Brisecou

La consigne était claire : marcher à un rythme de promenade. Les 11 participants ont donc ralenti l'allure, profitant au maximum de cet après-midi printanier. Le ruisseau canalisé que nous longeons au départ rend le parcours toujours aussi agréable même en cette saison où la végétation n'est pas encore repartie. Mais quelle déception en découvrant un mince filet d'eau qui ne dévale même pas à l'emplacement initial de la cascade. Heureusement, le ruisseau toujours aussi sauvage saute de rochers en rochers. Nous découvrons un fauteuil abandonné en pleine nature, pas une épave mais un siège aux coussins en bon état, un peu trop humides pour accueillir nos postérieurs. Nous déplorons les dépôts d'immondices qui alternent avec les panneaux du sentier botanique de Montmain. Nous évoquons celui de la Gravetière toujours virtuel. Une heure et quelques minutes auront suffi pour que nous nous retrouvions face à la pyramide de Couhard qui reste une énigme permettant les interprétations les plus diverses, voire farfelues.
La pierre de Couhard : http://www.cestenfrance.net/art/La_pierre_de_Couhard
Ce vestige de l'époque romaine est le coeur de beaucoup de mystères et superstitions. Ell se situe à proximité de la cascade de Brisecou.
Histoire
Cet édifice daterait du premier siècle après Jésus-Christ. A ce jour on ne connait pas sa réelle destination.
En 1640, l'Abbé de Castille souhaite percer son secret. Souhaitant accéder à une salle secrète, il fait percer un orifice (que l'on voit encore aujourd'hui). La tentative est un échec. Le monument se révèle être totalement comble.
En 1803, Joseph Rosny rédige l'«Histoire de la ville d'Autun, connue autrefois sous le nom de Bibracte»,et y aborde la sujet. Il propose l'hypothèse que la Pierre aurait servi de sépulture à Divitiacus, un druide Eduen, ami de Cicéron et de César. A l'origine de cette idée, une découverte faite à proximité. Lors de fouilles ont y trouva une médaille d'or marquée de "Gloria Ædorum druidumque".
Plus controversé, d'autres affirment qu'il abriterait les restes d'un ancien chef gaulois, dont le nom pourrait être Vercingétorix.
De nouvelles fouilles sont engagées en 1840 par Mr Desplaces et Martigny. Les travaux consistèrent notamment à l'étude des fondations de La Pierre. En 1960, à l'occasion de travaux de consolidation de la base, une plaquette de plomb (15.8 x 5.8 cm) est découverte. Datant du IIe siècle, elle comporte une grande croix et trois listes d'inscriptions. Elle est conservée au musée Rolin d'Autun
Architecture
Il ne reste qu'une partie de ce monument qui se voulait imposant. Des extrapolations ont été effectuées à partir de sa base parallélépipédique, de ses fondations et du positionnement d'une pierre d'angle. Elle permettent d'affirmer que ce monument était de forme pyramidale.
Les intempéries, les prélèvements de pierres et le peu d'entretien ont produit d'importantes dégradations. Il ne reste de l'édifice que le blocage intérieur d'une hauteur de 22,65 mètres.
Sans que cela puisse être établi formellement, le monument était selon une tradition locale (plan de la ville datant de François Ier) recouvert de marbre blanc. Une galerie qui tournait autour conduisait à son sommet. Une urne cinéraire s'y trouvait.
Garibaldi a combattu à Autun
Le chemin de la cascade
 On se croirait dans le midi
eau vive
Qui a posé cette crotte ? On attend une réponse
insolite
L'homme au feutre noir est passé par là
Et si c'était une oeuvre d'art quelle interprétation en feriez-vous ?
Les randonneurs avaient l'habitude de déposer une pierre chaque fois qu'ils passaient  par ici.

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