3 juillet : Rendez-vous au lac des Settons

Le lac des Settons est un lac artificiel de 366 hectares, alimenté principalement par les eaux de la Cure. Il fait partie des Grands lacs du Morvan.
Le lac des Settons, dont le périmètre dépasse 13 km[1], a une superficie de 366 ha, une profondeur moyenne de 6 m et est situé à une altitude de 586 m. Il a une capacité de retenue de 23 millions de m3. C'est un lac issu de la construction de 1854 à 1861 d'un barrage (de 19 m de haut construit en blocs de granit) destiné à réguler la navigation sur l'Yonne et faciliter le flottage du bois jusqu'à Paris.
La digue a une longueur de 267 m.
Les premières études dataient de Louis XVI, elles n’aboutirent pas. Elles furent reprises sous l’impulsion d’André Dupin, député de la Nièvre à l’origine du pont Dupin au saut de Gouloux. Le 15 juillet 1854, les travaux furent adjugés à Monsieur Perrichon, entrepreneur à Nevers et l’exécution des travaux fut dirigée par Cambuzat, Lepeuple et Otry de Labrit. La construction du barrage, commencée en 1854, s’est achevée en 1858, c’était à l’époque, une entreprise grandiose puisqu’il fallait aller chercher les pierres de granit, tractées par des bœufs, jusqu’en forêt de Breuil-Chenue à 15 km de là. Il s’appuie au sud sur la hauteur d’Outre-Cure et au nord sur celle des Ponceaux.
Plusieurs bâtiment furent engloutis, notamment des moulins dont on devine encore quelques traces lorsque le lac est vidé, tous les 10 ans. En 1861, la construction nécessite une nouvelle tranche de travaux car le barrage est attaqué par les eaux. Vers 1920, le lac perd sa fonction principale. Remplacés par le charbon, les bois ne flottent plus vers Paris. Le lac est laissé à l’abandon pendant quelques décennies.
Le site du barrage est classé en 1937. Ensuite le lac a retrouvé une nouvelle fonction avec les congés payés, il devient un lieu de loisirs. En 1956 le premier camping ouvre ses portes, les hôtels se multiplient, le lac connaît alors son heure de gloire.
Le développement des activités touristiques entraine à partir de 1967 un problème d'eutrophisation des eaux et une prolifération d'algues. En 1989, l'Agence de l'eau Seine-Normandie dresse un bilan environnemental défavorable. En 1991, une nouvelle étude conseille un programme d'assainissement du lac afin de rétablir son équilibre écologique. Les travaux d’assainissement durent de 1994 à 1998.
Le barrage du lac des Settons a été construit pour faciliter le flottage du bois vers Paris en se servant de la rivière comme moyen de transport. Le flottage du bois « à bûches perdues » est une des plus grandes traditions morvandelles. Le flottage du bois commençait le 1er novembre à la foire de Château-Chinon où le bois, amené, empilé et débité en morceaux de 1,14 m, était vendu par les morvandiaux aux marchands de bois parisiens. Les bûches portaient à chaque extrémité la marque poinçonnée de son propriétaire ou de l’exploitant. Le « jet » était produit par une vaste « chasse d’eau » : « poules d’eau » et « canardiers » étaient chargés de faciliter la progression sans encombre des bûches le long des rivières. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage et il n’est pas rare encore aujourd’hui de retrouver dans les vieilles maisons le « croc » de son ancêtre.
Sur la Cure, où il flottait depuis les Settons, le bois n’était embarqué qu’au grand flot en mars et avril, deux ou trois jours suivant la disponibilité de la retenue d’eau. On arrêtait les bûches à Arcy-sur-Cure et elles n’étaient lâchées sur Cravant (dans l’Yonne) qu’au fur et à mesure des besoins. Là, le bois était sorti de l’eau et constitué en radeaux, des trains de 100 m de long, soit 25 décastères de bûches reliées ensemble. En ce temps-là, le Morvan servait à lui seul à chauffer Paris pendant tout un hiver.
Ce moyen de transport connut une diminution drastique avec l’arrivée du charbon : le volume passe de 7 200 décastères en 1850 à 782 en 1920. Le flottage cesse définitivement d’exister en 1924.
Un nombre important de loisirs et d’activités sont proposés aux vacanciers pendant la saison estivale. La base de loisirs comprend une école française de voile, permettant de pratiquer différentes activités nautiques : de la voile (catamaran, planche à voile, dériveur, optimist…), du canoë, de l'aviron ou encore du ski nautique.
Des circuits balisés sont également aménagés pour le VTT, la randonnée pédestre et équestre : tour du lac, boucle de la Folie, les Settons-Gouloux, le tour du Bois du Grand Champ… La commune environnante est traversée en particulier par le GR 13, GR de Pays Tour du Morvan et le tour équestre du Morvan.
Les pêcheurs apprécient le calme des rives du lac, classé en deuxième catégorie et la force de ses petites rivières où l’on peut trouver des truites fario et de beaux brochets. Le lac des Settons a une richesse piscicole importante qui permet différentes techniques : brochets, belles truites, saumon de fontaine, carpes, perches et toutes sortes de poissons blancs. Un parcours de pêche à la carpe de nuit qui couvre presque toute la route touristique est ouvert aux mois d’avril, mai, juin, septembre et octobre.
Sur le lac, les endroits favoris des pêcheurs se situent derrière les îles dans les embouchures des rivières où on trouve les grosses truites et les saumons de fontaine, mais c’est vers le barrage que l’on trouve les plus gros brochets qui préfèrent les eaux profondes.
Sources : Wikipédia Lac des Settons et panneaux implantés autour du lac.
 
Nous sommes 16 au départ rejoints au moment du pique-nique par Bob, toujours en convalescence. Il fait frisquet puisque le thermomètre ne dépasse pas 9°. Pas besoin de guide, il suffit de longer le lac à main droite et au plus près. Bien que le parcours soit totalement plat, la moyenne est basse, les occasions de flâner et d’apprécier le paysage étant nombreuses. Nous retrouvons avec plaisir Maïté qui n’aura fait que 2 randos cette année, la première et celle-ci. Marie-Jo signe son grand retour mais sans Laurent, victime des cadences infernales et inhumaines imposées par son entreprise. Catherine, en route pour le midi pour retrouver sa chère maman nous adresse un SMS ensoleillé, envoyé bien au sud de Lyon. Le vent frisquet nous fait retarder l’heure du repas : nous cherchons un lieu abrité. Ce n’est qu’après avoir marché au-dessus de l’eau et non sur l’eau en utilisant l’imposante passerelle aménagée par le Parc du Morvan que nous retrouvons Bob, encore convalescent. Il a repéré une table et un muret  inoccupés ainsi qu’un banc qui le deviendra rapidement. Cette fois encore, nous mériterons notre slogan : « AMUR, l’association où l’on randonne pour prendre du poids» Il ne nous restera que 4 à 5 km pour boucler le circuit. A l’arrivée, Marie-Thérèse nous invite à prendre place en terrasse pour fêter la naissance de sa deuxième petite fille. Ce serait incorrect de refuser. Le service se fait attendre mais qui aurait l’idée de s’en plaindre, nous sommes si bien, vissés sur nos chaises à profiter de la douceur revenue.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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