Charbonnat est connu depuis le Xe
siècle sous le nom de Carbonacum.
Charbonnat viendrait-il du nom d’un homme
: Carbonacum, Carbonaco, Carbonis ? Ou serait-ce un dérivé du mot charbon,
la commune ayant connu plusieurs lieux de production de charbon de bois ?
Son territoire, réparti de part et
d’autre de l’Arroux est un lieu de
passage depuis l’époque protohistorique. Il est traversé par la voie gauloise
dite des « Foires du Beuvray » que nous emprunterons sur un kilomètre.
Elle suit les lignes de crêtes depuis le Mont Beuvray jusqu’au Dardon Elle
coupe, à la Croix Rozian, une autre voie protohistorique se dirigeant sur
Toulon-sur-Arroux. La voie du Beuvray est constituée actuellement par le
GR 13. La voie gallo-romaine d’Autun à Toulon-sur-Arroux traverse l’Est de
Charbonnat, mais elle n’est plus matérialisée que par des sentiers et des
limites de parcelles.
La pêche dans l’Arroux a joué
autrefois un rôle important. En 1645, un recensement destiné à l’imposition
relève pour Charbonnat 42 feux, ce qui doit correspondre à environ 200
habitants, parmi lesquels 19 laboureurs, les autres étant des pauvres,
manœuvres et pêcheurs. C’était donc, pour certains, un véritable métier.
En 1838, la commune, qui a aujourd’hui
autour de 250 habitants, comptait 780 Charbonnatoises et Charbonnatois logés
dans 136 maisons.
À l’époque, sa superficie de 2 222 ha, se composait de 1 748 ha en terres labourables, 237 en prés, 116 en bois et, surprise, 6 ha de vignes. En 1829, il était noté la présence d’une huilerie.
À l’époque, sa superficie de 2 222 ha, se composait de 1 748 ha en terres labourables, 237 en prés, 116 en bois et, surprise, 6 ha de vignes. En 1829, il était noté la présence d’une huilerie.
Le circuit C1est un des plus beaux
d’AMUR mis il serait souhaitable d’en modifier le tracé au départ (voir
suggestion de circuit à la fin de l'article). Vous allez comprendre pourquoi d’ici quelques lignes.
Nous nous sommes donné rendez-vous sur
la place de Charbonnat et d’entrée nous manquons perdre Noël, happé par des
connaissances qui festoient dans la salle des fêtes toute proche et qui l’interpellent
par la phrase rituelle.
« Qu’est-ce que tu fous là,
Noël ? »
Après un court conciliabule et à
l’unanimité, les huit participants décident d’éviter les 3 km de goudron
aller-retour qui permettent d’arriver au hameau du Pilier ramenant le parcours
à 11,5 km pour 200 m de dénivelé.
L’exploitation agricole qui constitue
l’élément principal du lieu de départ déverse-t-elle toujours le purin de ses
écuries dans une rigole qui traverse le chemin rural ? Un tracteur en
barre l’accès. Nous nous courbons pour passer sous la fourche avant et juste
après que trouvons-nous ? Le fossé fétide avec en prime une odeur à vous soulever le cœur. Ce
sera le seul couac de la balade. Même la pluie et la boue, compagnes
habituelles de cette marche lors des épisodes précédents, nous seront épargnées
à part une chtite beurrée vite oubliée, la preuve ce linge qui sèche à
l’extérieur sur un fil .
Nous sommes sous le charme du regard
tendre et séduisant des Aubrac et de leur robe d’un brun clair tellement plus
distingués que les yeux inexpressifs de nos braves charollaises au pelage d’un
blanc souvent douteux.
Pas de forêts comme dans le Morvan mais
des arbres qui se détachent dans le paysage, certains, majestueux, d’autres
moribonds exhibant leurs squelettes desséchés.
Des champignons escaladeurs.
Les fermes et les maisons sont
éparpillées dans la campagne.
Ici, un jardin alternant légumes et
fleurs.
Là, une maison tombant en ruine avec des
outils agricoles d’un autre temps, charrue à brabant, planteuse de pommes de
terre.
Un épouvantail à la coiffure originale
annonce le début de la combe au Loup. En fait de loup, ce sont 3 dalmatiens
pacifiques qui viennent à notre rencontre. Nous sommes à Montjalmain.
Nous échangeons quelques mots avec le Maire
qui profite de son dimanche pour planifier les travaux agricoles de la semaine
à venir, ses responsabilités de premier magistrat lui laissant peu de loisirs.
Après une montée assez abrupte dans un
chemin creux, nous arrivons au point le plus spectaculaire, la ligne de crête
qui nous offre un vaste panorama permettant de découvrir (dixit le panneau situé
à la Croix Rozian) sept villages et le Massif d’Uchon.
Nous marchons d’un bon pas dans la
longue descente passant par Morimbeau Nous reprenons nos voiture pour rejoindre
la place de Charbonnat. Une table un peu à l’écart de la place permet de
terminer comme d’habitude par une dégustation. Aujourd’hui, ce sera la tarte de
Monique et un chocolat chaud.
3 photos pour résumer.
Je vous invite à vous reporter à
l’article du 11mai 2012 qui relatait cette même balade. Robert s’en était donné
à cœur-joie avec son humour ravageur.
Autre info qui peut vous intéresser : il s’agit
du blog d’un pèlerin. Tapez
« De
l'aube à l'aurore - L'ermite et le pèlerin. »
Le lundi quatorze mars deux mil onze, j'ai pris mon
sac à dos et je suis parti de chez moi, à Haillot dans le Condroz jusqu'à
Fisterra en Galice en passant par Reims, Vézelay, le Puy-en-Velay, Rocamadour,
Roncevaux et Saint-Jacques de Compostelle (environ deux mille neuf cent
kilomètres à pied).
Il nous donne ses impressions sur la traversée du Morvan.
Il est passé par la Croix Rozian.
Voici le circuit (10,4 km pour un dénivelé de 176 m) qui
vous permettra d’éviter la rigole puante mais attention, il n’y a au départ de la
place que pour deux véhicules .
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