L’appel du 18 décembre a été entendu.

Il s’agissait tout bonnement de rassembler trois ou quatre vaillants AMURIENS déterminés à poursuivre le combat contre des envahisseurs sournois.
 Sus à la ronce rampant mollement de part et d’autre du sentier, au genêt détrempé prodigue de caresses baveuses, à l’ortie urticante sans oublier le robinier faux acacia au parfum suave mais aux rameaux épineux.
Il nous restait à terminer l’ouverture du sentier reliant le chemin de la Cave au Renard à la voie communale des Vernes de Lyre. Ces appellations mystérieuses inviteraient aux suppositions les plus romanesques sur leur origine mais nous n’étions pas là pour rêver.  En une petite heure, nous avions fait place nette à l’exception d’un tronc couché à l’entrée du chemin. Il devait sa survie à la mauvaise volonté d’une tronçonneuse qui, bien que sortant de réparation, refusa obstinément de démarrer. (Par pure bonté, nous ne vous communiquerons pas le nom du réparateur).
Aussi, nous attaquâmes un autre chantier en forêt de Planoise sur un nouveau tracé du GR. Il permet d’accéder à une passerelle sur le Rançon plutôt que d’emprunter le gué impraticable en cette saison. Attaquer est un bien grand mot. A part Jacques qui élagua quelques arbustes, nous nous contentâmes d’étudier une sortie moins abrupte à l’extrémité du sentier et  de recenser ce qu’il nous faudrait comme outils pour assainir certains passages.
Comme dans les contes de fée, à l’heure fatidique, le panneau arrière du 4x4 s’abaissa pour se transformer en table et apparurent alors bouteille (au singulier) et victuailles. Un chasseur de nos connaissances, sans arme, qui passait par là fut invité à partager nos agapes. Il faut savoir soigner ses relations. 
 


 
 

Aucun commentaire: