Les balcons de Saint Aubin
Le château de Gamay
Le château de Gamay fut construit vers la fin du XIIIème
siècle, puis passa entre divers propriétaires avant d'être saisi et vendu en
l'an III, quatorze habitants de la commune en entreprirent la démolition. L'édifice
fut racheté à la fin du XIXème siècle par la famille de
Chauvigny de Blot, qui en entreprit la restauration. L'édifice présente tous
les caractères de la maison forte bourguignonne, type de demeure seigneuriale
répandu surtout au XIIIème siècle, le donjon et peut-être le corps
de logis, ont été bâtis à cette époque ; le corps de logis semble avoir été remanié au XVème
siècle lors de l'adjonction de l'aile basse, la tourelle d'escalier est un peu
plus tardive : fin du XVème siècle ou début du XVIème
siècle, le corps de logis à été très remanié à la fin du XVIIIème
siècle, vendu comme bien national, le château fut transformé en ferme et les
bâtiments hétérogènes situés de part et d'autre de la cour sont représentatifs
de l'architecture rurale du XIXème siècle
Un peu de poésie
Le Saint-Aubin blanc porte une robe brodée de rayons de
soleil. Toutes les nuances dorées apparaissent selon le cru et le millésime.
Dans sa jeunesse, il associe des arômes de fleurs blanches, de silex, d'amande
verte, de fleur d'oranger. Avec l'âge, il évoque la richesse : cire d'abeille
et miel, pâte d'amande, ambre, cannelle. Un vin ferme et caressant, un peu
pointu dans sa jeunesse, puis gras et complet, de haute noblesse. En rouge,
grenat sombre ou carminé, il a les joues framboisées. Cassis, griottes, mûres
rehaussées de notes d'épices, parfois de moka. La bouche est grasse, soyeuse
avec en finale une belle vivacité. L'évolution le rend souple et chaleureux,
sur une sensation persistante.
Saint Aubin
L’église
En empruntant les ruelles tortueuses de l'ancien village, le
visiteur est surpris dans sa découverte de l'église par son extraordinaire
complexité, reflet d'une construction par étapes. La partie ancienne à l'ouest
date du Xème et XIème siècle. Cette église primitive comporte
une tour de façade carrée surmontée d’un toit en bâtière.
La fontaine Canée
D’origine gallo-romaine. Alimentée par un aqueduc souterrain
de hauteur d’homme à partir d’un puits en forme de pyramide situé au pied de la
montagne.
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