et ne se visite pas.

Infos sur La Tagnière d'après le travail de Roland Niaux
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