Le groupe dans un paysage verdoyant |
Le 28/07/2008, nous découvrions une plante qui a la particularité de ne se trouver qu'en un endroit à La Tagnière. Il s'agit du pentaglottis sempervirens. Nous l'avons redécouverte aujourd'hui. Vous pouvez en retrouver une photo en remontant le temps sur le blog (juillet 2008)
Nous voici à La Tagnière, petit village fort paisible. Mais il n'en fut pas toujours ainsi.
La place du village fut le
théâtre d'une rixe qui défraya la chronique il y a 667 ans, et hante encore les
mémoires des quelques Tagnièrois qui, angoissés par l'insécurité, s'engagèrent
pour la Marine en mai dernier.
Chronique d'une rixe survenue en l'an de grâce 1346
La Dame
pour la délibération de son conseil consuma la sentence donnée par son bailli
contre le dit Guillaume Saichaut des dictes LXV livres.
Guillaume vit donc bien la sentence
confirmée
Mais la chance ne tarda pas à
sourire à notre héros: en effet, Jeanne de Chateauvillain reçut la visite de
Jeanne de France, fille de Louis X (dit le Hutin) et héritière du royaume de
Navarre. La royale visite fut l'occasion de grandes fêtes et réjouissances
auxquelles Guillaume prit part.
Illec
eut grant feste et grant dance pour honneur de ladicte dame et y fut le dict
Guillaume Saichaut qui estoit jene hons, et pour ce qu'il dança bien et cheust
en grâce envrers la dicte dame de Neverre, ycelle dame requit à la dicte madame
de Beaujeuhu, qui estoit sa compaigne, qu'elle lui remist et quittast la dicte
amande, laquelle dame, à la requeste de la dite Madame de Neverre, remit et
quitta au dict Guillaume la dicte amande.
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L'église, au demeurant fort
modeste, de La Tagnière, renferme un véritable petit trésor : les statues
en bois peint des chapelles latérales.
Sainte Barbe. (15°
siècle)La Sainte tient la tour, son attribut iconographique, de la main droite avec le pan de son manteau relevé.*
Pour la protéger de l'influence des chrétiens ( et/ou pour préserver sa vertu), son père Dioscore, devant
entreprendre un long voyage, l'enferma dans une tour. Mais un prêtre réussit à
s'introduire dans la tour et la baptisa. Au retour de son père, la jeune fille
lui apprit qu'elle était chrétienne. Furieux, l'ignoble Dioscore mit le feu à
la tour. Barbe parvint à s'enfuir mais fut rattrapée, martyrisée, et décapitée
par son père lui-même.
C'est la patronne des
artilleurs, mineurs, pompiers.
Sainte Madeleine (16°
siècle)
La Sainte présente des deux
mains un pot d'aromates entrouvert.*
Marie-Madeleine est la
pécheresse repentie qui inonda les pieds du Christ de ses larmes, les essuya
avec son abondante chevelure et les oignit de subtils parfums.
Sainte Radegonde (15°
siècle)
Elle est présentée en habit
de moniale. Elle tient un livre ouvert de la main droite, un bâton abbatial de
la gauche ; à ses pieds, la couronne royale.*
Radegonde était une reine
franque, épouse de Clotaire 1°. Après l'exécution de son frère par Clotaire,
elle se fit consacrée diaconesse par Saint Médard (on ne sait pas s'il a plu ce
jour-là) et fonda le monastère Sainte-Croix de Poitiers.
Saint Sébastien (17°
siècle)
Il lui manque un bras ;
s'en rend-il bien compte, ainsi percé de part en part ?
Saint André (18°
siècle)
C'est le saint patron de la
paroisse ; il porte sa croix, comme il se doit.
Vierge à l'enfant (14°
siècle)
Longue silhouette très
hanchée, avec fort bombement de l'abdomen ; l'Enfant, petit, appuie son
bras droit sur la poitrine de sa mère.*
Notre Dame de Bay (15°
siècle)
Cette statue rappelle le
pèlerinage qui s'effectuait à Bay, hameau proche du château de Champignolle. Le
lieu était réputé pour sa source jaillissant au pied d'un arbre.*
* d'après « Canton de
Mesvres », publication des Archives de Saône et Loire
Un petit sonnet, inspiré par
Du Bellay (« Heureux qui comme Ulysse »)
Heureux qui comme Amur
Heureux qui
comme Amur a fait une rando
Ou comme
cestui-là qui suivit le GREt puis est retourné en la belle Tagnière
Quand sonnait au clocher l'heure de l'apéro.
Quand
reverray-je hélas sur mes petits chemins,
Défiler
ahanant les gens du troisième âge,Bravant la pluie le vent et même les orages,
Ou à l'ardent soleil offrant un front carmin.
Plus me
plaist mon village que Dijon et Autun
Plus mon
humble maison que les palais hautainsPlus mon Mesvrin serein que l'Ouche impétueux.
Que les
rues encombrées de chars brinquebalants,
Plus me
plaist la prairie peuplée des grands bœufs blancs,Ainsi que les sentiers foulés par mes aïeux.
Belle maison des années 50 (1550) |
Cherchez l'intruse |
Courant de chêne |
Encouragements |
Nous avons décou...vert des nuances infinies de vert |
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