La marche des jonquilles, c’est
pas ce qu’on croit. Faut pas imaginer qu’il suffit de garer la voiture au bord
d’une route et de se baisser pour faire la cueillette. Non, on part pas comme
ça au petit bonheur la chance. Faut d’abord faire un repérage dans le massif
d’Uchon quelques jours avant et vérifier si Elles
sont bien là. Et le jour J, faut marcher au moins 7 km pour Les trouver.
Et quand on Les trouve, faut pas croire que c’est
juste là, au bord du chemin. Non, c’est dans le creux d’un vallon et on
s’égaille sur la pente enchevêtrée de branches et de ronces, on s’enfonce dans
un épais tapis de feuilles mortes avec l’épée de Damoclès d’une entorse au-dessus
de la tête, sans parler du tour de reins qui nous guette au moindre faux pas.
Et une fois qu’on Les a cueillies,
faut Les caser quelque part sans Les abimer. Mais rien de plus simple
pour les débrouillards expérimentés que nous sommes.
Et
qu’on se le dise une fois pour toutes,
la jonquille n’annonce pas nécessairement le printemps.
Non, car même si on a fixé la marche le 22 mars, faut pas se dire qu’on
va faire bronzette et réchauffer ses abattis aux doux rayons du soleil. Faut
prévoir capuche, écharpe, casquette, bonnet avec ou sans pompon et pas craindre
de finir le circuit sous quelques petits flocons de neige.
Non, je vous le dis, la marche
des jonquilles, c’est pas ce qu’on croit !
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Il ne faisait pas chaud mais avec nos couvre-chefs nous étions parés.
Nous avons ajouté quelques détours car les jonquilles, ça se mérite.
A cueillir avec modération.
Et à transporter avec précaution.
La flore, la faune, les paysages,la culture, tout nous intéresse.
Le trajet.
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