Eaux et Forêts.


Cette marche douce emprunte des sentiers maintes fois foulés au cours de nos randonnées mais dont nous ne nous lassons pas. Catherine, encore tout imprégnée de ses parties de pêche en Méditerranée, annonce avec humour aux 20 marcheurs  le programme des futures activités. Nos muscles zygomatiques échauffés, nous pouvons démarrer.


 C'est au tour des mollets, des quadriceps et des ischio-jambiers d'être sollicités par le franchissement de troncs abattus en travers du chemin.


Maïté, dont c'est le grand retour, s'inquiète du fonctionnement de ses genoux. Pas de soucis, elle caracole en tête.


La retenue d'eau du Haut Rançon ne souffre pas trop de la sécheresse persistante. Le niveau est correct.

Une clôture de fils de fer barbelés empêche l'accès à la rive. Nous est-elle destinée ou doit-elle dissuader les sangliers qui pullulent de prendre leur bain ?


Une araignée fait de la balançoire attendant patiemment qu'un moucheron étourdi se fasse capturer. 


Bernard est heureux. Il est aujourd'hui accompagné d'un randonneur à sa taille et peut discuter sans avoir à se plier en deux.
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Le niveau d'eau du barrage du Martinet est bas. Les pluies d’automne ne sont pas encore au rendez-vous.


Environ 200 troncs de hêtre gisent dans le fossé, attendant que les grumiers les transportent vers d'autres cieux. Ces hécatombes nous inquiètent. Nous craignons que la gestion jusqu'alors raisonnée des forêts domaniales ne tombe dans les mains de propriétaires privés avides de gains immédiats. Nous ne voudrions pas que La Planoise ressemble à la Sologne et que nous ne puissions plus la parcourir librement. AMUR doit se mobiliser pour la marche de la forêt qui fera étape à Broye les 13 et 14 octobre.


François, président de la société de pêche, veille à ce que le niveau du Rançon reste acceptable pour la survie des truites.


Nous terminons les 8,200 km de la balade. Noëlle trouve sur son smartphone 8, 235 et Noël qui ose enfin nous dévoiler le GPS ultra miniaturisé qu'il a eu en cadeau pour la fête des Pères voici quelques années a le même résultat à 10 mètres près. Nous sommes loin des curvimètres archaïques que nous utilisions encore il n'y a pas si longtemps et dont la roulette promenée sur la carte fournissait un résultat approximatif.
Sommes-nous témoins d'un futur drame dont la nature est coutumière ? Une petite mésange à peine capable de voler se dissimule dans les broussailles. Surtout, ne l'imprégnons pas de notre odeur en voulant la sauver. Espérons que la mère la localisera et saura la protéger jusqu'à ce qu'elle devienne autonome.

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