Nous n'étions que deux à pouvoir témoigner du contraste. Grâce aux photos d'AMUR- Infos en vert, bleu et blanc, nos fidèles lecteurs vont tous pouvoir en profiter.
En 15 jours, nous allons cumuler 3 marches de dix à quinze kilomètres, deux marches douces et deux parcours de marche nordique. Nous avons faim de randonnées après ces périodes pourries qui nous ont causé l'annulation de deux sorties. Nous sommes à la moitié des étapes et celle d'aujourd'hui comportait deux cols, un passage délicat, quelques hectomètres boueux et une arrivée en côte assez éprouvante. Comme ils ne sont pas tenus par le temps et que les jours grandissent, les neuf participants ont pu multiplier les pauses ponctuées de "MAGNIFIQUE !" d'où le titre. A l'arrivée, les boissons chaudes et les pâtisseries, certaines originales, ont été appréciées, l'originalité n'excluant pas la saveur et la qualité...
Glux ,
altitude 660 mètres, est le plus haut village du Morvan. Trois massifs
culminent à proximité : 901 m au Haut-Folin, 855m au Mont Préneley où
l’Yonne prend sa source et 821 m au Mont
Beuvray. Le village est très arrosé avec plus de deux mètres de précipitations
par an. De nombreux ruisseaux dévalent les pentes et s’orientent soit en
direction de la Seine, soit en direction de la Loire.
C’est une
zone de prairies, les cultures sont pratiquement absentes. Les hauteurs sont
occupées par des forêts de hêtres. Des tourbières occupent les espaces humides
en forme de cuvettes. La flore et la faune sont riches du fait d’une pollution
quasi inexistante
Bibracte
était la capitale des Eduens, territoire allant de la Saône à l’Allier. Jadis,
la voie romaine Bibracte Alésia passait par les sources de l’Yonne.
A Glux le
centre archéo-européen regroupe des chercheurs venus de tous les pays pour
coordonner leurs travaux autour de la civilisation celtique. Cela redonne de la
vitalité à cette commune qui a vu sa population divisée par 10 depuis le XIXème
siècle d’où une densité de 4 habitants au km2.
Du fait
de la pauvreté des sols et des grandes propriétés foncières, la population
exerçait autrefois des métiers originaux et particuliers.
Le bois
de chauffage destiné à Paris était acheminé par la technique du flottage à
bûches perdues. Ce savoir-faire perdura de 1550 à 1850, date d’exploitation du
charbon pour le chauffage domestique. Les derniers trains de bois ont été
lancés en 1923. Des retenues d’eau étaient aménagées pour des lâchers en
période favorable au printemps. On peut être surpris de trouver des lieux-dits
baptisés « Ports » tels le
port des Lamberts, de l’Arringette, du Pont Charreau, du Châtelet. Ils ont eu
toute leur raison d’être en leur temps.
Autre
métier traditionnel, les galvachers qui partaient travailler avec leurs
attelages dans les zones de grande culture à partir du printemps.
Les
mamans morvandelles représentaient plus de la moitié des nourrices de la
Capitale à la fin du XIXème siècle, ceci trop souvent au détriment
de la santé de leurs propres bébés. C’était un revenu intéressant et l’on parle des toits
de chaume remplacés par des ardoises grâce à cette ressource.
Evoquons
enfin les nombreux Petits Paris, enfants de l’Assistance Publique, dont le sort
heureux ou malheureux dépendait beaucoup de leur famille d’accueil.
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