Nous sommes 10 d'AMUR à participer à cette
dernière manche du Challenge UFOLEP de la Randonnée 2012-2013. Sully aura été
préféré à Autun. Nous ne le regrettons pas puisque le 6 octobre nous aurons,
grâce aux commentaires de Rob, l’occasion d’approfondir notre connaissance de la
cité gallo-romaine.
Nous partons pour une balade matinale
sans pluie (à l’opposé de ce que la météo annonçait). Marie-Jeanne a su établir
un parcours hors territoires de chasse, une sage précaution en ce jour d’ouverture.
Passons sur le pique-nique de midi. Notre
image de sportifs risquerait d’en pâtir. L’après-midi est consacré à la visite guidée du château. Ce qui est parfois, en d’autres lieux, une litanie monotone aura été un véritable enchantement, notre guide captant notre attention avec des apports historiques diffusés de manière très vivante, ponctués de commentaires spirituels.
Que sera l’avenir de notre challenge
UFOLEP ? Garderons-nous cette formule mi-sportive mi-culturelle ?
Nous en débattrons lors de notre prochaine commission technique départementale.
Voici quelques données historiques empruntées au
site officiel « Château de Sully »
Presque 1000 ans d'Histoire ont
construit le Domaine : chaque époque a marqué de
son empreinte cette maison familliale qui continue à entretenir une vie
permanente. Sully est en effet habité en permanence par la Duchesse de Magenta
et ses enfants et son atmosphère n'en est que plus chaleureuse et authentique.
On dit que Sully doit ses origines au
Général romain Sillius qui aurait construit ici une villa, au temps de Jules
César, après avoir poursuivi et abattu un chef gaulois dans la forêt des
Battées. De cette villa, il ne reste malheureusement aucun vestige. Il faut
attendre le Moyen Age et le XIIe siècle, pour apprendre que le Seigneur
Gauthier de Sully fait construire un château-fort, à Sully : pont levis, huit
tours d'angles, douves… Tout était réuni pour défendre la vallée. De cette
construction forte, il reste aujourd'hui une des huit tours d'angle ainsi que
des fondations qui ont servi de base à la nouvelle construction. Par la suite,
Sully devient la résidence des Seigneurs de Montaigu puis, au XVe siècle, des
Rabutin (ancêtres du poète Bussy-Rabutin et de sa cousine, la Marquise de
Sévigné).
Les Rabutin vendent Sully en 1515 à
Jean de Saulx, époux de Marguerite de Tavannes. Vers 1570, leur fils, Gaspard
de Saulx-Tavannes, confie les plans de son futur château de Sully à
l'architecte Nicolas Ribonnier. C'est donc au Maréchal Gaspard de Saulx-Tavannes
et à son fils que l'on doit l'exceptionnelle cour Renaissance, ainsi que la
façade ouest. En 1714, Claude Morey, Marquis de Vianges, acquiert Sully et fait
construire la remarquable façade nord par l'architecte Franque. C'est au siècle
suivant, vers 1850, que la famille Mac Mahon lui adjoindra un escalier
monumental. Au milieu du XVIIIe siècle, Charlotte Le Belin, veuve et héritière
de Jean-Baptiste Morey, frère de Claude Morey, se marie avec un médecin
d'origine irlandaise, Jean-Baptiste, Marquis de Mac Mahon.
Dès lors, le domaine entre dans la
famille qui donnera naissance, en 1808, au Maréchal Maurice de Mac Mahon, futur
Duc de Magenta (titre conféré par Napoléon III à la suite de sa victoire, en
1859, à Magenta). Mais ce dernier, seizième de dix-sept enfants, ne sera jamais
propriétaire du Sully.
Son petit-neveu, le sixième Marquis de
Mac Mahon, épouse Marthe de Vogüé à qui Sully doit de nombreux travaux : la
façade sud, de style néo-Renaissance, ainsi que la remise en eau des
douves.
La Marquise Marthe de Mac Mahon meurt
en 1923, sans enfant. Afin que le château soit conservé dans le patrimoine
familial, la Marquise le lègue à la branche cadette de la famille, c'est-à-dire
au troisième Duc de Magenta, descendant du Maréchal Président.
Aujourd'hui, le château est la propriété et demeure permanente de la quatrième Duchesse de Magenta et de ses deux enfants, dont le cinquième Duc de Magenta.
Aujourd'hui, le château est la propriété et demeure permanente de la quatrième Duchesse de Magenta et de ses deux enfants, dont le cinquième Duc de Magenta.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire