Reconnaissance de la randonnée matinale du 8 mai





Le 6 mars, quelques ufolépiens avaient reconnu la randonnée matinale du 8 mai à St Vallier. Le parcours était un peu long compte-tenu de l'heure de départ. Elle est déterminée en fonction de l'éloignement de certains clubs.
Pascale qui connaît particulièrement bien le secteur a proposé un autre parcours partant toujours des Mazilles. Je l'ai testé hier, jeudi 24 mars.

Le premier kilomètre est toujours le même mais au carrefour à la sortie de la forêt, au lieu de prendre l'allée forestière à gauche, j'emprunte une petite route sur 100 m et j'oblique à la lisière d'un bois. A ce croisement débouche sur ma gauche, 30 mètres devant moi, me dévisageant à l'abri de son chapeau, un ours. J'aimerais bien engager la conversation mais il avance d'un train soutenu, tenant manifestement à garder ses distances. Nous marcherons ainsi sur deux kilomètres jusqu'au hameau de Corcelle où l'animal a sa tanière. Je prends la direction de St Romain sous Gourdon. La brume me laisse seulement deviner Gourdon et l'antenne du Mont Saint Vincent.
Je longe sur 150 m la Départementale que nous avions coupée lors de la première reconnaissance. Je prends  en sens inverse la petite route qui part de la résidence secondaire avec piscine. Je retrouve l'âne avec lequel nous avions entamé un dialogue amical mais assez limité. Il se tient à l'ombre de sa cabane et ne daigne pas répondre à mon salut. Je n'ai pas de chance avec mes rencontres. Je refais en sens inverse le trajet de l'autre jour jusqu'au chemin de la Vernée puis je descends en direction des Loges de Sérigny. Le paysage est plaisant. Un chien m'aboie de loin et fait trois pas dans ma direction jusqu'à la limite de son territoire que je ne franchirai pas.
J'avais quelque inquiétude sur la praticabilité du chemin au nord du Bois de la Vernée. Il est magnifique, à peine mouillé par endroits. Me voilà à présent sur les deux derniers kilomètres que je connais pour les avoir suivis lors de la première reconnaissance. J'ai bouclé mes dix kilomètres en à peine deux heures. Quand vais-je me débarrasser de cette manie de me lancer des défis ? Quand je serai devenu un vieux sage ? Vieux, oui, sage, pas encore !

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