Les montagnes de Couches


Nous sommes 9 au départ de la place de la Mairie de Couches guidés par Michelle. Ce terme de montagnes nous inquiète un peu d’autant que nous commençons d’entrée par une côte respectable. Nous la respectons donc en adoptant un rythme adapté, très régulier, qui nous permet de continuer de bavarder. Nous formons un peloton homogène, bien groupé, 2 en tête, 3 au milieu, 4 à la fin.
Nous questionnons Martin qui vient de marcher en solitaire  15 jours sur le St Jacques de Compostelle. L’harmonie entre les pieds et le cerveau a-t-elle bien fonctionné ? Il a aimé gérer ses étapes sans avoir à tenir compte de l’allure d’éventuels compagnons de route mais il était content de se retrouver le soir à la table commune pour pouvoir parler avec des gens inconnus.
Le ciel a enfin revêtu sa tenue d’automne : un ciel à rêver de châtaignes grillées et de flammes dans la cheminée. De temps à autre, le soleil perce, éclairant à tour de rôle les collines vineuses encore vertes ou la vallée de la Dheune toujours aussi grise. Il manque 4 des clochers sur les 7 que nous sommes supposés voir. Nous nous contentons de St Sernin du Plain, St Léger sur Dheune et Chagny, tout à l’horizon.
Catherine tient une branche bien  quelconque mais, vue à la loupe elle devient la magnifique vitrine d’une joaillerie. Lichens, mousses, bourgeons taillés par le Grand Diamantaire surpassent en beauté les bijoux les plus raffinés. Et c’est gratuit fait remarquer un esprit pragmatique.
Les hameaux recèlent des maisons restaurées avec goût mais beaucoup d’entre elles  menacent ruine.
Michelle nous fait découvrir des wallabies. Ils sont protégés par une épaisse haie de thuyas et personne n’aurait vu ces présences incongrues en Bourgogne si mignonnes lorsque la tête de leurs bébés émergent de la poche marsupiale.
Daniel a participé avec ses juments à la fête de la Vivre en 2008. Il conduisait le char des prisonniers. Un moulin à vent, rescapé de la dernière édition, se dresse sur une hauteur.  
Les avis sont partagés sur l’intérêt de vivre à Couches. Certains s’y verraient même passer leurs dernières années en maison de retraite à condition d’être encore en état de faire une petite escapade quotidienne jusqu’au troquet du coin.
Belle balade, merci Michelle qui, la veille avait fait une ultime reconnaissance (d’accord pratiquement toute en 4x4) pour s’assurer de la qualité du parcours.

 Le circuit.
 Couches sous la Mer.
 Trop tôt pour un flamboiement de couleurs.
L'infiniment petit peut être infiniment beau.
Rescapé de la dernière Vivre.


 Passez-moi un manteau pour l'hiver.
 Le groupe.
 maison de vigneron menacée de ruine.
 Bambou costaud.


 Les chaumes.
 Au-dessus de St Sernin du Plain.
 Chemin de mi-pente.
Caprice de la nature.

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